D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS ET NOUVELLES DIVERSES.! N° 2418. SA1IEDI, 5 Décembre, 1840. 24me Année. u FEUILLETON. BIS mWÎECSS, Nous apprenons que M. Henri Brouc- kere, gouverneur de la province d'Anvers, et membre de la chambre des représen tants, etc., épouse M"e la baronne Eugénie de Waha, de Bruxelles. La famille de M"e de Waha, appartient la société la plus distinguée de la capitale; son père, feu M. le baron Henri-Charles-Hyacinthe-Xavier de Waha, avait épousé la fille de M. le chevalier Guillaume-François-Emmanuel- Marie de Burbure de Wezemheek, qui fut un des principaux membres de l'adminis tration de la ville de Bruxelles sous l'em pire, et l'un des fondateurs les plus zélés de l'établissement pieux connu aujourd'hui sous le nom de refuge des Ursulines dans la même ville. Le mariage sera célébré Woluwe-St-Pierre, près de Bruxelles, le 21 de ce mois. (Organe des Flandres.) Il y a en ce moment l'église des Augustines une exposition du musée ro main (peint sur verre), contenant des vues des principales villes, par le célèbre Ser- vandoni, père. Le sénat est convoqué pour le mer credi 9 de ce mois, deux heures. Le travail d'examen des sections de la chambre des représentants est très- avancé. Les sections centrales se réunissent quotidiennement et tout porte croire que la discussion du budget de la dette publi que, que suivront immédiatement tous les autres budgets, commencera lundi pro chain. Hier, on a terminé dans les sections l'examen du budget de la guerre les rapporteurs sont MM. Braband, de Puydt, A. Rodenbaeh, Manilius et Mast de Vries. LE PROPAGATEUR, .31 Ce Journal paraît le MERCREDI et le SAMEDI. L'a bonnement est de 4 fr. par trimestre pour la Ville, et 4 fr. 5o pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Les insertions se paient 17 centimes la ligne. Affranchir les lettres. qmumooo.ooomnnmumaa-aa a£^ASLA&JLASlAaJLOJLSUlJlJi.lP YrRES. ^/Ûo. S'Scfc/ecU cfx (EWpagateuir. Monsieur, Vous avez annoncé par la voie de votre journal l'ouverture d'un concours d'arith métique. J'en conclus avec confiance que vous ne refuserez point une place dans vos colonnes la présente, que je destine rendre public le résultat d'une lutte scientifique, qui honore la fois le talent du modeste amateur qui l'a ins tituée et le zélé qu'il déploie pour faire naître ou développer le gout d'une science dont L'uti lité est de tous les jours. Le nombre des concurrents n'a pas toutefois rempli le vœu du sieur Debrouwermeunier hors la porte de Dunherque. Il s'attendait recevoir la solution des problèmes au moins de la part de tous les jeunes gens qui fréquentent le Pannen-Huis. Voici les noms des concurrents MM. Bouc- haerl; Crapet, employé des douanes Charles Leurs, d'Ypres: Vandenameele et Vlaminch, instituteurs Wetsteen. Le sieur Debrouweraprès mur examen, proclama M' Vandenameele vainqueur, comme LA FLEUR Qu'elle est belle la (leur qui, du sein des ruines, Du voyageur ému vient frapper les regards! Sur cette vieille tour, dont les débris épars Couvrent au loin le flanc de ces collines, Brille son disque d'or, comme au printemps nouveau, Un rayon de soleil qui luit sur un tombeau "Vierges! cueillez la rose aux couleurs purpurines, Je préfère la fleur qui croît sur ces ruines. Fleur de la solitude! honneur des monumens! Toi seule viens parer les débris éloquens De ces marbres brisés par la fureur des âges; Sur ces créneaux détruits par les vents, les orages, Tu braves les autans, ayant résolu la première question multiplica tion de 5 fi. 17 sols 8 deniers par idem) de vingt-sept manières différentes. (1) Le sieur Crapet ayant opéré de sept manières et inséré deux moyennes proportionnelles entre 8 et 27 obtint le second prix. Le jeune Leurs captiva l'attention du public en traitant la première question avec une luci dité remarquable il a mérité les applaudis sements de l'assemblée. Le calme étant a peine ramené, il déclama des vers de sa composition en l'honneur du président Debrouwer. J'ose croire, M' l'éditeur, que le public, qui voit avec intérêt ce qui tend un progrès une amélioration quelconquevous saura gré de cette insertion; de plus tous les amis de l'ordre verront avec plaisir que les cabarets trop souvent théâtres de querelles et de dé bauche, se transforment ainsi, en quelque sorte en maisons d'éducation. Agréez mes sentiments les plus parfaits. (1) Le correspondant est prié de soumettre ces solutions l'éditeur du journal. Et ta tige remplit ohaque fente que creuse De sa faulx envieuse, L'inexorable temps. Ta racine s'étend sur ces vieilles murailles. Où, dans ces jours de combats merveilleux, Les Dunois, les Bayard et tous ces vaillans preux Entassaient autour d'eux d'immenses funérailles. Dans la plaine déserte a cessé tout le bruit, Sur la colline verdoyante Les feux ne jettent plus leur clarté vacillante Dans l'ombre de la nuit, Toi seule, au lever de l'aurore, Parais plus imposante encore Dans ces lieux où tout est détruit. Et vous, cénobiles pieux, Pourquoi cesser ces chmls religieux Qui faisaient retentir la nef de l'abbaye? Ils ne répondent pas... Noa... leur troupe endormie Sous les dalles du chœur repose pour toujours; Dans le clocher muet la olombe établie Couve paisiblement le fruit de ses amours; Mais de ta fleur, l'éclat mélancolique, Orne encor ces débris du faste monastique. Du rossignol plaintif bientôt la douce voix Ne viendra plus charmer le silence des bois; Dans nos bosquets jaunis, déjà la pâle automne, De ses dernières fleurs a paré sa couronne. Le lys, au front d'argent, Élève avec noblesse Son calice éclatant L'œillet est fier de sa richesse, La rose avec orgueil étale ses couleurs; Encor quelques instanset de toutes ces fleurs Qui décoraient hier ces côteaux, ces prairies, Il ne restera plus que des tiges flétries; Et toi, modeste fleur, quand sous les doigts du temps Qui détruits toute chose, S'efFeuilleront l'œillet, et le lys, et la rose Qui, nés daus un jour de printemps, Versaient leur doux parfum sur les plaines voisines Tu brilleras encor debout sur ces ruines. Céleste View.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1