AFFICHES, ANNONCES, AVIS ET Mil HUES DIVERSES. N« 2433. 24me Année. FEUILLETON. (1) Tarten trotserea défier, braver. (1) Floers crêpe. 'A «T r Y*t* %r OUjUUUljLiULSUAJLSUlJULJLSLJUULSLSlîLSLiLSLaj!^^ Les louables efforts de MM. les commis saires de la société royale de S'-Sébastien ont obtenu un succès justement mérité. Il a été reconnu que le mode de distri bution aux pauvres, suivi précédemment, entraînait de graves abus. Nous approu vons le parti qu'on a pris d'y remédier en versant le produit des souscriptions, dé duction faite des dépenses bien entendu, dans la caisse du bureau de bienfaisance. De cette manière les plus nécessiteux par tagent le secours, et la nourriture de l'indigent ne devient pas l'objet d'une scan daleuse spéculation. Le concert et le bal ont pleinement et entièrement satisfait le monde nombreux que la salle avait peine contenir. Malgré l'affluence peu commune, il n'y a pas eu le moindre encombre, le plus léger désordre. Rien n'est venu altérer la joie pure et calme qui a régné toute la nuit sur la fête. La variété dans les amusements, et la variété dans l'assemblée elle-même pro duisent un effet séduisant et magique. N'est-ce pas un beau spectacle en effet que celui d'une réunion, ou le luxe des riches brille coté de la simplicité' gracieuse de la toilette bourgeoise, tour tour écoutant d'harmonieux accords, qui la plongent dans une rêverie extatique; et se livrant avec un heurenx abandon au plaisir chaleureux et enivrant de la danse? Et l'idée qu'il doit résulter de là au moins un léger soulagement aux misères humaines n'est-elle pas consolante? Le concert a été charment. MM. Deppe, De Smits et Verhille, y ont déployé leurs rares moyens. MmeIweinset Melle Moltzberger ont chanté d'une manière admirable. Leur voix limpide, moelleuse, étendue et flexible a inondé le public de sensations délicieu ses. Ces dames ont un mérite qu'on ne rencontre pas quelquefois chez les artistes consommés pour apprécier leur talent, il ne faut pas être musicien; leur chant part du cœur et tous les cœurs le com prennent. MeUe Moltzberger a très-bien rendu le grand air de Lucie de Lammer- moor; mais notre plume est incapable de retracer les émotions tendres et mélanco- liques que le morceau exécuté par Mra9 Iweins a produites dans l'âme des assis tants. Personne peut-être n'a pu se dé fendre d'un frisson d'attendrissement, et une larme a relui dans l'œil de bien des femmes, chaque fois qu'elle a répété ce passage si vivement senti et si passione- ment exprimé ah! laissez' moi pleu rer!... Nous n'avons jamais entendu une chanteuse qui articulât les paroles aussi distinctement que Mme Iweins. Nous ne pouvons finir sans exprimer le vœu que la société de S'-Sébastien multiplie ses fêtes, sans néanmoins les prodiguer. Si nous l'osions, nous conseillerions ces MM. d'en donner quatre par an deux en été et deux en hiver, dont l'une resterait au bé* néfice des pauvres; les trois autres suf firaient couvrir tous les frais et ne tomberaient pas la charge des sociétaires. On écrit de Bruxelles, 26 janvier M. van de Weyer, notre ambassadeur Londres, en congé Bruxelles, ne doit, dit-on, retourner son poste que vers la fin de cet hiver. Un arrêté royal du 31 décembre porte qu'à l'avenir la franchise de port sera attribuée la correspondance réci proque, sous bandes et contre-seingsqui Ch. Ledeganch. ODE. LE PROPAGATEUR, Ce Journal paraît le MERCREDI et le SAMEDI. L'a bonnement est de 4 R. par trimestre pour la Ville, et 4 fr. 5o pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Les insertions se paient 17 centimes la ligne. Affranchir les lettres. YPRES. 1 Tcoer 1 Een needrig hart, van reine zede, Is 't geen er by den Hoogsten gelt; De traen der onschuld strekt tôt bede, Voor hem die haere zuchten telt. Wat baet, wanneer uw ziel in nood is, Dat gy ten outer (x) offers brengt, Als uwe hand van bloed nog rood is, Van schuldloos bloed, door u geplengd (2) Als ge, ontrouw, tegen Gode zondigt, En zyne goedbeid loont met kwaed; Als gy de waerheid niet verkondigt, En vvees en weduw' schreien laet? Als goud en schatten op te zoeken Alleen uw ziel genoegen geeft; Als ge u door gansch de streek hoort vloeken, "Waer gy tôt straf der menschheid leeft? Gelooft gy, men kan God bedriegen, Gelyk ge menschen zyt gewendj En meent gy, als uw lippen liegen Dat hy niet gansch uw boezem kent? Gy woudt uw' broeder graeg (1) doorsteken, Gy moordt hem staeg (2) door haet en nyd, En waegt het nog tôt God te spreken, En meent dat hem uw dienst verblydt Ellende en is dit Godes leere, Ontwydt gy dus zyn kerk door schyn? Versier uw hart ter zyner eere! Daer wil hy aengebeden zyn. Vergeef uw' vyand, min uw' broeder En hebt gy gansch uw pligt gedaen, Val dan in 't stof voor d'Alhehoeder, En bid hem in der waerheid aen &Z^SLStSLZSiZ!L!iSUi3JIJtJiSLSLSiStS Vergeefs is 't, dat gy op de altaren En bloem- en reukwerk zamenmengt, Als ge aen den heer der legerscharen Geen zuiver bart ten offer brengt Vergeefs is 't, dat in gouden luisters Het waslicht 's hemels sterren tart (i) Hy ziet door 't zwarte floers (2) des duisters Tôt in het diepst van s'menschens hart! Gesteente en zyde en zilverwerken, Zyn nietig stof in 't 00g van God. Slechts de onschuld kan de bede sterken, En eerbied voor zyn hoog gebod. (1) Outer -- altaer. (a) Plengen storten. (1) Graeg grelig, liebzuctitig. Staeg 1- gestadiglyk.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1841 | | pagina 1