400 kil., plus le dixième par les frontières
de terre; le fer, 18 fr. 75, 27 fr. et 57 fr.
50 les 100 kil., idem, le droit augmentant
en proportion de la diminution d'épaisseur
des barres introduites.
L'Église de S-Pierre, le Jubéles Orgues
2
KERMESSE DE LANGEMARCK.
le mardi mat de cocagne.
le mercredi tir ad berceau a la société de
saint-sébastien.
carroussel aux anes le jeudi.
Bruxelles, 1" Octobre.
Il paraît que le Roi l'intention de
visiter une dernière fois avant la clôture
l'exposition des produits dé l'industrie
nationale. Le nombre des actions prises
pour le tirage au sort dépasse déjà huit
mille.
On lit dans le Modérateur de Mons
Nous nous doutions bien qu'il y avait de
l'exagération dans le bruit qui a couru, et
que nous n'avons répété que comme un on
dit, que M1" Ve De Gorge-Legrand porterait;
dater de lundi prochain, le rabais sur le
prix de ses charbons 40 p. c.; aussi nous
empressons-nous de donner place dans nos
colonnes la réclamation ci-dessous qui
nous a été remise ce sujet t
M. le rédacteur du Modérateur, n'ayant
sans doute en vue que la vérité, aura la
bonté d'insérer l'article suivant dans son
plus prochain numéro
M™* veuve De Gorge-Legrand n'avait
fait subir qu'une baisse moyenne d'environ
10 p. c. sur les prix réels des charbons
avant la fermeture de la navigation.
Toutes les sociétés anonymes sons
le patronage de la Société de Commerce
ayant ajouté cette baisse nne réduction
d'environ trois pour cent sur deux quittés,
M"* veuve De Gorge-Legrand s'est bornée
mettre ses prix au niveau de ceux de ses
concurrents.
Le lendemain de l'arrivée dit roi de
Prusse Varsovie, il y a eu grande parade
du premier corps d'armée, fort de 30,000
hommes. Le roi, en uniforme de généra]
La majestueuse éle'gance de cette Église se
développe a mesure que les grands travaux d'ern-
belissement tirent vers leur lin. L'achèvement
en sera complet, tout l'indique, avant le com
mencement de l'hiver. 11 ne restera plus qu'a
y donner le dernier poli, après quoi la belle
Église pourra reprendre cette propreté, cette
netteté par les quelles elle se distinguait avant
l'entreprise de la grande œuvre de sa restauration.
Cependant il reste encore yn point sur le quel
messieurs les ordonnateurs des travaux paraissent
arrêter leur attention. C'est le vitrage gigantesque
remplissant dans son étendue l'arceau en ogive
qui forme la partie postérieure du jubé et des
orgues.
Ce vitrage offre en effet tel qu'il existe en
ce moment, de bien grands défauts.
Le premier est sa grandeur démésurée, hors
de toute proportion avec l'emplacement des
orgues, de sorte qu'il produit un effet tel que
le dessus du jubé ne paraît pas avoir la moitié
de son étendue réelle et effective.
Le second provient de ce que les carreaux
de vitres sont diaphanes au lieu d'être mats
ou dépolis, de façon qu'ils laissent voir tous
les objets de l'autre côté du vitrage; et qu'en
dirigeant de l'intérieur de l'Église, la vue vers
le jubé on y rencontre une confusion telle
que jubé, orgues et sonneurs de cloches, tout
paraît amalgamé et produit l'aspect du plus
choquant désordre.
Le troisième dérive de la forme carrée des
vitres les quelles de beaucoup, trop grande
dimension, et enchâssées dans des rayons en
bois, au lieu de baguettes en plomb offrent
une disparate ostensible par rapport h la con
struction ogivale de l'arcade dans la quelle se
trouve placé l'énorme fenêtrage.
Pour faire disparaître ces frappans inconvé
nients il paraît qu'on forme le projet de supprimer
le vitrage en entier; et de le remplacer par
une cloison ou paroi massif sans claire-voie
aucune de manière ce que le jubé et les
orgues ne recevraient plus de jour du côté de
la partie postérieure de leur emplacement.
Si eu effet le projet peut s'executer ainsi
sans qu'on ait a regretter la clarté qu'on obtenait
travers le grand vitrage ou qu'on pourrait
obtenir par un tout autre ouvrage a claire-voie
de moindre dimension, il ne faudrait pas pour
cela avoir recours a la construction d'une nouvelle
cloison, il suffirait pour atteindre le but d'ap
pliquer sur le vitrage même, une toile semblable
h celle qu'on applique sur le châssis d'un tableau;
et de la peindre en bas-relief du côté des orgues,
avec tels ornements d'architecture gothique, qu'on
jugera le mieux convenir la chose et au local.
Toutefois la prudence exigerait peut-être
qu'on ne privât point entièrement de lumière
la partie postérieure du jubé et des orgues; et
en ce cas il serait facile d'en conserver une
suffisante, au moyen d'un vitrage beaucoup
moins grand et infiniment mieux conçu que
celui actuellement existant. Les vitrages de bon
goût varient l'infini.
Il s'en trouve en forme de soleil levant, de
queue de paon formant la roue, d'éventail, de
rosace, etc.
En adoptant un vitrage d'une de ces formes
et bien entendu toujours en style gothique,
modifié toutes fois par le verre, qui nécessairement
devrait être dépoli, 'a cause de l'inconvénient
ci-dessus signalé que produirait le verre diaphane,
un pareil vitrage disposé au milieu de l'arcade
ogivale conserverait au jubé assez de jour pour
qu'on n'aît pas a regretter la clarté antérieure.
En choisissant une de ces formes, la rosace
mériterait vraisemblablement la préférence
cause du dessin spécial en ce genre adopté
pour les églises, et celle par exemple existant
au dessus de la porte latérale de l'Église de
S'-Martin serait un beau modèle a imiter moyen
nant d'en restreindre la grandeur d'après les
proportions de l'emplacement ainsi que du point
de vue où la rosace devrait paraître.
Au demeurant quelle que puisse être la décision
de messieurs les ordonnateurs du travail au sujet
du mode de suppression du grand vitrage actuel,
toujours est il certain que ce sera une amélioration
qui concourra avec les autres embelisseraents
de la belle Église, et si l'on opte pour la conserva-
lion d'un jour modifié comme il est indiqué
plus haut; il est plus que probable que le vitrage
modifié, n'offrira plus rien de choquant, mais
qu'au contraire il constituera un point de mire
qui, de l'intérieur de l'Église, flattera agréablement
la vue du spectateur.
Par un vieux bourgeois d'Ypres.
La fête de la journée de dimanche 26 a été
favorisée par le beau temps, le cortège des sociétés
de la petite arbalète était magnifique, la société de
S'-George de Wervicq ouvrait le cortège qui était
composé de g4 tireurs.
L'oiseau chef n® 1 a été abattu par MT le
notaire Comyn de la société de S'-George
Langemarck.
L'oiseau supérieur n° 2 par M* Deindorff S'-
George Ypres.
L'oiseau supérieur n® 3 par Mr Desmasières de
la société de l'Union h Dixmude.
L'oiseau supérieur n® 4 par M* G. Titeca de la
société de S'-George h Langemarck.
L'oiseau supérieur n® 5 par le même tireur.
Cinq médaillés ont été décernées.
Parmi les villes, une médaillé pour la société de
ville venant du point le plus éloigné, a la société
de S'-George a Wervicq.
Une médaillé pour la plus nombreuse société, h
la société de S'-George a Wervicq.
Une médaillé pour la plus belle tenue k la
société de S'-George a Wervicq.
Pour les communes, une médaillé pour la belle
tenue et le plus grand nombre, h la société de
S'-George k Oostvleteren.
La société était belle et nombreuse.
L'oiseau chef a été abattu par le sieur Pierre
Lcsage de Langemarck.
Les numéros 3, 4 et 5, par la société de Nieu-
cappele a la quelle a été décernée la médaillé de la
plus belle tenue et du plus grand nombre.
Les concurrents pour les prix du carronssel se
sont réunis en cortège pour se rendre an cirque.
Le premier prix a été remporté par le sieur Louis
Callens de Langemarck.
Le n° 2 par Nevejan fils de Langemarck.
Le n® 3 par Bentein de Poelcapelle.
Le n® 4 par Charles Parret de S'-JacqUcs lez
Ypres.
Le prix pour le plus bel âne k été décerné k M'
Henri Annoot d'Ypres.