D AFFICHES, ANNONCES, AVIS ET NOÏJVELLES DIVERSES. C0-. y y.s. N° 2423. MERCREDI. 23 Décembre, 1840. 24me Année. FEUILLETON. La troupe équestre développe succes sivement de nouveaux et de plus admira bles moyens. Le nombre des spectateurs s'accroit dans la même proportion. Le désir d'assister ces brillants exercices l'emporte sur l'appréhension d'une ath- mosphère rigoureuse que l'on parvient difficilement tempérer par les charbons ardents qu'il a été permis d'introduire dans la salle. Les demoiselles Lustre ré pandent beaucoup de charmes sur les soirées du Cirque. On aime le travail périlleux de M1"" Aubert. L'éloge de MM. Désiré, Casimir, le Polonais, de celui qui joue l'hercule, etc. sont dans toutes les bouches. Nous ne prétendons pas que l'on y verra des tours autres que ceux qui se font dans tous les manèges, mais il nous paraît qu'on les exécute avec plus de goût et de précision. La reproduction de sou venirs historiques, tels que Fernand Cortez la veille d'Austcrlitz, excite l'enthousiasme du public/Sauf la bonne saisonMr Lustre réunit tout ce qui doit contribuer la réalisation de recettes encourageantes. Nous publions la lettre suivante sous la protestation formelle que 7ious en laissons toute la responsabilité son autexir. Sc^i/cui (Ac fPtopatjateutr. Monsieur, JUSTICE. ïMauniiiL (BOsaiBCiraDïiîîsai, XV. LA SOEUR DE CHARITÉ. M——J—/il LE PROPAGATEUR, -'o7*v i£ 3 *A r'$ f I Ce Journal paraît le MEHCKEDÏ et le SAMEDI. L'a bonnement est de 4 fr- Par trimestre pour la Ville, et 4 fr. 5o pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Les insertions se paient 17 centimes la ligne. Affranchir les lettres. qoooooooo2aatii.flfl.aa aaoaaaaa AAîaA AAîAAAAflJiftaAAjilB TPRES. 11 s'est passé Dimanche dernier un fait qui devrait nous faire rire de la sottise et de l'absurdité du règlement de la société de la Concordes'il ne nous donnait de l'humeur contre les rédacteurs de ce petit chef d'œUvfe. Un officier du S*™6 régiment, un officier qui le mois dernier se trouvait encore parmi les membres de la société dite la Concordearrive de sa nouvelle garnison pour assister A la soirée musicale du vingt de ce mois. 11 se présente, ne se doutant pas que l'entrée du sanctuaire lui était fermée. Le suisse (comment diraije?)l'arrête et réclame le prix fixé par le règlement oui, le prix d'entrée, et c'est un officier du 8rrae régiment, dont la musique égaie la soirée, qui sans cette musique ou celle du régiment d'artillerie serait une soirée muette et déserte; c'est uu officier qui paie mensuellement un jour de solde pour subventionner cette musique, et on lui ferme la porte comme on ne le ferait pas dans toute autre société, de quelque ville que ce soit, de la Belgique, un olficier de notfe armée. En vérité, les auteurs dit règlement ont ap pliqué sans discernement cette société civile et militaire le beau nom de Concorde lorsqu'ils rédigaient une dispo sition qu'on ne sait comment qualifier mais qui certainement est ridicule et n'aura d'autre objet que d'éloigner les officieM d'une semblable concorde. Les législateurs de cette société, trop coufiants sans doute dans leurs moyens, auraient bien dû prendre la peine de consulter les règlements des sociétés établies dans d'autres villes, ils auraient appris, non pas blesser les officiers, mais leur faire l'accueil bienveillant qui leur est dû, ou du moins leur rendre justice. BRIS DE CLOTURE. L'objet de toute législation se réduit deux points principaux les personnes et les pro priétés. Ce sont des centres autour desquels gravitent les efforts constants de l'humanité pour réaliser le sentiment inné du juste et de l'injuste. Les lois civiles tracent les rapports des personnes entr'elles et garantissent les droils de celles-ci aux propriétés; la loi pénale sanc tionne ces mesures régulatrices. C'est un résultat L'an 1161, le jour de Saint Laurent Thierri d'Alsace et son fils Philippe, se trouvant Ypres, cèdent les terres de Reninge Reningensem qui étaient en friche, ceux qui voudront s'y établir et les rendre a la culture. Ces princes promettent d'y faire hatir une Eglise. Il existe un document de cette concession faite en présence de Guil laume de Passchendaele Henri de Moorslede Wautier de Voormezeele, Baudouin de Comines, Drogon d'Elverdinglie et autres. L'an 1162, au mois de Février Guillaume, châtelain d'Ypres et seigneur de Loo, meurt au monastère, de ce nom où il s'était retiré il était petit fils du comte Robert I, dit le Frison. Il avait fait quelqnes largesses audit monastère, ainsi qu'a celui de Saint Bertin,h Saint Orner. L'an n65, grande mortalité Ypres, suite de la famine résultée de la pénurie septénaire des céréales. J.-J. L. étrange et merveilleux qu'il y ait encore ça et la dans le monde des êtres dont la vie s'écoule entre un autel et le lit d'un malade? N'est-ce pas chose admirable, dites-moi, qu'il y ait encore parmi nous de jeunes filles qui, par piété sincère, re noncent librement aux joies de la terre pour aller embrasser un crucifix, pendant que la corruption, l'impiété ou l'indifférence sont devenues le par tage des humains? Et ce sont des femmes qui donnent cet exemple au monde, elles qui semblent faites pour ne traverser la vie qu'en souriant; ce sont elles qui portent les couronnes d'épines! elles dont le font n'aimerait se parer que de couronnes de fleurs! La femme, qu'on dit vive, légère, ca pricieuse, inconstante et d'une perpétuelle mobi lité, la voila donc tantôt au pied de la croix, sérieuse et dans un recueillement immobile, priant pour l'homme coupable, priant pour vous et pour moi, taDtôt autour d'un lit, pieuse et empressée, cherchant, a force de soins et d'amour religieux, calmer les maux d'un pauvre malade; et cela n'est point l'ouvrage d'une heure, d'un jour, d'une semaine c'est tout une vie passée dans le sanc tuaire et dans l'asile des malheureux. Pour l'homme aui aiii. VILLE DTPRES. L'an 1145, Sybille d'Anjou, comtesse de Flandre, fait, pendant l'absence de son époux Thierri d'Alsace, ajouter quelques fortifications a celles qui entourent la ^ille d'Ypres, afin de la rendre en état de résister aux attaques de Bau douin, comte de Hainaut, qui de concert avec le roi d'Angleterre, avait conspiré contre Thierri d'Alsace. L'an 115r, ce prince se rend a la Terre-Sainte, Anselme d'Ypres, châtelain de cette ville, ac compagne le comte, h la tête de cinq cents habitants qui s'étaient croisés Anselme portait le drapeaux des Yprois. L'an 1160, les habitants d'Ypres obtiennent du comte l'exemption du droit de ton lieu sur leurs marchandises a Bruges. ajLflflJLiflJlflflJULflflAfliJO Tandis que les croyances s'en vont, et que la foi manque toutes les âmes, ne trouvez-vous pas

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 1