D AFFICHES, ANNONCES, AVIS ET NOUVELLES DIVERSES. S#4/ N» 2420 24me Année. i y y .va- S taire universelle. Voulant, estdans son testament Que sa fortune est em ployée aider des jeunes gens pauvres faire de bonnes études, et s'ouvrir une carrière honorable. La succession de cette dame se composait de 80,000 100,000 fr. environ, et l'Université de France a été mise en possession de son legs. 11 s'agissait hier d'une réclamation la charge de la succession; elle n'a point été admise. C'est décidément, le 10, que l'affaire de Mme Lafarge sera apporté et plaidée la cour de cassation. Le conseil municipal de Cherbourg a adopté diverses mesures pour les hon neurs rendre aux restes de Napoléon. Au jour fixé pour le transboixlement, M. le maire, la tête du conseil municipal et de la garde nationale, partira de l'Hôtel de Ville pour aller déposer sur le cercueil de l'empereur, et au nom de la ville de Cherbourg, une couronne de laurier et de chêne, en or, sur la banderolle de laquel le sera inscrite l'inscription suivante A Napoléon-le-Grand, la ville de Cherbourg reconnaissante. Une demande sera adressée au ministre dans le but de faire réserver, dans la décoration du mausolée l'Hôtel des Invalides, une place pour la couronne votée par la ville de Cherbourg. La place du Rempart, agrandie de toute l'espace nouvellement conquise sur la mer dont jouit Cherbourg (comme des terrains de la Mielle et de la Divette), en vertu d'un décret impérial, portera, compter de ce jour, le nom de Place Napoléon. Le cerceuil d'acajou qui renfermait les trois premiers et qui a été remplacé par ceux que le gouvernement avait expédiés de France, a été partagé, comme relique, entre les commissaires .et les officiers de la Belle-Poule. L'accueil fait Cherbourg au corps de l'empereur Napoléon a été touchant et fait le plus grand honneur aux sentiments français qui ont toujours animé cette excellente population. YPRES. V La troupe équestre, sous la direction de Mr LUSTRE, est arrivée hier en notre Ville. Sept voitures et trente chevaux forment son équipage. Le personnel se compose de sujets très-distingués parmi eux se trouve, paraît-il Mr B. J. Franconi. Ils ont été précédés ici par les suffrages des Journaux de Bruxelles et de Mons. JUSTICE. TRIBUNAL CIVIL. Audience du II Décembre. La cause des médecins Hammelrath et Lannoy d'Ypres contre la famille Mayeur de Menin, est connue du public. On sait qu'elle tendait obtenir le paiement d'ho noraires assez élevés pour avoir traité, dans le cours de sa dernière maladie, un confrère appartenant cette famille. Des enquêtes ont eu lieu une plainte en faux témoignage a été portée dans le but d'at ténuer les dépositions. La chambre du conseil a décidé qu'il n'y avait pas lieu suivre. Des tentatives de conciliation ont été faites, un peu tard il est vrai, mais elles sont demeurées infructueuses. Enfin, par jugement de ce jour, le tribunal, pour des motifs, trop longs reproduire, mais dont le principal est que l'intention de soigner gratuitement leur confrère de la part des demandeurs résulte évidemment des faits de la cause, a débouté ces derniers de leurs prétentions et les a condamnés aux frais et dépens de l'instance. Les frais surpasseront probablement le principal des demandes. La cause n'est pas sujette appel. On écrit de Bruxelles 10 Décembre. Le roi sera, dit-on, de retour samedi de sa terre d'Ardenne; il assistera le soir de ce jour au concert de M. Vieuxtemps. Le roi de Sardaigne vient de faire remettre M. Walken une médaille en or, son effigie, d'un grande module, avec cette inscription De litteris bene merito typograplio Augusto Walhen. Un Te Deum solennel sera célébré en l'église des SSt-Michel et Gudule, le 16 de ce mois, l'occasion du 50e anniversaire de la naissance du Roi. Le Roi Léopold est né Cobourg le 16 décembre 1790). Des places seront réservées aux autorités civiles et militaires. FRANCE. Les préparatifs pour la fête funèbre avancent avec une grande rapidité et dans quelques jours il nous sera permis de don ner le programme complet de cette im posante cérémonie. Les dispositions sont prises pour que le cortège commence se mettre en marche de Courbevoie ou plutôt du pont de Neuilly. Là commencera l'im mense haie de troupes et de gardes natio nales qui s'éteindra jusqu'à la porte des Invalides. C'est au milieu de cette inom- brable quantité d'uniformes que marchera nonlechar funèbre, mais le char triomphal qui portera les restes de l'empereur. Si lous les anciens militaires exécutent leur projet, remplissent leur promesse, nous verrons bien certainement une sorte d'étal- major de l'ancienne armée derrière le cerceuil. Autour du chef de la nation armée marcheront les réprésentants des corps qui l'ont accompagné dans tontes les contrées de la terre. Ce sera certes 1111 spectacle pompeux et dont l'étrangeté ne frappera qu'un moment les regards. Une cause appelée ces jours derniers la cour royale a mis en lumière un legs remarquablefaitilydouzeansàl'Université. MUe Guilbert, épouse divorcée en pre mières noces de M. Gruner, gouverneur du duché de Berg, ambassadeur de Prusse en Saxe, et en secondes noces de M. Alex- androwitz de Barkow, conseiller d'état de Prusse, est décédée Paris, en 1828, lais sant un testament olographe par lequel, malgré sa qualité d'étrangère, elle insti tuait l'Université de France pour sa léga- LE PROPAGATEUR' y l'A Ce Journal paraît le MERCREDI et le SAMEDI. L'a bonnement est de 4 fr- par trimestre pour la "Ville, et 4 fr. 5o pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Les insertions se paient 17 centimes la ligne. (Affranchir les lettres. a g a g as a B.majLtajULft PARIS, 9 DÉCEMBRE.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1