D UniHtS. ANNOSCKS, AVIS ET Mil I[LUS m N° 2435. MERCREDI, 3 Février, 1841. 24me Année. FEUILLETON. TPRES. La société de rhétorique des Langhoirs Victorinnen Poperinghe, qui a été cou ronnée dans plusieurs concours, donnera très - prochainement une représentation dramatique en langue flamande dans la salle de spectacle de notre ville. NOUVELLES DES INONDATIONS. PROMENADE. FRANCE. Le ministère vient d'expulser de l'école de Châlons les 60 élèves qui ont été re connus les plus coupables dans la dernière révolte que nous avons annoncée. Ces 60 jeunes gens ont été gardés, jusqu'au mo ment de leur départ de Châlons, dans un des bâtiments militaires de cette ville. La couronne d'or portée par la ville de Cherbourg l'empereur Napoléon, et qui doit être déposée sur le mausolée im périal, est arrivée récemment de Paris Cherbourg. On écrit de Lille, 30 janvier Il est enfin décidé que notre gouverne ment va s'occuper de la continuation du LE PROPAGATEUR, Ce Jourual paraît le MERCREDI et le SAMEDI. L'a- boonement est de 4 fi*, par trimestre pour la Ville, et fr. 5o pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Les insertions se paient 17 centimes la ligne. Affranchir les lettres. SS.SL23JLSlSj$ ;®<2ess» D'après nos renseignemens les eaux de l'Ysère, continuent a baisser lentement. l'écluse de la Fynlele elles ont monté h 2 mètres 2 centimètres au-dessus de la côte ordinaire d'été, maintenant elles sont encore a 1 m. 82 c. Qu'on s'imagine que le i4 Janvier, il y avait a peine assez d'eau dans la rivière, pour la navi gation des bateaux a vide, et que dans la nuit du i4 au i5, les habitans de Stavele et d'Elsen damme étaient contraints de fuir de leurs habita tions. L'eau était montée h ce dernier endroit, jusqu'au-dessus de la chaussée. Dans la journée du )5, et la nuit suivante, l'écroulement du Pont-Levis d'Elsendamme était aiLaaiUUJUUUUUL!UL2JLOJUl^ C'était au mois de juin, au déclin d'un beau jour, A l'heure où malgré soi l'on prie, A l'heure où souvent on oublie Tout... oui tout... excepté l'objet de son amour! Et les jours heureux de sa vie!... Le soleil en glissant derrière l'horizon Sur les vergers, sur le chaume rustique, Sur le sommet du sgmbre mont Afrique, Versait encor les feux de son dernier rayon Et sa lueur mélancolique. Ici, de la cité, les hauts clochers noircis Se dessinaient sur la montagne: Ici la riante campagne Mêlait son vert naissant avec le rocher gris Et la forêt qui l'accompagne. Ces sons de l'Angélus mourant avec le jour, çe doux calme du soir, cette brise embaumée, craindre, a cause des masses énormes de glaçons, dont il était continuellement heurté. Vis-à-vis le cabaret den Treurtniet, en aval de Fyntele, les glaçons formaient comme une diguetout h travers le lit de la rivière, et les prairies nommées de Broehen; ce qui obstruait considérablement le libre cours des eaux. Monsieur le conducteur des ponts et chaussées Van Praet s'était rendu sur les lieux, et avait déjà organisé tous les moyens convenables, pour préserver le Veurenambagt de toute inondation néanmoins les jours suivans, on fût obligé de faire sonner le tocsin dans les communes environ nantes Aussitôt des milliers d'habitants sont accourus, avec de la paille, du foin, et d'autres matériaux nécessaires pour la conservation de la digue, contre les ruptures dont le danger était imminent. Malgré tous les efforts; l'inondation d'une dixaine de communes telles que Pollynchove Loo, Nieucapelle, etc., etc., était inévitable, si Mr l'ingénieur Forret n'eut imaginé, de faire une coupure dans la digue près de Nieuport, au moyen de laquelle les eaux de l'Ysère, s'écoulent dans les canaux de Plasschendaele et de Furnes'desorte que, pour le moment, il y a quatre déversoirs par lesquels ces eaux se rendent dans la mer. Grâce cette ingénieuse conception, et aux soins cons- tans de cet ingénieur et de monsieur Van Praet pour préserver la diguede toute dégradation Tout jetait l'infini dans mon âme oppressée! Triste et doux souvenirs accouraient tour-à-tour Et refouler mon sein et remplir ma pensée! Sur l'herbe, devant moi, se jouaient mes enfans, Orphelins presqu'avant de naître! Sentiront-ils jamais peut-être Qu'il manque un guide leurs pas chancclans, Un guide qu'ils n'ont pu connaître! Moije rêvaisle front appuyé sur ma main Je me ressouvenais des beaux jours de ma vie! Fleur éclose au matin, avant le soir flétrie! Illusion d'un jour... d'un jour sans lendemain! Dans les pleurs, dans le deuil, hélas! ensevelie... Je me ressouvenais des temps pour moi si courts, Ces temps de mon heureuse enfance, Et ceux de mon adolescence, Où je priais le ciel d'accorder de longs jours A notre amour, ma constance. Je fus heureuse enfin, disais-je en soupirant A celui que j'aimais je fus sept aus unie Sept ans!,.. Puis, de la mort apparut le génie r notable, on a l'espoir fondé, que le Veurnambagt seraencore cette foissauvé de l'inondation. Toutefois, les dégâts sont jusqu'à présent assez considérables; notamment sur le territoire de Staveleoù la moitié de la commune est sous les eaux. y Il faut espérer que le gouvernement accordera les fonds nécessaires, pour fortifiée les digues et améliorer l'écoulement des eaux dencette rivière, qui, sans cela, causera, quelque/jourdes^àpm- mages irréparables; et qui, depuis quelques années, paraît être négligée, faute des fonds nécessaires. PARIS, 1er FÉVRIER. II faut vous séparer, dit-il en rugissant; C'est vivre assez dans la même patrie. Il n'est plus! et je vis!... La tristesse, le deuil, Voilà donc cet espoir qui berçait ma jeunesse! Ce déclin de nos jours plein de charme et d'ivresse! Le voilà, ce beau soir... il est sur un cercueil! Ce soir promis ma vieillesse Cependant, si c'est là que doivent s'écouler, Les tristes jours, Seigneur, qui me restent encore, Soumise tes décrets, c'est toi seul que j'implore; Et les funestes coups dont tu veux m'accabler, le les bénis, je les adore... Oh! que ton culte saint est pour les malheureux Une ancre de salut dans les maux de la terre! Oui? mon Dieu! tu reçois ma fervente prière! Car tu m'as consolée!*.. Ah! réponds mes vœux! Dieu puissant, en qui seul j'espère!... Quand je te dis Seigneur, prends pitié de mon fils, Qu'jl soit bon, vertueux, qu'il ait un sort prospère, Que de ses jeunes sœurs il devienne le père! Daigne le protéger! Ah! si tn le bénis, Il esf encor d'heureux jours pour sa mère?...

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Le Propagateur (1818-1871) | 1841 | | pagina 1