D'ASÏICHÏS, {ANNONCES, AïfS ET NOUVELLES DIVERSES. N» 2511 25me Année. BELGIQUE. A la réunion de Dimanche, 24 de ce mois, les fondateurs de la société des Beaux-Arts, ont procédé la nomination d'une commission directrice. Celle-ci se compose de cinq membres le président, Mr Jean-Baptiste Vandenpee- reboom; deux adjoints, MM. Boedt, avocat et Donny-Vandaele; le secrétaire, M. Van- dermeersch-Vandaelele trésorier, M. Iweins-Fonteyne. Il faut espérer que la société des Beaux- Arts ne tardera pas s'occuper du monu ment élever la mémoire de notre digne J.-J. Lambin. Dè cette manière, elle signa lera son origine par un acte qui sera la fois un témoignage de reconnaissance et un encouragement convenable au travail intelligent et la vertu désintéressée. Selon nous, tel doit être et tel sera son but; le nom seul de la plupart des mem bres en est pour nous une garantie suffi sante. La nommée Virginie Debaene, née Proven, et domiciliée Poperinghe, FEUILLETON DU PROPAGATEUR. MADELEINE. après avoir commis quelques vols, dans ladite ville, au préjudice de trois bouti quiers, était venue Ypres où elle a été arrêtée par la police, ayant encore en sa possession quelques effets provenant de ces délits. Samedi dernier, un incendie a éclaté Wéstroosebeke, une ferme a été entière ment réduite en cendres; la perte est éva luée 4,000 fr. rien n'était assuré. Par arrêté royal du 24 octobre, la démission du sieur Dehaerne de ses fonc tions de juge suppléant près la justice de paix des cantons réunis de l'ouest d'Ypres et Elverdinghe est acceptée. Le nommé Cauty, Anglais, prévenu de dégradations de monuments, statues, etc., avait adressé au tribunal de première in stance une requête tendant obtenir sa mise en liberté provisoire moyennant de fournir une caution de 2,000 fr. Sa de mande rient d'être rejetée. S'il n'arrive point de contre ordre, c'est dans le courant de la semaine pro- chaine que le Roi doit se rendre Paris. On dit, mais nous ne pouvons l'assurer, que cette fois S. M. se rendrait en France par Mons et Quiévrain, et qu'elle pren drait le chemin de fer jusqu'à Jurbise, section qui doit s'ouvrir dimanche pro chain. (Emancipation Le ministre de l'intérieur (division du commerce) a reçu de M, le ministre des affaires étrangères et met la dispo sition des chambres de commerce et des commerçants et industriels du pays un recueil complet du tarif et des règlements des douanes actuellement en vigueur dans les possession hollandaises des Indes orien tales. Cette publication a eu lieu récem ment par l'ordre et sous les auspices du gouvernement des Pays-Bas, en langue Hollandaise. Au besoin, des extraits en seront adressés aux chambres de com merce et aux industriels qui le désireront. On annonce que le Roi vient de signer de nouveau beaucoup d'arrêtés qui accordent des commutations de peine des condamnés civils et militaires. On écrit d'Eccloo, 21 octobre Hier au soir est arrivé ici en ville un de ces accidents malheureux qui ne se ren contrent heureusement que peu dans les annales judiciaires. La femme Meeschaert avait, trente pas derrière sa maison, une Ce Journal parait le MERCREDI et le SAMEDI. L'a bonnement est de 4 fr. par trimestre pour la Ville, et 4 fr. 5o pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Les insertions se paient 17 centimes la ligne. Affranchir les lettres. Ypres, 27 Octobre. fOCVELLE LÉCEKDE. Dilexit mullùm. Sous le beau ciel d'Asie, là où se sont accomplis les premiers mystères de la oréation, où les traditions ont placé le berceau de l'homme, dans ces lieux où tout a changé de face, on aime raporler comme par enchante ment ces grandes figures de patriarches imprimant au sol vierge encore la trace de leurs pas, y frayant un chemin aux générations venir, et jetant au monde le nom de JéhoteA, qu'ils adoraient en face de la nature silencieuse. Dans le reoueillement de la pensée, on croit entendre ces échos que nul son humain n'avait réveillé, répéter ce grand nom, et se faire comme les révélations d'une sublime croyance; puis sont venus les prophètes avec leurs cantiques sacrés chantant l'Eternel, annonçant sa loi, et répandant rar sa volonté la civilisation sur la terre. bà encore, des rives du Jourdain est sortie la voix puis sante qui, achevant l'œuvre des législateurs en unissant la LISTE du tirage des Jurés pour le 4e trimestre dç 184 pour l'arrondissement d'Ypres. MM. Struye, Charles, bourgmestre, Hooglede. Decoester, Jean, aubergiste, Poperinghe. Dequidt, Louis, conseiller communal, Poperinghe. Lagrange-Donoker, propriétaire, Ypres. Desimpel-Dewilde,cultivateur, Staden.— Malewys, Jean, rentier, Poperinghe. -- Bonté, Pierre-Jean, cultivateur, Boesinghe. Bruxelles, 27 Octobre. créature Dieu par un lien intime, allait changer un culte matériel et une religion du cœur, et ajouter une promesse aux espérances des sages de l'antiquité, en faisant un dogme de l'immortalité de l'ame. Du même point sont parties ces vérités formidables qui furent reçues genoux d'un bout l'autre de l'univers. Oh! qui dira l'effet de ces paroles retentissantes en Judée, alors que le fils de Marie la traversant, suivi de tout un peuple, entouré de nombreux discipleslaissait tomber de ses lèvres de poétiques paraboles; quand, appelant lui tout ce qui souffre, il annonçait ainsi que nul n'était exclu de sa pensée; quand, bénissent les petits enfants, il parlait au cœur des mères; quand, ouvrant les cieux aux faibles, aux opprimés; il semblait plus particulièrement s'adresser aux femmes, et les attirer sur ses pas! Cet évan gile, pour être redit, voudraient des lèvres d'auge. Une doctrine si nouvelle et si pure dut toucher profon dément ces ames tendres; ces ames d'élite, qui aiment rêver un bonheur infini qu'elles cherchent en vain ici-bas, un pardon pour les fautes expiées par les larmes, une vie éternelle où se retrouvent Ceux qu'on a aimés, une adora tion de chaque iustant, bonheur des éclus de la terre et du ciel. Cette religion, toute de charité et d'espérance, s'harcao- nisant aux besoins de l'époque; fut d'abord sympal bique au cœur des femmes qui sentent avant de réfléchir; elles étaient loin alors de prévoir les bienfaits de cette œuvre régénératrice, l'influence qu'elle "- ''Ji'ir-i' y-- leur destinée et sur celle de leurs filles; se^ranênt eftesNêtoutaient et elles croyaient. ff C'est ainsi que parut Madeleine devint JésnV Élevée dans une religion où l'on ajrait placé les sguU tsttoirs sur la terre, et avant d'avoir A>A*ndu un autre langage, le cœur de la jeune Juive s'était Vtvert aux passiojtsyfelorieuse de sa beaute, de ses grâces, eïbxAiinait à,a'wj«uclre nom mer la plus séduisante d'entre les"fillti^b(f9èl, et devant une doctrine aride, insuffisante pour ceux qu'attire le spiritualisme, Madeleine, oubliant le Dieu de Moïse, n'ayant d'autre culte que la volupté, adorait le plaisir, comme autrefois ses pères, la statue d'or élevée par eux au deserl. Captiver et plaire, devoir sa namtffin&J^^es charmes, réunir autour de soi tout ce qU&C^.Tirxr itJeAtfestigieux, verser pleines mains les favyùiè attîserNJuwi désirs, telle peut être la vie de la t( mine, belle, II .tèjiitViniinise de la Juive, qui n'a rien vmNu'fv le ciel et* çit qu'un culte matérialisé. Or; MadclàfBje était libré .jn/iais elle n'avait voulu, l'exemple de lyitb, chercher niçflOtccti ur sous la tente d'un autre Booz, UStnariage eut eu des luis

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Le Propagateur (1818-1871) | 1841 | | pagina 1