IlllSâS, *"SS flBl» llAfÏICHES, ANNONCES, AVIS ÏT NOUVELLES DIVERS No 2498. SAMEDI, II Septembre, 1841. 25me A BELGIQUE. On dit que Mr Denys, principal du Collè ge S-Vincent de Paul est nommé directeur du couvent des Dames Anglaises et qu'il aura pour successeur M" Nonckele Pourquoi n'ouvre-t-on pas au public le passage par la cour de l'ancien palais épiscopal; puisqu'il a été décidé par le conseil communal que les murs de clôture seront abattus? Dans le cours de la semaine le géné ral Langerman est venu faire l'inspection des troupes. Il a logé l'Hôtel de la Châ- tellenieetplusieursjoursdesuitela musique militaire lui a donné des sérénades. Il y a aujourd'hui assemblée générale YUnion. L'ordre du jour porte, entre autres 2° Modification au règlement con sistant en l'admission de MM. les officiers de la garnison, comme membres effectifs, sans ballottage et sans payement du droit d'entrée Un duel au pistolet a eu lieu diman che matin entre Menin et Ilalluin, entre deux officiers qui s'étaient pris de querelle au camp de Campiègne l'un était le baron de Noë, capitaine de hussards, fils du comte de Noë, pair de France; l'autre un sous-lieutenant de cavalerie. Les deux combattant sont arrivés, chacun de son côté, dans une chaise de poste attelée de quatre chevaux. Le baron de Noë a eu l'avanl-bras affreusement fracassé et a dû rester en traitement Halluin. Le sous- lieutenant, qui n'a reçu qu'une blessure légère au côte droit, est reparti pour le camp immédiatement après le combat. On lit dans l'Annonce de Bruges L'on vient de découvrir dans notre église cathédrale, des tombeaux qui sont décorés sur les côtés, de dessins magnifiques et que l'on croit devoir appartenir au 12me siècle. Tout fait augurer qu'ils sont les lieux de repos de quelques grands per sonnages. On assure que les marguilliers se sont assemblés ce midi, pour aviser aux moyens de les enlever. Nous ne connaissons pas le résultat de leur délibération, mais il nous semble qu'il serait désirer dans l'intérêt des arts et de l'histoire, que cette opéra tion put se faire. Nous avons vu ce matin messieurs l'abbé Carton et le peintre Picqué, visiter ces tombeaux auxquels ils prêtaient toute leur attention. Nous tâcherons de tenir nos lecteurs au courant des opérations qui doivent suivre une découverte aussi intéressante. Par arrêté royal du 31 août, un sub- sidede 4,000 fr.est accordéà l'abbé Carton, directeur de l'Institut des sourds-muets et des aveugles Bruges, pour pourvoir aux besoins de l'enseignement dans cette insti tution, pendant l'année courante. Le 6 courant, sept heures du soir, la voiture de la Messagerie Vanden Berghe, de Roulers, contenant 5 personnes, a versé Rumbeke. Un seul des voyageurs s'est légèrement blessé la tête dans sa chute. On écrit de Gand, 8 septembre Un soldat du 8e régiment de ligne en garnison en cette ville, s'est brûlé la cer velle dimanche passé. On ignore la cause de ce suicide. Hier, un ouvrier voulant arrêter hors la porte de Courtrai, un chariot lourdement chargé, l'une des roues lui a écrasé la cuisse. On écrit de Courtrai, 7 septembre Hier la police a opéré l'arrestation de deux individus très bien mis et qui ont immédiatement été conduits en vigilante au parquet du tribunal civil, d'où après un court interrogatoire, on leur a fait prendre le chemin de la prison. On se perd en con jectures sur les motifs de cette étrange arrestation, qui s'est opérée sans qu'on ait appris l'existence de quelque crime ou délit récemment commis dans nos envi rons. A en croire le bruit public, ces deux individus auraient été vus dans divers endroits; ils sont consus d'or et couverts de bijoux de grand prix. On les aurait si gnalé la police comme de très grands malfaiteurs qui auraient commis quelque grand vol ou une escroquerie des mieux étoffées. Chronique.) LE MARCHÉ AU POISSON. LE PROPAGATEUR, Ce Journal parait le MERCREDI et le SAMEDI. L*a- bonnement est de l\ fr. par trimestre pour la Ville, et 4 fr. 5o pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Les insertions se paient 17 centimes la ligne. Affranchir les lettres. 07TV o~ 0 (T oTïnr'ïnnnririnnrs*T6 000 0 o<fooTbao'o 0 0 0 <ro~0 0 000 0© Ypres, 11 Septembre. 4 (sens ET FIS.) Concernant le local destiné anx séances des égards je substituerais au trappes lourdes et infor mes d'aujourd'hui, un vitrage ou croisées de forme spéciale (par exemple, en éventail) digne d'un emplacement où pour l'utilité publique se réu nissent un nombre déterminé de nos estimables concitoyens. En ce qui touche le lit de la minque il conviendrait qu'il fût formé d'un pavement de grès taillés, ou de bonnes briques blanches ov rouges, posées de champ, dans du bon mortier; que ce lit offrit une surface légèrement inclinée, vers le centre du pavement, duquel centre on trouverait un tuyau découlement des eaux, destinées aux fréquents écurages qu'exige une pareille construction. Il importerait en même temps que l'administra tion municipale s'occupât immédiatement du réta blissement du superbe couronnement de la porte méridionale de la place du marché dont nous parlons couronnement qu'un crime de leze-civi- lisation, perpétré jadis, k fait disparaître. Cet intéressant ornement se composait d'un écussion en grande dimension, aux armoiries de la cilé d'Ypres. Cet écusson grandiose avait pour supports deux dauphins, dont les têtes étaient gracieusement posées sur la base servaient d'ap pui h l'écussion tandis que les corps des cétacés remontaient onduleusement le long de l'enca drement ovale de l'écusson jusqu'au fleuron de l'extrémité supérieure des armoires. Ce monograme du magistrat et du peuple Yprois formait en legende latine, la partie infé rieure de l'ornement monumental. Comme l'autorité municipale ne peut s'occuper assez tôt d'un travail propre a effacer de la mémoire l'acte de vandalisme que nous signalons, tout porte a croire qu'on re verra au premier jour au faite de la porte méridionale de notre Marché au Poisson l'antique croix au double rayon, que les preux Yprois joignirent jadis aux lauriers par eux cuillis daus les plaiues de la sainte palestyne. Et nos magistrats a l'effet de prouver qu'eux aussi savent suivre la voie du progrès de l'époque»

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1841 | | pagina 1