D'AFFICHES. APONCIS, AVIS (T NOUVELLES DIVERSES. s «StxSi N« 2454. SAMEDI, 10 Avril, 1841. 24me Anijée. FEUILLETON. m/ eAjUUL&JULSL3LjUtfiJUAJLfi.jLiUl&jULfiJljLSJ fl.H-C B.MJLISLA2JLSISISL8JISI& A l'occasion de la Fête, le Propagateur ne ■paraîtra qu'une fois la semaine prochaine. BELGIQUE. ypres, 10 avril. Une distribution de prix aux élèves de l'école militaire du 8me régiment aura lieu après-demain deux heures de relevée, au local de la Caserne, an dix, sur l'es planade. Messieurs les officiers du corps prési deront naturellement une assemblée où l'amour dé l'étude, la culture de l'intel ligence, qui contribuent tant rehausser l'état militaire, recevront des encourage ments et des récompenses. La musique du régiment se fera entendre. On conçoit qu'une société d'amusement serait impossible ou qu'elle n'atteindrait que difficilement son but, si elle ne Plusieurs de nos abonnés nous ayant té moigné le désir de voir insérer dans nôtre feuille les articles contenus, il y a peu de temps, dans un autre journal de cette ville, concernant les bâlimens de Cancien Évêché, etc., etc., nous nous faisons un dévoir de ne pas différer l'accomplissement de leur souhaits, en transcrivant successivement le texte de ces articles; d'autant mieux que nous sommes résolus d'emprunter des autres journaux im primés Ypres ou ailleurs tout ce qui y sera mentioné au sujet de l'utilité ou de l'agrément de vette ville. Remarques relatines l'ancien (Êoêcljé. voulait s'aggréger que des éléments par faitement homogènes. Mais en même temps, et par une conséquence naturelle, chacun comprend que, pour assurer son avenir, elle a besoin de trouver dans son sein la force de conserver l'équilibre entre ses différentes parties, de maintenir au tour d'un centre commun des individualités qui se repoussent. Cette force n'est rien que la volonté du plus grand nombre, vo lonté qui doit se produire avec énergie mais avec justice. Sans cette condition essentielle, il n'y aura jamais de société durable. La Concorde chancelle, parce qu'il n'y existe aucune majorité, ou que cette ma jorité abdique ses droits au profit de quel ques personnes qui ont .conduit jusqu'ici les affaires sociales d'après leurs propres caprices ou d'après les caprices de leurs amis. D'ailleurs cette compagnie ne se lavera jamais de sa tâche originelle. Qu'est-elle en effet si non un assemblage sans choix de tout ce qui était capable, vers la fin de 1838, de payer la somme de quinze francs? De là cette divergence de vues, cette im possibilité de s'entendre sur quoi que ce soit, cette apathie qui tolère tout, jus qu'au désordre; qui ne réprime rien, pas même les outrages que le corps social en tier reçoit de la part de quelque membre. C'est encore ce qui explique la démarche dont nous avons parlé dans notre précé dent numéro. En ce qui concerne les bals et les concerts, la Concorde est loin d'a voir accompli ses brillantes promesses; il ne lui est plus permis même de déguiser qu'elle ne saura point répondre l'attente générale. Ainsi on la place dans cette al ternative ou d'admettre exclusivement aux réunions journalières ou de voir se retirer .peut être un grand nombre de members. Il est facile de prévoir quel parti l'on prendra. On fléchira devant les exigences qui s'élèvent; mais comme les fonds sont empoyés sans distinction, d'après l'art. 22 du règlement, on continuera danser et s'assembler pour entendre la musique, sans les membres exclusifs des réunions journalières, malgré eux et leurs dépens. On fera disparaître les journaux mesure i—jfcA. V LE PROPAGATEUR, Ce Journal paraît le MERCREDI et le SAMEDI. L'a bonnement est de 4 fr. par trimestre pour la Ville, et 4 fr. 5o pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Les insertions se paient 17 centimes la ligne. Affranchir les lettres. La dissidence d'opinions existante, aujourd'hui, parmi la partie notable des habitants de cette Ville, provient de l'espoir erroné, dont on s'est longtemps bercé, d'obtenir le rétablissement de l'ancien Evêché d'ÏPRES. Sans cet espoir, qui, d'ailleurs, n'a jamais été appuyé d'aucune espèce de probabilité, l'Autorité communale eut, sans doute, dès l'instant que la Ville eut acquis la pro priété de cet immeuble, donné, a cette propriété, la destination qu'exigeaient les règles d'une bonne administration, jointes an maintien des intérêts précuniaires de la Ville. Si l'on demande qu'elle devait être cette desti nation, et quelles étaient les résolutions qu'eût dû prendre l'autorité compétente, la réponse paraît simple et péremptoire; la voici L'honneur et la dignité d'une Ville, ancien chef-lieu de provin ce et de diocèse, exigeaient, impérieusement, qu'on conservât, au bâtiment provincial de l'Ëvêché, sa qualification de Palais; et, cette fin, il n'y avait d'autre moyen que de le convertir en Palais de Justicevu qu'aujourd'hui Ypres ne possède pas d'établissement auquel on donne le nom de Palais (le local d'un collège ne pouvant être réputé Pa lais le tribunal n'a pas de Palais, puisqu'il est logé l'auberge de la Chdlellenie le tribunal a bien une salle d'audience, salle des délibérations, greffe, bureaux, mais il n'a pas de PalaisOn devait prendre une pareille décision, en même temps prononcer que l'immense jardin attenant au principal bâtiment, serait réduit a un quart de son fonds; Que les trois autres quarts seraient vendus, par parties, h condition de bâtir huit ou dix maisons, du côté du Marché au bois, d'après les plans et alignements approuver par la ville; Que la façade extérieure dudit bâtiment serait découverte par la démolition du mur de clôture de l'avant-cour du côté de la rue de S'-Martin, et par la démolition du couloir de séparation entre ledit bâtiment et le cloître de Sl-Martin; Que les remises, en face du Palaisseront également vendues an profit de la Ville, pour être converties en maisons d'habitations, aussi d'après les plans et alignements h consentir avec l'Administration. De cette manière, la Ville, tout en s'étant procuré un grand bénéfice pécuniaire, eut doté la Ville d'un tout nouveau quartier,où se trouveraient i° le Palais de justice; i" la Bibliothèque communale; 3° la Place du Cloître S'-Martin; 4° le couvent des Clarisses; 5" plusieurs maisons liant le couvent et la rue de S'-Martin de telle sorte, qu'un passage direct aurait été établi entre la Petite-Place

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Le Propagateur (1818-1871) | 1841 | | pagina 1