JOURNAL D'YPRES, O&d# N« 2301. MERCREDI, 2 Septembre, 1840. 24"'vAniH:e. S'ARVSGBBS» AJSCS]@H1GE8 ES AVS8 DIVERS. I - }S) PRIX DE L ABONNEMENT OUVERTURE ET FERMETURES DES PORTES DE LA VILLE. BELGIQUE. Il y a quelques mois, une société d'archers et d'arbalétriers l'Unions'est constituée chez M. Verschaeve sur la route de Menin. Le po tager a disparu; de chaque côté du terrain s'étend un berceau celui de droiteassez simple, paraît ne pas être achevé; mais celui de gauche est d'une éllégance, d'une coquetterie remarquables; au milieu, le propriétaire a fait dresser un grand pavillon. Sur la plus belle route qui part d'Ypres, se trouvent donc deux établissements rivaux, qui, offrent au même degré tous les agréments que l'on peut désirer au bout d'une promenade ce sont les jardins de MM. Nicaise et Verschaeve. L'un et l'autre font également des efforts, ha sardent également des sacrifices pour attirer l'empressement de leurs concitoyens. Puissent les amateurs de musique, de jeux, de délas sements, se partager entre ces agréables points de réunion et montrer la même bienveillance pour les deux personnes qui leur procurent ces plaisirs champêtres que l'on recherche avec tant d'ardeur pendant les longs jours de l'été! Le bal et l'illumination de la guinguette Nicaise ont ajouté k la splendeur de notre lermesse, VILLE D APRES. ix. n L'an 1070. Jean de Gavre, châtelain d'Ypres, et plusieurs autres députés de cette ville, sont les victimes de la fureur de la comtesse de Hainaut, veuve de Baudouin VI, comte de Flandrequi les fait décapiter k Messines. Cette petite ville est livrée aux flammes. L'an 1072. Bataille de Cassel, entre Richilde le souvenir n'en est pas encore effacé et déjà un nouveau divertissement du même genre est fixé a dimanche prochain. Hier a eu lieu l'inauguration de la société de l'Union chez M. Verschaeve. La fête a été ouverte par un concours ayant pour objet une médaille d'argent, signe distinctif de la première dignité sociale. Malheureusement, l'oiseau de la taille d'une mouche, n'a pas été abattu et la société devra bon gré mal gré, se passer d'un Roi, au moins encore pendant quelques jours. La bonne musique du huitième s'est fait en tendre et a été écoutée, avec un plaisir toujours se renouvelant avec plus d'intensité. L'ascension d'un aérostat et le tir d'un joli feu d'artifice ont a deux réprises guidé la foule dans la pâture voisine. L'illumination et le bal ne laissaient rien k désirer vue d'un tertre latérall'enceinte où se mouvaient les nombreux danseurs, au milieu de lumières vives et bigarrées, offrait aux regards un spectacle éblouissant et magique. La danse s'est prolongée fort avant dans la soirée; le temps a été on ne peut plus favorable. Les commissaires de l'Union, secondés par le pro priétaire de l'établissement ont réussi parfai tement dans leurs efforts pour rendre l'installation sociale brillante et agréable. Une affluence con- et Robert I. Les Yprois et ceux de Gand, de Bruges, Bourbourg, Furnes, Thourout, Nieuport, qui tenaient le parti du comte, s'y trouvèrent en grand nombre. Robert le-Frison y remporta la victoire et Arnould, le fils de Richilde, y fut tué. Peu après, Ypres passe sous la domi nation du comte Robert. Fulpolde de Loppins, châtelain d'Ypres, et son épouse Ramberge, ou Raiuburge, fondèrent le monastère des chanoines réguliers de Zon- nebeke. Cette fondation fut confirmée, en 1100, par Drogo, évêque de Térouane. L'an 1073. Le comte Robert, après avoir fait agrandir la ville d'Ypres, y fait construire l'église dédiée k Saint-Pierre. Il fait de même dans quelques autres villes de ses domaines. sidérable; grand nombre de dames, sans lesquelles rien n'est charmant; la joie, le contentement sur toutes les figures, ont-été pour ces messieurs des marques flateuses de la reconnaissance qu'ils ont justement méritée. Pensionnat de Langemarck. Comme on l'a très-bien dit k l'occasion de la distribution des Prix des deux collèges en cette ville, Vémulation porte partout son Jruit, et, le modeste instituteur primaire mérite aussi son encouragement. Voici, un premier exemple donné par la Régence de Langemarck. En effet, pourquoi la moindre école de village ne peut elle pas couronner le mérite k qui il est dû. Chacun n'a pas le temps et les moyens de fréquenter les Athénées; cependant plus d'un grand homme est sorti d'un petit village, Ehl pourquoi l'écolier intelligent ne reçoit il la couronne de sagesse k son adolessence, lorsque dans les institutions supérieures, on l'accorde bien k un enfant de cinq ans. Il ne sagit pas ici, d'un collège ni d'une école ordinaire de village; mais d'un Pensionnat dont la réputation est avantageusement reconnue L'an 10S8. Robert de Jérusalem, associé au gouvernement de la Flandre, par son père, Robert le-Frison, fait bâtir l'église de Saint- Martin, a l'endroit où la chapelle de ce nom se trouvait auparavant. Trente années ont h peine suffi pour achever la construction de cette superbe basilique. La peste règne a Ypres; trois mille habitants en meurent. Ce fléau a fait plus tard encore beaucoup de ravages parmi nos ancêtres, comme on le verra dans la suite. L'an 1093. Théobald, ou Thibaut I, fils aîné et successeur de Fulpolde dans la châtellenfe d'Ypres, assiste k la fondation du monastère des chanoines réguliers de Loo. JJ1 L. ce JOURNAL paraît le MERCREDI et le SAMEDI. Quatre francs par trimestre, pour la Ville, et cinq francspour toute la Belgique, franc de port pur la poste. Les insertions se paient 17 centimes la ligne; et toutes celles au-dessous de 6 lignes, 1 franc. Ouverture Du 1" au 3i Septembre, h 5 heures. FermetureDu 1" au 3i Septembre, h 8 172 heures. Ferm® définit. Du 1" au 3o Septembre, k 10 heures. Ypkes, 2 septembre. FEUILLETON DU PROPAGATEUR. V) 4 l'avant-dernière ligne de la irt page du Propagateur n° 2Î87, au lieu d'établissement, ou doit lire embellissement,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1