SCHOONE HUIZINGEN,
TRlS-BELlE FERIE
âllilSIl»
pare en Sardaigne. Le rôi Charles-Albert
a résolu d'y abolir les droits féodaux, et il
s'est rendu dans l'île pour aplanir les voies
cette mesure, qui doit avoir des résultats
très-importants pour les sujets sardes.
Erve, Landinge en den Grond van eenen
Kalkoven,
TE KOOPEK.
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zondér pagtprestatie te moeten betaleu; al ge-
staen en gelegen binnen het dorp van Rous-
brugge gemeeute Haringhe, ter noordzyde van
de Merkt en zuid iegens den Yzervaert.
Den kooper zal van ailes in gebruik komen,
behalve van den grond van gezegden Kalkoven,
met eersten January l842 en'er zal aen hem
gemak van betaling des koopprys worden toe-
gestaen.
De verkoopvoorwaerden en eigendoms titelen
berusten ten kantoore van den notaris GHEWY
te Yeurne met deze verkooping gelast, en verders
aile inlichtingen te bekomen by dén notaris
DECOCK te Watou. (1)
Plus 3,2oo francs pour la valeur des bâtimens
et des arbres.
Art. 2. Une partie carrée de pré, propre h
devenir grasse-pâturéde la grandeur de 3 hec
tares 35 ares 64 centiares.
Mise prix 10,000 francs.
Art. 3. Une partie de pré, aussi propre
a être convertie en grasse-pâture, de la con
tenance de 1 hectare 09 ares 27 centiares.
Mise prix 4,000 francs.
Ces trois parties ensemble de 8 hectares 58
ares 98 centiares.
Mise prix 29,100 francs.
Plus 3,2ôd francs pour la valeur des bâtimens
et des arbres.
Art. 4. Une partie de labour de 2 hec
tares 39 ares 90 centiares.
Mise prix 6,000 francs.
Art. 5. Une idém de un hectare ares.
Mise prix 3,000 francs.
Art. 6. Une idem de 1 H. 79 A. 3o C.
Mise prix 8,030 francs.
Ces deux dernières parties ensemble de 3 hec
tares 36 ares 3o centiares.
Mise prix 15,600 francs.
Art. 7. Une partie de labour de 1 hectare
61 ares 55 centiares.
Mise prix 6,000 francs
Art. 8. Une idem de 1 H. 11 A. i5 C.
Mise prix 5,000 francs.
Art. 9. Une idem de 70 ares 20 centiares.
Mise prix 1,300 francs.
Ces deux dernières parties ensemble de 1 hec
tare 81 ares 35 centiares.
Mise prix 5,000 francs.
Art. 10. Une partie de pré faucher de
84 ares 70 centiares.
Mise prix 2,000 francs.
Art. 11. Une partie de labour de 1 hectare
66 ares 70 centiares.
Mise prix 4,000 francs.
POT- EN PANNE BAKKERY
MET DE DA.ER MEDECÀEHDE
STAENDE EN GELEGEN TE ROESBRCGGE,
OPENBÀER
Zaterdag îS*" Mey i84i, om 3 uren na-
middag, in d'herberg bewoond by Jacobus
Loncke binnen het dorp van Ronsbrugge, zal
in eene zitting by Instel en Overslagopen-
baer te koopen gesteld worden
Een Huis bestaende in verscheidene plaetsen,
gebouwd in steen en gedekt met pannen, be-
nevens eene Houtlogie, Peerdestal, Schure, Han-
gaerden, Pot-Oven en Klytmolen, al ten dienste
van Pot- en Panne Bakkery, gebruykt door
Edouardus Bekaert die'er het Pot- en Panne
Bakken uitoefent, alsmede ûog een ander Huis
ten twee woonsten gebouwd gelyk het voor-
gaende, gebruikt door Pieter Huyghebaert, en
de hoeveelheid van 4g aren 91 centiaren Erve
bestaende in bebouwden Grond, Hovenierhof,
Landinge en in den Grond van eenen Kalkoven
toebehoorende aen den heer Louis Ruyssen, die
daer aen pagt heeft tôt eersten JaDuary i85y,
NOMMEE HET CROOT-WATERGOED
A VENDRE EN MASSE OU EN PARTIES,
SITUÉE A TPRES
A une distance de quelques minutes de la porte
de Lille, Vembranchement des pavés de
Lille et de Kemmel.
Elle est composée de Grasses-Pâtures, Près,
Verger, Terres Labourables et Jardin Potager,
le tout d'excellente qualité et d'un seul bloc,
contenant 28 hectares 08 ares 06 centiares,
aboutissant auxdits pavés, aux propriétés de
MM. le vicomte Du Parc, Marquette-Hille
Annoot, Boudry, Carmes Déchaussés, et aux
fortifications de la ville elle est composée
comme suit
Art. 1". Le lieu-manoir, verger, potager
et pré contenant ensemble 3 hectares g4 ares
07 centiares.
Mise prix 13,100 francs.
regarde et me montre sa fille. Quel regard quel
geste! 6 mon fils! ils m'épouvantent encore! Et
alors, ils me firent une impression telle, que je
sortis en courant, de la chambre, de l'hôtel, de
Paris, poursuivi, e'crasé par l'expression de cet
œil qui me maudissait, reproche vivant qui s'atta
chait a moi pour devenir un long remords
La voix du général avait faibli depuis quelques
instans, il s'arrêta tout a coup. Auguste, profon
dément e'mu, voyait Jenny dans Pauline, et fré
missait de sa confiance en l'avenir. Au bout de
quelques minutes, M. Delanoue reprit, mais sa
voix n'avait plus d'accent, sa parole était distraite,
comme si, après la mort de Pauline, rien ne datait
plus pour lui.
Il faut achever, mon fils, l'heure s'avance, Jen
ny va venir, et ma triste histoire n'est que pour
toi. Les trois mois qui suivirent cette affreuse jour
née, n'apportent que confusion et douleur ma
mémoire. J'étais alors dans la ferme de mon père,
entouré de tout ce que son amour pouvait imaginer
de soins tendres et éclaires; quand je pus l'enten
dre, il m'apprit que M. de Sauve avait quitté la
France, emmenant sa femmemourante et reprenant
volontairement son exil* Pont moi, dont l'intelli
gence était ébranlée, que la solitude tuait, dont
l'âme ne se calmait un peu que par un travail forcé
du corps, malgré les larmes de ma mère, je m'en
gageai, peu soucieux de gloire, mais désirant la
mort pourtant je n'obtins pas ce bienfait du
hasard; fruit de mon désespoir, la témérité inouie
qui me jetait au milieu des chances les plus péril
leuses, passa pour du courage, et fut récompensée
par un avancement rapide, dans l'armée de cet
homme dont la grandeur croîtra de siècle en siècle,
comme un prodige qu'on n'avait jamais vu, et
qu'on ne reverra jamais. Au bont de quelques an
nées, une blessure assez grave me retint long-temps
h Paris. Ce fut cet époque, que je connus ta mè
re, mon Auguste, je l'aimai sans doute, son âme
douce et tendre compâtit si bien aux souffrances de
mon âme malade, mais mon amour pour Pauline
fut unique et demeura en moi, comme le culte im
périssable que nous vouons a Dieu. J'ai eu depuis
bien des douleurs et des joies rares dans ma vie,
j'ai perdu mon père, ma bonne mère, je t'ai reçu
dans mes bras, dans mes bras aussi est expirée mon
excellente femme, en confiant sa nièce Jenny a
mes soins; mais de toutes ces impressions, que mon
cœur pourtant a reçues bien profondes, aucune n'a
effacé celle que ma faite de dernier regard du père
de Pauline.
M. Delanoue n'ajouta aucune réflexion morale h
son récit, la pâleur et les larmes d'Auguste lui ré
pondaient de l'effet qu'il avait produit, et comme
il le pressait tendrement sur son cœur. Jenny, cu
rieuse et souriante, se montra a l'entrée du sentier.
Le déjeuner n'est pas encore sonné, dit le
général en la menaçant du doigt.
Déjà deux fois, mon oncle, mais quoi donc
vous occupait si fort, que vous n'avez pas entendu?
Elle embrassa son oncle, et tendit sa joue Au
guste, qui tout foisonnant encore de ce qu'il venait
d'entendre, y déposa du bout des lèvres un baiser
si froid, si différent de ceux de la veille, que la
pauvre petite le crut fâché contr'elle, et lui dit d'un
ton qui tenait du reproche et de la prière
Eh mon Dieu, que t'ai-je fait
Rien, je t'assure, dit M. Delanoue en souriant
malgré lui, allons déjeuner.
Oui, la leçon avait été profitable pour Auguste,
et, s'il se trouva encore seul avec sa cousine, si ses
baisers furent assez tendres pour ne plus affliger
Jenny, il n'avait pas cherché l'occasion, il l'avait
seulement saisie, et ce fut sans doute pour récom
penser sa prudence et sa sagesse, que M. Delanoue
crut convenable d'avancer de six mois le mariage
de ses enfans.