Etude de M RENARD, Notaire Courtrai. VILLE DE COURTRAI, Sa Majesté Léopold, 1er Roi des Belges, MOULIN A CYLINDRE vieux militaire présent a cette scène porta plu sieurs fois la main a ses yeux. La reine-mère voulant s'arracher a ce tableau douloureux renvoyait ses fillesque la jeune infante s'écria naïvement mère nous irons avec vous nous ne pouvons pas rester seule... et quand reviendrez-vous nous voir? A ce coup inattendu, la reine-mère s'évanouit. Ayant repris ses sens, elle dit a ses filles pour les rassurer qu'il reviendrait bientôt, que les person nes auxquelles elles restaient confiées méritaient toute leur confiance,. Elle leur recommanda en outre d'obéir a ces personnes comme elles obéi raient elle-même. Christine leur donna enfin le dernier adieu, le dernier baiser, les tenant toutes deux dans ses brassans pouvoir s'en séparer. Il fallut les arracher l'une h l'autre. A cet instant la reine-mère défaillit et resta si longtemps sans connaissance, qu'elle nous inspira de sérieuses craintes sur soa état. Cette scène déchirante se termina enfin. Avant de partir S. M. cédant a l'impulsion de son amour maternel, voulut voir ses enfants encore une fois. Mais craignant de renouveler leurs sanglots, elle se contenta de les regarder avidement sans les réveiller, et leur jeta ce dernier adieu Que Dieu et les Espagnols vous rendent heureuses aimez toujours votre mère comme votre mère vous aime Elle les fixa encore en pleurant.... Partons, dit-elle, avec fermeté, et elle s'éloigna. Dans le trajet de la porte royale au débar cadère du Graaelle ne cessa de pleurer. Il faut le dire, la foule l'accueillit sur son pas sage avec le respect dû son rang et h ses vertus. On écrit de Madrid25 octobre La régence Christine sera remplacée auprès de la reine Isabelle II par la duchesse de la Victoirenommée camarera-mayor et par le duc de la Victoire nommé capitaine-général des gardes du corps. Christine a laissé au général Espartero des adieux amerset les mots foudroyants qu'elle lui a adressés peu d'instants avant son départ, seront recueillis par l'histoire révoltée de la brutalité des derniers procédés de cet homme, de ce soldat (soldado) comble' par elle d'honneurs, elle lui a dit Tu n'avais pourtant pas h te plaindre de moi, pour me traiter ainsi; je t'avais fait successivement comte de Luchano, duc de Morella et de la Victoire, grand d'Espagne, la seule chose que je n'ai pas pu faire de toi c'est un gentilhomme (caballero.) On a publié ce qui suit Aujourd'hui a 7 heure et demie du matin sont parties de Valence S. M, la reine notre souveraine et S. A. R. l'infante, son auguste sœur. Elles étaient accompagnées par la régence, elles ont été saluées par une foule immense qui a suivi le cortège a une grande distance hors de la ville, faisant retentir l'air de ses acclamations et pro diguant a S. M. et a S. A. R. des témoignages éclatants d'ainour et de respect. On apprend de Rome i3 octobre, qu'en septembre dernier deux Chinois appartenant a 4 une famille distinguée sont arrivés dans la capitale du monde chrétien après un voyage d'une année. Le souverain pontife les a accueillis avec la plus grande bonté et les a admis sa table. Ces deux étrangers se sont entretenus longtemps avec le saint-père, en latin et l'ont informé des persécutions et des tortures auxquelles les chrétiens et les missionnaires sont ex posés en Chine. On écrit des frontières d'Espagne, le 22 octobre Voici les véritables causes de l'abdication de la reine régente et de son entrée en France On voulait lui donner des co-régents, et elle n'a pas voulu se mettre sous leur tutelle; on exigeait qu'elle déclarât le ministère déchu traître a la patrie, elle a répondu que ce ministère avait au contraire bien mérité du payset qu'avant de signer sa mise en accusation elle aimait mieux abdiquer et s'exiler. Voici l'extrait d'une correspondance de Constantiuopleque publie le Journal des Dé bats Sir Moïse Montefiore, accompagné de sa femme, de son médecin, de son sécretaire et d'un interprête, est arrivé avec le paquebot le Minos, amenant avec lui des habitants de Damas et de Rhodes, afin de faire la révision des accusations qui ont été portées contre les israélites dans ces deux villes, par-devant le tribunal du visir; il se propose de solliciter du sultan un liâtti—shéiifF en faveur de ses co-ré- ligionnaires. 11 est descendu dans la maison de M. Comondo, riche banquier juif, où les rabbins et tous les israélites distingués de la capitale se sont cmprésse's de lui rendre visite. Aussitôt que l'état politique de la Syrie le permettra il compte se rendre a Damas et a Jérusalem, où il se fixeras'il parvient former une espèce de république. Lord Ponsomby est allé voir M. Montefiore. On écrit du Rhin le 25au Franckjurter Journal, que la Prusse fait mettre sur le pied de guerre ses forteresses rhénanes, principalement Cologne, et que ses réserves ont reçu l'ordre de se tenir prêtes a rejoindre. On écrit de Cologne, 24 octobre La garnison de cette ville, ainsi que celle de Deutz, recevra, dit-on, un renfort consi dérable. La correspondance de Francfort de la Ga zette de Cologne annonce que les états de la confédération germanique ont unanimement décidé de compléter leur système de défense militairede manière qu'aucun événement politique ne le prenne au dépourvu. On écrit de Berlin, 24 octobre Le prince L****, ci-devant général au service de don Carlos, est sur le point de partir pour la Syrie, où il doit prendre, a ce qu'on dit, un commandement supérieur dans l'armée turque. D'autres prétendent que c'est pour organiser militairement les Druses sous les ordres du fameux émir Beschir. A ÎY ÎY O 3Y E; S —©«Sa- au oestre de la grand'place, VKE TRÈS-BELLE MAISON a deux étages, A USAGE D'HOTEL ET CAFÉ NOMME 2)3 SilTDlilŒLD» A VENDRE. Le Lundi 9 Novembre i84o, 2 heures précises de l'après-midi, audit Café du Savoyard, Maître RENARD, Notaire Courtrai, ce commis par octroi du tribunal de première instance de Courtrai, procédera, par devant Mr le Juge de Paix compétentavec les for malités prescrites par la loi du 12 Juin 1816, h la vente publique par licitationavec gain de Mise-a-prix, dudit bien dont la désignation suit Une très-belle Maison a deux étages, usage d'Hôtel et Calé, nommé le Savoyard, avec son fonds d'héritage, située au centre de la Grand'Place en la ville de Courtrai, et faisant le coin des petites halles, tenant du levant a Mr Vandale-Bekaertdu midi a une cour de la Grand'Garde, et du couchant et du nord h la Grand'Place. Ce bel établissement est composé de belles caves de grande chambreplace d'entrée salle de billard, et cuisine au rez de chaussée, d'un grand et petit salonet de deux cham bres a coucher au premier étage; de quatre chambres a coucher au second; et d'un vaste grenier où se trouve eucore deux chambres a coucher. Ledit établissement est occupé par M' Henri Rousselle, et l'acquéreur pourra entrer en occupation au i5 Septembre i84i. Pour avoir communication des conditions et tous autres renseignemens relatifs cette vente, s'adresser audit Notaire RENARD, rue de Lille n° 22 a Courtrai. (2) BINGIIAM YOENG, breveté de POUR UN a moudre la drèciie j Auteur de plusieurs Ouvrages sur la Brasserie s Fabricant de Machines h vaguer dans la Cuve Matière Mashing Machinesde Pompes qui, par un système nouveaudonnent beaucoup d'eau en dépensant peu de force; de tourailles en fil de fer tissu, qui joignent une grande solidité h l'avantage de sécher le grain en économisant le combustible et de tout ce qui a rapport a la Brasserie, soit qu'il s'agisse d'en construire une nouvelle, soit simplement d'in troduire des améliorations dans une ancienne; lesquelles améliorations et constructions, il prend sur lui de diriger et de surveiller. Courtrai i84o. Chez monsieur Simoens-Deslooore, brasseur, h Courtrai. (2)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 4