il devra retourner Java. Une société
d'amateurs lui a donné une sérénade pour
fêter le retour de ce compatriote.
HOLLANDE*
Un extrait des procès-verbaux des séan
ces d'une des sections de la seconde cham-
bae, se livrait l'examen du budget des
affaires étrangèrer pour 1842, porte ce qui
suit, relativement des charges diploma
tiques confiées par la Hollande, plusieurs
Belges
La quatrième section doit déplorer que
Ton continue de confier des Belges la
défense des intérêts des Pays-Bas au de
hors. Elle exprime de la manière la plus
expresse le vœu qu'on lui fasse savoir si
tous les Belges restés au service des Pays-
Bas ont accepté clairement et irrévocable
ment la qualité de Néerlandais?
FRANCE.
Nous trouvons ce soir dans le Messager
les déclarations suivantes
l8 L'auteur de l'attentat du 13 ne se
nomme point Pappart, comme il l'avait
dit au premier moment. Il a déclaré se
nommer Quénisset (François); il est né le
21 septembre 1814, Selles (Haute-Saône),
arrondissement de Lure. Son père se
nomme Jean-François et sa mère Mar
guerite Marey.
2° Il est faux que cet homme ait ja
mais servi dans le 17e léger.
3" Il est faux qu'il ait jamais servi sous
les ordres de M. Levaillant. Il ne le con
naît pas.
Il résulte de renseignements pris aux
bureaux de la guerre, que Quénisset s'est
engagé, le 11 novembre 1832, dans le 158
léger. Le colonel de régiment était M. Par-
chappe, et le lieutenant-colonel M. Gachot.
Le capitaine qui commandait la compagnie
dans laquelle se trouvait Quénisset était
M. Guérin.
M. le lieutenant-colonel Levaillant n'a
jamais servi dans le 15e léger.
En 1835, le bataillon dont Quénisset
faisait partie étant Romans (Drôme),
celui-ci fut traduit devant le conseil de
guerre, le 11 août, pour insultes et mena
ces envers son caporal, et rébellion envers
la garde qui le conduisait la salle de
police. Il fut condamné cinq ans de
boulet. Sa peine fut commuée de deux ans
d'abordet d'un an ensuite. Il ne lui res
tait plus que quelques jours subir lors
qu'il s'évada de Belle-Croix où il avait été
envoyé.
Arrivé Paris le 26 novembre 1837,
Quénisset y a toujours été domicilié de
puis d'abord, rue de Bercy, 55; ensuite
barrière de Bercy, et enfin rue Popicourt
58.
C'est depuis cette époque seulement
qu'il a pris le nom de Pappart; il a été
condamné sous ce nom six mois de pri
son, le 28 mars 1840, par le tribunal de
la Seine, pour voies de fait.
Une circonstance qui peut servir
rassurer les esprits, c'est que, malgré les
révoltes des départements et les émeutes
de Paris, la rente est en hausse depuis
plusieurs jours, et a encore monté le 16.
Le Courrier Français, après avoir cité
les articles de la Gazette de France, de la
Mode et du Moniteur parisien relativement
aux bruits qui avaient couru sur le duc de
Bourdeaux, ajoute
Malgré ces nouvelles venant de deux
côtés forts différents, nous n'hésitons point
faire connaître, d'après des informations
que nous avons lieu de croire exactes, que
les douleurs nerveuses dont on parle
étaient si poignantes, qu'il a fallu défaire
l'appareil dans lequel le membre fracturé
était contenuet qu'on a découvert alors
les traces d'un abcès dont le caractère a
vivement alarmé les hommes de l'art qui
soignent le jeune prince.
Des rassemblements ont recommencé
hier, quelques misérables ont même essayé
de tendre des cordes dans la rue S'-Martin
sur le passage de la garde municipale
cheval; mais ces cordes n'ont pas résisté
au choc qu'elles ont reçu et n'ont pas
amené les malheureux résultats qu'on en
attendait.
Nous ne savons quel est le but de ces
rassemblements; jusqu'ici ils n'ont eu
d'autre résultat que de faire un tort im
mense une foule de petits marchands
détaillants qui se voient dans la nécessité
de fermer leurs boutiques la chute du
jour. Une pareille circonstance n'est pas
de nature augmenter le penchant du
commerce de Paris pour messieurs les
républicains.
On lit dans le Journal du Havre du 16
Le navire la Ville-de-Rouen, arrivé ce
matin de Rio-Janeiro, nous apporte la
nouvelle d'un sinistre événement la suite
duquel un de nos baleiniers a eu le bon
heur de sauver la vie 180 Anglais.
Au moment où la Ville-de-Rouen appa
reillait de Rio, le baleinier Roland, du
Havre, entrait dans cette rade; il avait
fait en mer la rencontre d'un bâtiment
dont les signaux imploiraient un prompt
secours. Ce navire, dont le nom est resté
inconnu, avait le feu son bord; il allait
la Nouvelle-Hollande, chargé d'un grand
nombre de passagers, et déjà le danger
était si pressant qu'il nécissitait l'abandon
du navire. Le Roland avait recueilli tout
son monde, équipage et passagers, et
venait le déposer Rio-Janeiro.
ALLEMAGNE.
La Gazelle d'État de Prusse annonce que
l'empereur de Russie est arrivé Varsovie
le 9 septembre où il est descendu au palais
de Lazienski. La Gazette dit qu'il y a reçu
le plus brillant accueil, et que le soir la
ville a été brillamment illuminée.
Le roi de Prusse vient de faire pré
sent de 1,000 thàlers la ville de Bonn,
afin qu'elle puisse héberger dignement les
philologues et les instituteurs allemands,
qui y tiendront cette année leur quatrième
assemblée.
On mande de Berlin la Gazette
dtAugsbourg
On va prochainement promulguer ici
une loi, qui causera quelque sensation.
Les seigneurs justiciers, qui ont l'adminis
tration de la justice criminelle, en même
temps que de la justice patrimoniale, sont
subsidiairement tenus de faire face aux
frais des procédures, dirigées contre des
individus insolvables. Ils trouvent ce
fardeau trop lourdsans vouloir toutefois
renoncer leurs droits de juridiction. La
loi qui va paraître mettra ces frais la
charge de l'état.
La Gazette de Cologne dit, d'après une
correspondance de Berlin, qu'il y a lutte
de politesse entre l'empereur Nicolas et le
roi Frédéric-Guillaume.
Le premier veut absolument venir sur
prendre son parent en Silésie tandis que
le roi est décidé aller voir l'empereur
Varsovie, et a, dans un ordre du jour,
fait part aux troupes de cette intention. De
hauts personnages, dit le correspondant,
prétendent que dans l'entrevue des deux
monarques il sera question de la situation
politique actuelle de l'Europe et de l'ave
nir de l'Orient.
La reine de Prusse a dû quitter Breslau
le 15 pour se rendre Ermannsdorf, et L.
M. se rendront ensuite Dresde.
On écrit de Rome, 7 septembre
Le Diario continue donner des détails
sur le voyage du saint-père
Le 3, Spolette, sa sainteté a daigné
visiter la fabrique de draps du comte
Pianciani, qui fait vivre une grande partie
de la population. La saint-père a félicité le
comte de la saine direction de cet établis
sement, et des marques de la munificence
pontificale ont été laissées aux ouvriers.
Dans la soirée, il y a eu, comme la veille,
illumination générale.
Le lendemain, S. S. s'est mise en route
LA HAVE, 20 SEPTEMBRE.
PARIS, 20 SEPTEMBRE.
FRANCFORT, 19 SEPTEMBRE.