Londres, est débarqué hier Calais; il se reod Eu, d'où il revient prochainement son poste, Le 3i juillet, Joseph Bonaparte est parti de Coblence pour l'Italie. Le 28 juillet le prince Paekewitz est parti de Varsovie avec sa famille pour Mobilew. On écrit des frontières de Pologne, le ag juillet Il paraît que malgré toutes les intrigues de M. de Pontois, lord Ponsomby a réussi faire consentir la Porte au blocus prochain de tous les ports de Syrie et d'Egypte par la flotte anglaise, et ce que les troupes russes qui se sont déjà embarquées dans les ports de la mer Noire vinssent débarquer Sinope et occuper les défilés d'Adana pour attaquer Ibrahim par terre. Becxilms, 11 août. On lit dans la partie oflicielle du Moniteur Par arrêté royal du 7 août 1840, le sieur C.-A. de Sorlus, chef des divisions réunies de la milice, de la garde civique, de l'agril- cultureet des établissements-modèles, prendra le titre de directeur de la deuxième division du département de l'intérieur. Par arrêté royal de la même date, le sieur D. Sauveur, docteur en médecine, membre de l'académie royale de Bruxelles, est nommé commissaire du service de santé civil, prés le département de l'intérieur. Ses attributions sont celles que détermine l'instruction pour les commissaires des affaires médicales, près le département de l'intérieur, approuvée par arrêté du a3 novembre 1816; il remplira en outre telles autres missions qui lui seront données, par le ministre de l'intérieur, dans l'intérêt du service qui lui est confié. Le commissaire du service de santé civil est, en même temps, secrétaire du conseil supérieur de santé. Un arrêté royal de la même date approuve un règlement de police de la pêche maritime pour la Flandre-Occidentale, arrêté par la dépulation permanente du conseil provincial le 26 juin dernier et adopté, par ce conseil, dans sa séance du 23 juillet suivant. Le Commerce belge dit que deux officiers compromis dans l'échauflourée de Louis Bonaparte, étaient le 7, Bruxelles, portant sur leur shako, l'un le numéro du 4°" et l'autre celui du 42* régiment d'infanterie de ligne. FRANCE. Pabis, 10 août. On a publié les dépêches suivautes Boulogne, 6 août, 8 heures et 172 du matin. Le sous-préfet monsieur le ministre de iintérieur. Louis Bonaparte vient de faire une tentative snr Boulogne. Il est poursuivi, et déjà plusieurs des siens sont arrêtés. Boulogne, 6 août, g heures un quart. Le sous préfet monsieur le ministre de l'intérieur. Louis Bonaparte est arrêté. Il vient d'être transféré au château, où il sera bien gardé. La conduite de la population, de la garde nationale et de la troupe de ligne a été admirable. Nous recevons les détails suivants sur la misérable échauffourée de M. Louis Na poléon Bonaparte Boulogne-sur-Mer C'est dans la nuit du 5 au 6 août que ce jeune homme qui s'obstine jouer d'une manière aussi ridicule qu'odieuse le rôle de prétendant, a débarqué sur la côte près de Boulogne. Il avait avec lui plusieurs indi vidus vêtus en uniformes d'officiers et soldats. Ils sont entrés Boulogne et ils ont par couru la ville en essayant de provoquer les habitants et les troupes prendre leur parti. Ces provocations ont été partout reçues avec mépris. Louis Bonaparte faisait jeter des pièces de 5 francs vis à-vis la caserne du 42e régiment. Aucun soldat ne s'est présenté pour se joindre lui. Il fallait en effet con naître bien peu l'armée et montrer un bien étrange mépris pour sa dignité que de croire qu'avec quelques pièces de monnaie jetées au-devant d'elle, on pouvait lui faire trahir ses serments. Des actes encore plus criminels avaient lieu. Louis Bonaparte fit feu devant la caserne sur un capitaine; il le manqua, mais il blessa un soldat. Des proclamations aux habitants de Bou logne et aux soldats étaient en même temps distribuées par Louis Bonaparte et les indi vidus qui l'accompagnent. A la première nouvelle de ces tentatives, les autorités s'étaient immédiatement réunies autour du sous-préfet. Toutes les mesures nécessaires avaient été prises pour que ceti| échauffourée, digne pendant de celle de Stras bourg, fût réprimé et que ses auteurs fusssent arrêtés. La garde nationale et deux com pagnies du 42e régiment de ligne prirent les armes. M. Louis Bonaparte et sa suite voyant l'inutilité de leurs efforts avaient qnitté la ville pour se diriger vers la colonne. Uoe brigade de gendarmerie fut mise leur poursuite. Comme ils se dirigeaient vers la mer, un détachement fut envoyé droit vers la côte, taudis que les gendarmes découvraient et arrêtaient cachés dans les falaises plusieurs individusappartenarits l'expédition.C'étaient le colonel Bouffé-Montauban, un lieutenant au 42e de ligne, un sergent, un caporal et trois grenadiers portant l'uniforme du 40e régiment, quelques-uns d'entre eux se disant réfugiés étrangers, d'autres déclarèrent être au service de M. Louis Bonaparte. M. Louis Bonaparte, se voyant poursuivi, se jeta dans une barque avec quelques autres personnes. La garde nationale fit feu sur eux, plusieurs de ceux qui l'accompagnaient furent blessés ou tués, d'autres se noyèrent, la barque ayant chaviré. Quant lui, il fut arrêté et transféré au château. M. Parquin et M. de Montholon ont été aussi arrêtés. La justice iustruit eu ce moment. Le Temps démontre combien la ten tative de M. Louis prouve qu'il est ignorant des véritables dispositions de l'esprit public en France. L'Angleterre voudrait-elle lâcher sur nous un prétendant? En vérité cela ren chérirait sur Coblentz, sur Pilnitz, sur le manifeste du duc de Brunswick Les dé lices de son union avec la Russie font tourner ja tête lord Palmerston. ALLEMAGNE. Francfort, 10 août. On écrit de Vienne, la Gazette de Leipsicken date du 3o juillet On apprend avec certitude qu'on vient de découvrir en Gallicie une société de jeunes gens qui avait couçu le projet d'émanciper la nation slave. Quoique cette société s'attachât principalement a cultiver la langue slave, il paraît qu'elle avait aussi un caractère poli tique, car les principaux chefs ont éié arrêtés, La plupart d'entre eux sont Galliciens; on y compte deux employés du gouvernement. Le procès criminel est déjà instruit, et l'on est curieux d'en apprendre le résultat. On écrit des frontières de Russie, 27 juillet Le recrutement qui vient d'être ordonné augmentera l'armée russe d'environ 120,000 hommes. Si nous sommes bien informés il ne s'agit que de récomplèter l'armée et de la mettre en état de conserver ses positions en Asie, de réprimer l'insurrection de Circassie, et les déprédations des peuplades qui infestent les frontières dans l'Asie méridionale. PoPERUIOHE, IO AOUT 18 JO. A M. l'Editeur du Propagateur. Une nouvelle chaussée en communication de votre ville avec la France, par Bailleul semble projetée cependant, il paraît que Von est divisé sur la direction h donner et que Von a levé deux plans l'un par le chemin actuelVautre par le village de Locrepartie travers champs. C est dans l'intérêt généralque je me permets de vous adresser quelques réflexions si vous les jugez dignes de votre attention peut-être seront-elles utiles au public et agréables nos administrateurs. Certainementle chemin le plus courtest toujours le plus droit et souvent le plus avantageux mais dans ce cas, on doit examiner, s'il ne présente pas des difficultés ou des sacrifices trop onéreux c'est ce qui arrivera en prenant la nouvelle direction par la ferme du sieur Crabbe, où Von trouvera des ravinsdes terres marécageusesdes ponts construire et des propriétés acheter. Il ne s'agit pas de la célérité d'un chemin de fer mais d'un pavéutile aux voyageurs et spécialement l'agriculture. On nous fait espérer par la suite, un autre pavé directement sur Bailleul par Westoutre dans celle circonstanceil ré sulterait un avantage réel par un embran chement de Poperinglieau lieu dit het Loker-Comptoir, par Reninghelst on éviterait ainsi le MONT NOIR, et Von aurait une demi-heure moins de pavement a f aire dans tous les casla dis lance d'une ville Vautre est réputée la même des deux cotéscar

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 2