NOUVELLES DIVERIT jmïiîcQsatLâtsË- dans l'arrondissement, et domicilié Brux elles. M. de Baillet qui est dans toute la force et l'activité de l'âge, joint un esprit droit et élevé et une véritable indépen dance, les traditions de famille les plus honorables. Gendre du duc de Basano, il a eu pour père le général de La Tour, propriétaire en Autriche d'un régiment de son nom, dont la bravoure était prover biale. Madame sa mère est encore aujour d'hui un modèle de bienfaisance et de manières élégantes. Nous croyons donc que le choix <ios électeurs de Philippeville ne rencontrera aucune opposition. Le conseil communal de Bruxelles doit être convoqué pour jeudi prochain 51 décembre, pour la réception des trois membres nouvellement élus, et la presta tion de serment des échevins. Le 19 de ce mois, une jeune fdlc de Ganshoren qui portait son ouvrage Bruxelles, en reçut 10 francs. A son retour, vers les trois heures de l'après-dîncr, elle fut attaquée sur la route par un individu masqué qui lui déroba les 10 francs, après l'avoir terrassée et si fortement maltraitée qu'elle doit encore garder le lit. On dit que le malfaiteur est arrêté (Commerce.) Une vieille servante, âgée de plus de 80 ans, qui était par charité depuis plus de 27 ans chez un aubergiste de Vet qui s'était cependant retirée il y a quelques semaines dans une chambre part, dans un village non loin de là, avait, durant le temps qu'elle était chez le Sr F...., dont elle possédait ton te la confiance, fait chasser grand nombre de servantes pour cause de vols qui se répétaient plus que souvent. Cette malheureuse avait toujours le secret de faire retomber les soupçons de son maître sur d'innocentes victimes. Comme elle servait déjà celui-ci depuis si long temps, il ne songea jamais la soupçonner; il la croyait incapable d'un tel trait. Enfin cette semaine-ci, la malheureuseson lit de mort, a avoué être l'auteur de tous les vols commis chez le Sr F.:., et le lieu où elle les avait déposés. Effectivement on a retrouvé dans sa dernière demeure la plus grande quantité des objets disparu depuis si longtemps et qui avaient causé le déshonneur de plusieurs honnêtes filles. FRANCE* Le Droit annonce qu'un commissaire de police s'est présenté hier dans le domicile d'un ouvrier teinturier nommé R..., et y a saisi plusieurs brochures républicaines. Un mandat d'arrestation était lancé contre R...qui a été incarcéré au dépôt de la Préfecture. Celte mesure se rattache l'affaire Darmès. L'année dernière, M. de Quélen avait autorisé les curés de Paris dire la messe de minuit huit clos. Mais cette an née le nouvel archevêque a ordonné qu'elle fût célébrée le jour même de la Noël, G heures du matin. Une affiche a été placardée dans toutes les églises pour annoncer cette décision de M. Affre. Le 15 décembre, pendant qu'on cé lébrait le service funèbre dans l'église des invalides, M. l'archevêque de Paris crut remarquer que, près du trône où se tenait le roi, étaient trois abbés dont le maintien n'annonçait pas qu'ils fussent très-versés dans la science du culte divin; des soup çons lui vinrent bientôt dans l'esprit. Le costume de ces trois abbés était du reste parfaitement orthodoxe rien ne leur manquait, pas même une belle et large tonsure. Le prélat ayant fait part de ses soupçons qui de droit, un commissaire de police vint prier les trois abbés de le suivre hors de l'église. Ceux-ci ne firent aucune résistance, ils montèrent dans un fiacre avec le commissaire de police, et, sous bonne escorte, ils furent conduits dans les hôtels qu'ils disaient habiter et où l'on devaient prendre informations sur leur compte. Là il fut constaté que les trois faux abbés, que l'on avait pris in petto pour des régicides, étaient des persones fort honorables, qui ne s'étaient permis ce déguisement que pour avoir la facilité de pénétrer dans l'église des Invalides et pour assister la solennité des funérailles de Napoléon. Nos trois abbés ont immé diatement été mis en liberté. Un nommé Macquart a encore été arrêté hier, rue des Noyers-St-Jacques, comme compromis dans l'affaire Darmes. On lit dans le Facteur de la Corèze du 22 décembre Ap rès le prononcé de l'arrêt de la cour de cassation qui rejette le pourvoi de Mm0 Lafarge, on assure que Mme Garat a été se jeter aux pieds de la reine pour la sup plier d'épargner la captive de Tulle les angoisses de l'exposition. On espère que la clémence royale fera droit aux instan ces d'une famille si généralement estimée. La légataire universelle de M"10 de Feuchères est la jeune Sophie de Thanaros, âgée de douze ans seulement. C'est la fille d'un ancien capitaine au 11e léger, qui avait épousé une cousine germaine de M",e de Feuchères. EOOPDAG VAN SCIIOONE BOOMEN 23 ÏDÏ1MUGÏÏ3. TARIS, 28 DÉCEMBRE. L;adjadication des travaux d'établissement de la section de Mouscron a Tournai qui devait âvoir lieu le 3o décembre courant, l'hôtel du gouvernement provincial, a Bruxelles, est remise au mercredi, 27 janvier prochain. Avant-hier, a 4 heures, après avoir subi de nouveaux interrogatoires devant les con seillers commissaires de la haute-cour militaire, le major Renardcommandant le camp de Beverloo, et le lieutenant Hubain, adjudant de place audit campont été écroués en la mai son de sûreté aux Petits-Carmes, sous mandat de dépôt. On écrit de Maestricht, q4 décembre On apprend que le très-révérend M. Paradis, doyen de la cathédrale de Ruremonde, est nommé vicaire-général dans le Limbourg néerlandais, avec le titre d'évêque in partibus hermeniense» le siège du vicariat sera a Ruremonde. On écrit de Paris, 28 décembre Hier, les marins des éqwipages de la frégate la Belle-Poule et de la corvette la Favorite, qui ont escorté jusqu'h Paris le cercueil de l'empereur Napoléon, sont partis de l'École militaire, ayant a leur tète Mgr le prince de Joinville, leur commandant, qui les a conduits dans la salle des maréchaux. S. M. a daigné accorder la même distinction a M. l'abbé Coquereau, chargé d'accompagner le corps de l'empereur Napoléon depuis Sainte- Hélène. Dans l'audience d'hier de la cour d'assises, M. l'abbé de Lamenais, après que son défenseur avait terminé sa réplique, a lu d'une voix très faible un discours entendu au milieu du plus profond silence. M. Ferey, président de la cour, a résumé les débats avec une remarquable im partialité. Le jury est entré en délibération a 7 heures et demie du soir et n'en est sorti qu'a 10 heures un quart. M. Pagnère a été acquitté. M. de Lamenais a été déclaré coupable sur toutes les questions, et a été condamné h un an de prison et a 2,000 fr. d'amende. On rapporte, dit le Times, que la cour de Fronce a refusé d'adhérer a l'invitation des alliés d'arrêter ses armements en donnant deux raisons pour ce refus i° L'Europe est encore dans un état trop peu stable; 20 la disposition actuelle des esprits du peuple français ne permet pas de suspendre les préparatifs militaires. EXTRAORDlh' AIRE Op Maendag i5en January i84i ten 12 uren s'middags precies op het gars der hofstede competeerende aen mynheer François Delanghe, gcbruikt by de vveduwe Joseph Vandelannotle, gelegen te Poperingbe in St-Jans Hagebaerthoek, langst de ReniDghelst straete, op eenen kleenen afstand van de stadzal'er gehouden worden openbare venditie van i5i koopen extra seboone groote Iepen- Abeelen- Eyken- Esschen- en

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 2