de Sambre et Meuse, et au i4 du même mois pour la partie située entre la Sambre et la Meuse et sur la rive droite de la Meuse; dans la Flandre occidentale, au 27 août dans la Flandre orientaleau 37 août. (Idem.) Le sieur Henri Gliysbrechl, aocien distilaleur L)iest, avait été déclaré en état de faillite ses créanciers reconnaissant les malheurs dont il avait lui même été victime, n'hésitereni pas lui accorder un concordat très favorable pour lui, et le tribunal de commerce de Louvain, homologuent ce concordatle déclara excusable et suscep tible de réhabilitation. Le sieur Gliysbrechl, parvenu meilleure fortune et jaloux de la conservation de son honneuracquitta intégralement toutes les sommes par lui dues, aussi vieut-il d'obtenir sa réhabilitation uux larmes de l'atticle 610 du code de commerce, par arrêt de la cour d^jgel de Bruxelles2e chambre en date du mois courant. Nous aimons cil^B^fait extrêmement raredaus les annales de la justice. Bruxelles a eu deux suicides déplorer depuis hier. L'épouse d'un tailleur habitant la Pulterie s'est pendue sans qu'on puisse soupçonner les motifs qui l'ont conduite Cet acte de désespoir. Un foudeur en cuivre s'est coupé la goige avec un rasoir, dans un accès de folie furieuse laquelle le rendait fréquemment sujet ses habitudes d'ivrognerie. Très-peu de personnes saveol ce que sont devenus les deux jumeaux siamois Chong et Enq. On apprendra avec plaisir qu'ils se sont fixés, pour y passer tranquillement leur vie, dans une belle feime de Trapphill, dans le comté de VVilkes. Ils sont heureux au milieu de leurs travaux agricoles ^Boston trauscript.) On s'étonne qu'ils n'en aient pas prévenu leur mère, [New-York commercial advertiser.) ANGLETS'llllE. Londres, 24 août. Le 28, ou offrira au prince Albert la fran chise de la cité de Londres. On se rappelle que passé 25 ans, le même titre a été conféré au Koi des Belges, alors le prince Léopold. La formule du serment que prête le réci piendaire indique qu'il se soumet aux lois et règlements de la cité, et promet fidélité au souverain et obéissance aux magistrats de Londres. Lors du séjour du roi des Français Boulogne une depulaliou des Anglais qui y résident est allé complimenter. S. M. Elle «tait au nombre de viogt personnes. S. M. les a reçues de la manière la plus cordiale. Elle a dit qu'elle éprouvait un grand plaisir pouvoir assurer que les affaires entre la France et l'Angleterre prennent une tournure fa- vorable,et qu'elle était sûre que rieu n'arriverait qui put donner lieu troubler la position amicale des deux pays, La députation était extrêmement satisfaite de sa réception. Voici ce que rapporte eucore le Stan dard du ao a M. Coales, riche anglais, qui venait de .céder la reine des Français Us beaux ap partements qu'il occupait VHôtel du Nord fut rencontré dans cet hôtel par Louis- Philippe qui le remercia de sa politesse. M. Coates s'écria en français Vive le roi! Vivent la France et l'Angleterre Soit entre elles la paix pour toujours A quoi Louis-Philippe répondit en s'exprimant en Anglais. Prospérité l'Angleterre et la France; paix éternelle entr'elleset tant que je vivrai entre lies paix il y aura and wile 1 livepeace between them there will be) Ces paroles de Louis-Philippe, dit le cor respondant du Standard, ont produit Boulogne uue sentation immense. Hier, une grande quantité de meubles, appartenant au prince Napoléon Louis, ont été vendus l'encan, conformément aux ordres qu'il avait laissés avant son départ. Parmi les objets de prix se trouvaient un buste de Napoléon par Canova, l'armure complète que le prince a portée au louruoi d'Eglinlon, dout ou a formé 12 lots; des bijoux ayant appartenu 1 impératrice Joséphine et la reine Hortense. Tous les objets ont été vendus fort cher, cause de la présence de beaucoup d'amateurs français. NOUVELLES DIVERSES. On écrit de Bruges, 21 août La cour d'assises siégeant en cette ville, vient, de condamner la peine de mort les nommés Charlier et veuve Scaron, condamnés la même peine par les assises de la Flandre orientale, pour fabrication de faux billets de banque. L'arrêt de celte dernière cour avait été annulé par la cour de cassation, et les prévenus renvoyés devaut les assises de notre province. - L'Indépendant et VEmancipation rap portent un bruit qui a circulé le 23en ville sur un changement de ministère en Angleterre. D'après les uns lord Willington serait mis la tête d'un nouveau ministère tory. D'après les autres il ne s'agirait que de remplacer lord Palmerston par le duc de Wellington. L'Indépendant ajoute que la première version émoue de personnes qui peuvent être bien informées, mais que d'autres pouvant l'être également bien, n'eu savaient rien et n'y croyaient pas. Du reste, on se rappelle que c'est du ministère Wellington de i83o que date l'alliance entre la France et l'Angleterre; et, d'après les journaux anglais, il y aurait eu des conférences Windsor eutre le roi des Belges, le vicomte Melbourne, M. GuizotM. le comte de Bulow et l'ambassadeur turc, que le duc de VVellingtou s'y trouvait en même temps et qu'il a eu une conférence de deux heures avec la reine. On écrit de Mons, n3 août Le 12 de ce mois, un savant naturaliste, né La Haye, qui habite le Hainaut depuis deux aus, a fait lajuration du luthéranisme. M. Descamps, curé-doyen de Ste-Waudru, vicaire-général du diocèse, lui a administré le sacrement de baptême sous condition. M. I Michot, qui avait eu l'occasioo, lorsqu'il était curé Havinne, de commencer l'instructiou religieuse du catéchisme, était le parrain et Mme de Bousies, comtesse d'Auxi de Tho- ricourt, la marraine. Après le baptême, M. Michol a célébré la messe et le néophite a fait sa première communion. Celte cérémonie, quoique laite sans éclat était des pins tou chantes. Afin d'arriver pour le départ du chemin de fer, l'estafette de Paris Bruxelles a parcouru avant-hier, la roule de Mons Tubise 6 lieues en une heure quarante et une minute. Plusieurs journaux allemands pour suivent M. Thiers de violentes diatribes. Ainsi, dit la Gazette d'Augsbourgil a fait, il y a une disaine de jours, en présence de plusieurs diplomates, la meuace d'organiser, une légion polonaise, une légion allemande et une légion italienne, et de leur faire franchir les frontières la première apparence d'une guerre, afin de révolutionner l'Europe. Je ne chercherai pas expliquer les motifs de ces expressions, mais il est certain et de notorité publique la bourse que M. Fould, banquier de M. Thiers, et M. Dosne, son beau-père, ont fait la bourse des bénéfices énormes en vendant des fonds publics avael la publication de la nouvelle du traité de la quadruple alliance; ils ont ensuite augmenté ces bénéfices en achetant avant que l'opinion publique ne fût revenue la paix. Le Précurseur du i5 août a publié un supplément qui constate un immeuse progrès dans la typographie belge. C'est une feuille imprimée avec un soin et un luxe rares, dont la première page, tirée en lettre d'or, représente un beau portrait de Bubens; Le texte décrit la vie et les ouvrages du grand peintre. Ce supplément, qui rivalise avec l'édition du Sun qui fit tant de bruit lors du couronnement de la reine d'Angleterre, sort de l'imprimerie de MM. Dewever frères, On écrit de La Haye, le 20 août On attend d'ici peu de jours les réponses du gouvernement aux procès-verbaux des sections, relatif aux treize projets de loi, modifiant la loi fondamentale. La discussion publique commencera probablement dans les premiers jours de la semaine prochaine. Un rapprocheraeul vient de s'opérer entre l'Arnhemsche Courant, l'organe de l'opposi- radicale, et les feuilles catholiques. Cette uniouaquelque analogie avec celle des libéraux et des catholiques en Belgique avant i83o, Le Tolk der vryheydjournal de Groeningue, d'une violente opposition, que le pouvoir avait voulu etoufler en jetant en prison et eu y retenant pendant six mois l'éditeur qui, échaufïé par le vin, avait, dans une maison de gaufïres, proféré des cris que la police ayait regardés comme sédi tieux, vient de paraître de nouveau. Certes le gouvernement n'a rien gagné en empêchant la publication pendant deux mois, car ce premier numéro est d'une violence extrême et va plus loin que n'est encore allé aucun journal.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 2