BOOMEN, bution du billet dénoncé dans notre numéro de dimanche. Un accident dont les suites eussent pu être terrible a jeté l'effroi au théâtre de Louvain. La lionne de M. Ponsolle a brisé les barreaux de sa cage et s'est jeté sur le parquet. Le sangfroid du belluaière a heureusement conjuré le péril. Il a saisi la bête par les pattes et d'un grand coup de poing l'a fait rentrer dans l'obéissance. On écrit de Gand, 8 novembre Les provocateurs l'émeute peuvent se féliciter de n'avoir pas entièrement perdu leur journée ce soir, vers 4 heures, au milieu des groupes de curieux que le billet publié par le Messager de Gand avait attiré sur Je Marché du Vendredi, une cinquan taine de gamins de 10 15 ans ont com mencé pousser des cris discordants, dépaver la place, et briser quelques ré verbères; pas un ouvrier ne se mêlait ces gamins; après avoir parcouru en sens divers la place du Vendredi, la bande s'est dirigé dans la petite rue du Laitage, où elle s'est ruée dans quelques boutiques de pain d'épices; les marchands en ont dis tribué aux gamins qui de là se sont portés par la rue Longue de la Monnaie sur le Marché-aux-Herbes; ils y ont également brisé quelques réverbères. Une partie de la bande dispersée ensuite, et, après avoir cassé un réverbère au-delà du Pont de la Boucherie, elle s'est reformée, a volé du pain d'épices dans une boutique près du Château des Comtes et s'est portée de nouveau Marché du Vendredi. La police, qui jusque-là s'était contentée d'observer les petits émeutiers, s'est tout- à-coup montée en force imposante; M. lechevin de Kerchove, la tête du corps des sapeurs-pompiers et des agents de la police, est venu stationner sur la place et a fait arrêter quinze gamins qui dépa vaient la rue; il a été ordonné aux cu rieux de circuler sans s'arrêter. Ces sages mesures ont dispersé la bande des gamins, et l'heure que nous écrivons (7 heures et demie du soir), on ne remarque plus le moindre symptôme de troubles. Pendant que les gamins parcouraient les rues citées plus haut, la tranquillité la plus parfaite n'a cessé de régner dans tous les autres quartiers de la ville. La troupe, nous dit-on, s'est consignée. Nous avons remarqué que le poste de la grand-garde est doublé et que tous les soldats y sont consignés. Neuf heures du soir. Nous venons de parcourir les principales rues de la ville, et partout règne le calme le plus parfait; pas un seul groupe ne se montre plus sur le Marché au Vendredi, où la police ne stationne plus. (Organe.) Le Journal des Flandres s'exprime ainsi relativement ce qui a eu lieu hier Il n'y a en réalité dans ce petit mouve ment qui avait mis en émoi, la curiosité publique rien de sérieux ni de menaçant. L'autorité militaire était du reste prêt agir au moindre signal et la première réquisition. Son intervention est inutile, tant que la police est en mesure de faire respecter la vie et les propriétés des ci toyens. P. S. Au moment de mettre sous presse, on nous informe que les désordres ont été dans d'autres quartiers plus graves que dans les environs du Marché du Vendredi. La rue de la Monnaie paraît avoir été le principal théâtre des exploits des pertur bateurs. Dans beaucoup de maisons, chez le bou langer Piens, Micchiels, etc., les carreaux de vitres sont brisés. Plusieurs personnes qui voulaient s'interposer ont été maltrai tées. Le commissaire de police Van Geers- daele a eu ses habits déchirés au moment où il procédait l'arrestation d'un des gamins, qu'il a été forcé de relâcher. Plusieurs autres arrestations ont été faites. On nous assure que les ouvriers de fabrique, retenus dans leurs ateliers, n'ont pris aucune part ces excès qu'il importe de prévenir pour l'avenir. On écrit d'Anvers, 9 octobre Une anguille de mer a été prise du côté de Bats, ayant 5 4/2 pieds de long, environ 2 1/2 de circonférence et pesant 36 livres. Elle est déposée au cabinet d'histoire naturelle de M. Kets. ANGLETERRE. La reine Victoria a pu se promener hier dans les jardins du palais de Buckingham. La reine douairière se porte mieux et on a beaucoup d'espoir dans son réta blissement. On vient de découvrir l'hôtel de l'échiquier des bijoux d'une valeur consi dérable qui paraissent y voir été déposés il y a plus de 150 ans. Un incendie vient de détruire, Manchester, la grande filature de coton de MM. Cockley, Barrow et M'Kinley. On évalue les pertes 20,000 liv. Elle occu pait 600 ouvriers, qui vont se trouver sans ouvrage. On a reçu des nouvelles de Lisbonne, Ier novembre On a l'espoir que la mission du général Saldanha rétablira tout la fois la bonne intelligence entre les deux gouvernements. La désapprobation que la reine a exprimée dans sa lettre la reine d'Espagne au sujet des tentatives d'insurrection, a com plètement satisfait les libéraux espagnols. Ce matin on a publié le bulletin suivant La reine s'est heureusement accouchée d'un prince ce matin dix heures 48 minutes. S. M. et le jeune prince se porte par faitement bien. Signé J. Clarke, M.-D.; C. Locock, M.-D.; r. tergcsson, M.-D.; r. Blacgden, M. D. Palais de Buckingham, le mardi 9 novembre 484111 heures et demie du matin. Nous pouvons annoncer qu'une per sonne chargée des pleins pouvoirs de don Carlos pour négocier un mariage entre son fils et la jeune reine d'Espagne est ar rivée de Paris, ce fait est d'autant plus important que don Carlos avait jusqu'ici refusé obstinément de donner son consen tement ce projet d'union. Notre corres pondant, en nous ènvoyant celte nouvelle, déclare que son opinion est que ce projet n'aboutira pas une heureuse issue, cause de la difficulté de partager les pains et les poissons, (style biblique) entre les carlistes et les modérés christinos et parce que le parti ultra libéral, ennemi des deux autres partis, est en possession du gou vernement. Morning-Hérald VEREOOPING Schoone IepenAbeelen, Popelieren en Beuken- DIENSTIG VOOR ALLE LTE R KEN. londres, H novembre. van De administratie der burgerlyke Godshuizen binnen Ypre, maekt bekend datzy, den Dingsdag 3o'a novembre i84i, ten io uren s'morgens, zal verkoopen ter hofsteden gebrnikt door Pieter Rommens, Karel Leuridan en Emanuel Knoc- kaert, te Brielen, niet verre van den steenweg, de volgende geteekende Boornen Op de liofslede gebruikt door P. Rommens, te Brielen. in de achterweide alwaer de verkooping zai. beginnen 82 Iepen, 1 Eik, 2 Esschen en 1 Abeel; te zamen verdeeld in 43 koopen. Op de Jwjstede gebruikt door Karel Leuridan, behoorende aen mevrauw de douairière Carton-Van den Peereboom. in de groote wëiue 26 Iepeu, 16 Abeelen, 2 Wilgen en 1 Pope- lier; te zamen verdeeld in 29 koopen.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1841 | | pagina 2