dans l'ordre civil de Léopold, pour le si,
anniversaire de l'inauguration du roi.
La loge maçountque Ath, sera installée
le 26 de ce mois,
C'est par erreur que nous avons annoncé
qu'un incident avait été rejeté dans l'affaire
de M. Bartels contre M. Vlémincks. Le tribunal
avait ordonné de joindre l'exception au foud et
de plaider toutes fins, mais il n'a statué
sur rien encore.
M. l'abbé Helsen nous prie d'annoncer
que son cabinet de tableaux, oit il y a des Ra
phaël et des Corrége, restera ouvert au profit
des pauvres jusqu'aux fêtes de septembre.
On écrit de Paris, le 17 juillet:
Le Messager y en confirmant ce soir
la nouvelle du départ de Cabrera pour le
fort de Ham, dit que c'est lui qui a demandé
ne pas être envoyé Lille, afin de ne pas
se trouver avec Balmaséda, pour lequel il
professe le plus grand dédain.
M. Ballisson de Rougemont, homme de
lettres, auteur du drame de la Duchesse de la
Vaubalière et qui l'on doit beaucoup d'ou
vrages dramatiques, est mort, le 16 au matin,
frappé d'apoplexie foudroyante. Il était âgé
de 58 ans.
On lit dans le Phare de Bayonne
du 14 juillet
Une proclamation du vice-roi de Navarre
annonce la levée de l'état de siège des provinces
du Nord. Les autorités fuéristes vont ren
trer dans l'exercise de leurs fonctions.
ALLEMAGNE. .Francfort, jg juillet.
Des lettres particulières de Naples parlent
d'un épouvantable malheur qui est arrivé, le
36 juin, sur le chemin de fer en construction
entre Naples et Portici. Bien que ce chemin
ne soit pas encore entièrement achevé, on
annonça cependant qu'un voyage allait avoir
lieu, bien entendu, sur la partie terminée.
L'aflluence du public pour obtenir des billets
fut immense, mais on n'en put distribuer,
comparativement, qu'un petit nombre de per
sonnes, appartenantes presque toutes aux pre
mières classes de la société.
L. M. et toute la famille royale voulaient
aussi être du voyage, ce que le hasard seul
vint empêcher. La princesse de Salerme se
trouva légèrement indisposée, une heure avant
le départ, ce qui engagea aussi le prince,
son mari, rester chez lui.
Voici comment les choses se sont passées
Peu de temps après le départ, le machiniste
qui conduisait la locomotive tomba frappé
d'apoplexie. La machine vapeur, privée de
son guide, marcha avec une rapidité extrême.
Les personnes du convoi s'aperçurent avec
la rapidité d'un trait, de l'endroit où finissaient
les rails. A une distance de là se trouvait
un pont construit sur un de ses nombreux
torrens, sec pendant l'été, qni traversent
la route de Naples Portici et Castellamare
et se précipitent immédiatement après dans
la mer. Malheureusement ce pont n'était encore
qu'à moitié couvert. Le convoi, entraîné par la
locomotive, dont la force motrice n'était plus
tempérée par rien, atteignit bientôt l'endroit
fatal du pont, où les pilastres n'étaient pas
encore recouverts, et se précipita dans l'abyme
avec toutes les persounes qui se trouvaient
dans les voitures. 20 personnes doivent avoir
été tuées sur la place, et toutes les autres plus
ou moins dangereusement blessées.
On n'est pas d'accord sur le nombre des
voyageurs, qui varie, suivant les différentes
versions, de 100 3oo personnes; mais toutes
les lettres que j'ai sous les yeux s'accordent
dire que pas un seul n'en est sorti sain
et sauf.
Le roi a adessé immédiatement une estafette
son auguste beau-père, Vienne, pour le
tranquilliser sur le sort de la reine et de
la famille royale tout entière.
On écrit de la frontière italienne, le
5 juillet:
De nombreuses arrestations viennent encore
d'avoir lieu Rome et Macéréta. Les di
recteurs des postes de Forli, d'Ancône et de
Ferrare, ainsi que plusieurs autres personnes
de ces villes ont aussi été arrêtés. La police a
été mise sur les traces d'un complot tendant au
renversement du gouvernement. Les individus
emprisonnés appartiennent tous une branche
de la Jeune Italie.
On écrit de la Gallicie, le 5 juillet:
Les accusés du meurtre du prétendu agent
russe Simon Cellak (qui passait Cracovie
pour un agent provocateur) viennent enfin,
après de longues années d'incertitude, d'être
jugés par le tribunal d'appel de Cracovie.
L'un d'eux, né en Gallicie, est condamné 20
ans de cachot dur, et ira subir sa peine
au Spielberg. Un autre, de la Pologne russe,
sera livré pour subir 15 ans de galère eu Russie;
et un troisième, né Cracovie, est condamné
mort. L'exécution n'a pas encore eu lieu.
NOUVELLES DIVERSES.
La question linière, dit fort
bien l'Emancipation, du 17, est une
des plus graves dont on puisse s'occuper.
C'est une question de richesse nationale et
d'humanité tout la fois, et le gouvernement
fera bien de lui accorder une attention sou
tenue. Sous le rapport d'humanité, nous
croyons qu'on pourra obtenir l'adoption de
mesures qui encouragent et soutiennent le
travail; mais, sous celui(le rapport) de
l'intérêt général, la lâche nous paraît plus
difficile.
Le même journal, même n° 199, fait
les réflexions suivantes, qui ne sont pas sans
portée
Il n'est pas rare de voir les Nations et
les armées vaincues, attribuer leurs désastres,
ou leurs défaites, la trahison de leurs chefs.
L'histoire n'a pas toujours confirmé ces
rumeurs populaires. Mais, si jamais trahison
fut bien établie, c'est celle de beaucoup
d'hommes politiques et de chefs militaires
français, en 1814 et en 1815. On peut soutenir
que les efforts qu'ils auraient pu faire, au
raient été inutiles, qu'ils auraient fini pas
succomber sous le poids de toute l'Europe
armée. C'est là une opinion comme une autre,
et qui peut être admise ou repoussée. Mais,
quaul aux faits de trahison, ils sont nombreux
et irrécusables.
Le général Grouchy, dont la conduite,
pendant l'affaire de Waterloo, a toujours
paru inexplicable, a promis, enfin, de se
justifier, et, dans ce but (il), veut in
tenter un procès au général Berthezène. Mais,
ce qui est plus fort, c'est que le fils de M.
de Bourmont menace, au nom de son père,
le National d'un procès en calomnie, pour
lui avoir imputé d'avoir amené, sur la
France, le désastre de Waterloo!!...
Décidément, tout tourne au drame ju
diciaire.
Dans la séance du 15, de la chambre
des députés, M. le ministre de l'intérieur,
de France, a donné lecture de l'ordonnance
royale qui prononce la clôture de la session.
Par décisian du i3, M. l'amiral Hugon
est nommé au commandement de l'escadre
du Levant, en remplacement de M. l'amiral
Lalande, qui a commandé la station pendant
trois ans.
On ne sait pas encore, dit ihe Globe,
si S. M. la reine Victoria fera ses couches
Claremont, Windsor ou Buckingham.
Le prince Albert et S. M. la reine,
iront passer six jours, au château de Windsor,
avec LL. A A. RR. M. le duc et Mme la
duchesse de Nemours. - Le Globe. -
Le prince Jérôme-Napoléon Bonaparte
est arrivé, Londres, bord du bateau
vapeur Menai, venant d'Ostende (le 14
probablement. Ce bâlimeul avait fait la
traversée en i3 heures.
Le i3 au soir, au commencement de
la chambre des lords, le vicomte Melbourne a
donné communication d'un message royal
relatif au bill de la régence. Lord John
Russell a donné lecture, du même message,
la chambre des communes.
On lit dans le Standard Oxford
est toujours New-Gate, l'ordre du secrétaire
d'État n'étant pas encore arrivé, pour le
transférer l'hospice royal de Bedlam, où
il doit passer le reste de ses jours dans une
chambre. Pareille choseeutlieu pour Ilatfield,
auquel il a été, tant de fois, fait allusion pendant
la durée du jugement, et qui est encore vivant,
bien qn'il ait passé 4<> ans dans la prison
de New-Gate et dans l'hospice de Bedlam,
son jugement ayant eu lieu en 1800.
La séparition du Limbourg hollandais
de l'évêché de Liègeannoncéepuis dé
mentie, est maintenant confirmée d'une manière
officielle. Le grand-duché est également séparé
de l'évêché de Namur. - Indépendant. -
Il était impossible, en effet, que le roi
Guillaume laissât subsister, plus longtemps,
un tel état de choses. Dès le morcellement
temporel du Limbourg et du Luxembourg,
le gouvernement hollandais devait, de toute
nécessité, opérer, lui-même, une morcellement
spirituel.... D'ailleurs, la Loi fondamentale
ne pouvait se concilier avec les prétentions
politiques de la prélature belge, etc.
La haute cour militaire vient d'acquitter
Jules Moreau, brigadier des lanciers, accusé
d'insubordinationpour avoir déchiré le
plastron un supérieur en grade, crime qui,