JOURNAL D'Y PRES.
PRIX DE I, ABONNEMENT
OUVERTURE ET FERMETURES DES TORTES
Ko 2385.
24me Année.
vouu
ce JOURNAL tarait le MERCREDI et le SAMEDI,
Quatre francs par trimestre, pour la Ville, et cinq francs, pour toute la
Belgique, franc de port par la poste.
Les insertions se paient \"j centimes la ligne; et toutes celles au-dessous
de 6 lignes, i franc.
DE LA FILLE.
Ouverture.... Du i" au 3i Août, a 4 heures.
FermetureDu au 3i Août, 9 ip heures.
Ferm° définit. Du 1" au 3i Août, 11 heures.
BELGIQUE.
Ypkes, 12 août.
^3" Les jeunes acteurs sous la direction de
M. Picolo ont donné trois représentations. Ce
n'est pas la première fois que nous voyons ces
aimables enfants. Aussi nous pouvons affirmer
qu'en peu de temps ils ont fait beaucoup de
Ïirogrès. Leur voix est agréable, leur élocution
impide et correcte, du moins en général; leur
jeu est charmant. Il va sans dire, que, sous le
rapport musical, il leur reste beaucoup a ap
prendre. Nous aimons a dire que tous ont
mérité et obtenu de sincères applaudissements;
mais, sans vouloir faire naître la moindre jalousie
entre ces intéressants élèves, nous ne pouvons
nous empêcher de décerner un éloge spécial
M11" Nathalie et Virginie. La dernière surtout
k de brillantes dispositions. Elle a arraché des
larmes de tendresse dans le rôle à'Elisa du
Gamin de Pariset elle a fait rire cordia
lement dans celui de la vieille baronne Suzanne
du Filtre de Cagliostro. Nous regrettons qu'il
n'y ait pas eu plus de concours aux premières
représentations. Ainsi nous engageons le public
se rendre 'a ces intéressantes représentations,
si M. Picolo veut bien rester encore quelques
jours en notre ville.
M. le comte Le Hon, ministre de Belgique
Paris, vient de recevoir de M. Tbiers,
président du conseil des ministres, une lettre
extrêmement flatteuse pour les ofiicisrs belges
qui ont pris part aux expéditions de l'armée
française en Algérie. M. Tbiers, en adressant
au comte Le Hon l'extrait du rapport de
Ri. le maréchal Valée, en date du 37 mai
1840, qui, comme on se le rappelle, cite
pour leur belle conduite aux aflaires qui
ont eu lieu le 12 et le 30 du même mois,
MM. les majors Labure et Gillain, les ca
pitaines Nalinne et Vandervréken de Bor-
remans,el les sous-lieutenants Dupréet N'ypels,
termine ainsi la lettre précitée
J'ai pensé que celte communication, qui
rend témoignage de la brillante conduite de
quelques officiers belges, serait agréable
votre gouvernement, et, pour ma part, j'é
prouve une réelle satisfaction vous l'a
dresser.
Le gouvernement vient de recevoir les
titres de la décoration de la légion d'hon
neur, accordée par S. M. le roi des Français
cinq des officiers belges qui ont été au
torisés prendre part aux opérations de
l'armée française en Algérie, savoir MM.
Labure, major au régiment des guides; Gil-
lain, capitaine (major honoraire) au 10e de
ligne; Nalinne, capitaine au 10e de ligne;
Vandervréken de Borremans, capitaine au 7*
de ligne; et J. Yandevin, lieutenant au a«
lanciers.
Le major Gillain, notre compatriote,
qui a pris une part glorieuse la campagne
d'Afrique, a dû arriver le 8 ou le 9 de ce
mois Narnur,
Les troubles qui ont eu lieu Wavre,
4 l'occasion du déplacement du vicaire David,
sont l'objet d'une instruction judiciaire. Le
juge d'instruction et le substitut du pro
cureur du roi s'y sont rendus pour informer.
Le Journal historique et littéraire
de Liège, donne une description détaillée de
la rentree des religieux de la célèbre abbaye
de Tongerloo, dans leur monastère qui vient
d'être restauré et reconstitué. Cette rentrée
a eu lieu le a juillet dernier.
Le Journal historique de Liège publie
une réponse de la congrégation du saint-office
sur le magnétisme animal; en voici la tra
duction; la demande était ainsi conçue
Très-saint père, N. N. supplie V. S.
autant pour l'instruction et la direction de
sa conscience que pour la direcion des âmes,
de daigner lui apprendre s'il est licite que
des pénitents puissent être participants aux
opérations du magnétisme.
Réponse Le a3 juin 1840, dans la congré
gation générale de l'ioquisitiou, tenue au
couvent de Sainte-Marie-sur-la-Miuerve, de
vant L. E. les cardinaux, etc., la demande
ci-dessus étant proposée, les mêmes E. et
R. S. ont dit Qu'il cousulte les auteurs ap
prouvés, en ne perdant pas de vue que,
toute erreur, sortilège, invocation explicite
ou implicite du démon étant repoussés, le pur
acte d'employer des remèdes physiques d'ail
leurs permis n'est pas morablement défendu,
pourvu qu'il ne tende point une fin illicite ou
mauvaise en quelque manière que ce soit. Quant
l'application des principes et moyens pure
ment physiques aux choses et aux effets
vraiment surnaturels, pour les expliquer phy
siquement, ce n'est autre chose qu'une déception
tout fait illicite et hérétique.
On écrit de Mons, le 7 août
L'inauguration du temple nouveau de la
loge maçonnique de Valeociennes a été célébré
dimanche dernier, par un banquet de 180
couverts auquel ont assisté les notabilités
des deux loges de Lille, et de celle de Douai,
Mons, Cambrai, etc.
Le général Daine a été chargé par
le Roi de témoigner aux troupes du camp
toute sa satisfaction de leur tenue et de leur
bonne instruction. S. M. a fait distribuer 4o
fr. chaque campagnie, ce qui est équivalent
5o centimes pour chaque militaire.
On écrit d'Ostende, le 6 août
Le Roi et la Reine se sont embarqués
le 7 au soir pour l'Angleterre, bord du
bateau vapeur venu expiés pour les chercherj
Leur absence sera, dit on, d'une dizaine de
de jours. MM. d'Arschot et van Praet et Mm®
la baronne d'Hooghvorst, accompagneront L.-
M. Les jeunes princes resteront a Ostende.1
Le 7 au soir g heures et demie et par uu
temps superbe L. M. le Roi et la Reine,
accompagnées de Mme la baronne d'Iloogh-*
vorst, dame d'honneur de la reine, MM. le
comte d'Aarschot, grand maréchal du palais,-
de Moerkerke, officier d'ordonnance du Roi,
et leur suite, se sont embarquées Ostende
bord du bateau vapeur britannique Ariel
pour Londres.
On écrit de Paris, le 8 août
On écrit de la ville d'Eu, la date du 6
août
Le roi accompagné de S. M. la reine et
d'une partie de la famille royale, est arrivé
ce matin dans nos murs.
L. M., parties hier au soir de Saint-Cloud.
sept heures trois quarts, ont été partout,
sur leur route, saluées des plus vives ac-.
clamations.
M, Guizot, ambassadeur de France