&a 1 YERKOÔPÏE 3 que le jardin anglais contribuera peu l'em- belissement de la ville, surtout si on se décide a le clore de grillages. (4) Le monument public ne produira pas plus d'effet pour la ville du côté nord, qu'un hôtel d'un particulier, tel que sont les habita tions privées qui bordent les boulevards Bruxelles, tandis que le terrain disposé, com me il est indiqué ci-dessus et confiné par des bornes peu élevées, l'eût identifié avec la voie publique, en le liant au Marché au Bois, où Von eut découverliapromenade dans toute son étendue et en même temps toute la façade septentrionale du palais. Sur le 4m" point s'il est vrai comme on le dit C établissement du jardin avec ses grilla ges des deux côtés, ses bases en maçonnerie, couvertes de pierre de taille coulerait de neuf dix mille francs, (5) tandis qu'il est facile calculer que la promenade avec avenues d'arbres, et trente bornes avec chaî nes pour les deux côtés, ne coulerait en tout et pour tout que deux mille francs, ce qui eût procuré la ville une économie d'au de-la de sept mille francs. On voudrait dire qu'une promenade, en allées droites plantés darbres a haute lige ressemblerait un cimetière. D'après cela on pourrait soutenir aussi que toutes les promenades des grandes villes ont cette res semblance, puisque toutes y sont arrangées de celte manière. Mais c'est là une erreur. Loin de planter des arbres élevés aux ci- metières, on les a fait disparaître de là, où ily en avait. A Paris au cimetière du Père la Chaise', celui de Mont Martre, etcetc. On y voitchapelle, oratoires, monuments, tombeaux, sépultures, mais pas d'arbres élevés. A Laeken, le cimetière a vu disparaître ses grands arbres plantés jadisqui présent sont remplacés par des monuments de per sonnes et personnages décédés Bruxelles. Même chose a eu lieu S '-Josse-ten-Noode et ailleurs. En Allemagne et en d'autres pays il s'y trouve des cimetières disposés en jardins anglais. Le cimetière même du Pere La Chaise, accidenté de toute manière sur un immense (4 Si ces grillages sont élevés comme des séparations de sécurité, il est hors de doute qu'alors elles détruiront plus «u moins le charme de l'aspect de la façade de ce côté du palais. Cependant partout, l'on prend soin de découvrir, vers la voie publique l'aspect des hâtimeas et jardins dignes d'être remarqués on pourrait citer des exemples multipliés mais il suiGra d'en citer deux proximité de la ville. Les jardins des maisous de campagne de Mr> Carton de Winne- Wele et Malou-Vandenpeereboométaient, il n'y a pas très longtemps bordés du côté du pavé, de hayes, d'une élévation d'une vingtaine de pieds; et maintenant ces hayes se trou- Vent abaissées jusqu'à la hauteur de trois pieds seulement: de sorte que bâtiments et jardins s'offrent maintenant nu, aux regards des passans. (S) Bien plus encore si l'on veut y faire les frais inu tiles de l'érection d'un café ou cabaret, loin de favoriser la promenade en cet endroit, le séjour du cabaret en éloignerait les promeneurs pendant les jours ordinaires et aussi pendant les jours de musique, par la raison que beaucoup d'amateurs iront écouter la musique au café tout vn y fumant le cigare, d'aillenrs il y a assez de cabarets dans le voisinage du nouveau jardin. coteau, n'a-t-il pas la forme d'un jardin anglais Serait-ce là une raison de ne plus admettre des jardins anglais, aux endroits bien entendu, où cette forme est convenable et cela parce qu'on pourra aussi les comparer des cimetières de ce genre, qu'en pensez-vous s'il vous plait messieurs les conseillers Quant au frais d'entrelien, tout le monde peut juger de Vénorme différence entre celui cLun jardin anglais, et Ventretien d'une pro menade ayant un fonds unisablé, garni seulement dune pelouse bordée de deux ran gées d'arbres élevés de chaque côte. D'après tout ce qui précède j'ose avancer, et je demande pardon de ma franchise en ce point, que cette fois-ci l'administration ne s'est pas donné le temps d examiner les choses avec toute la maturité réquise en pareille circon stance et j'ose dire avec tout le respect qu'on doit son autorité que d'après l'opinion que j'ose me former, que si l'administration s'était donné le temps convenable pour la réflexion, elle aurait dans Vintérêt de la ville adopté un système tout autre que celui dont elle pour- soit en ce moment l'exécution, elle se serait pénétrée de cette vérité irréfragable que de même qu'on ne peut faire un bon chivet sans lièvre, de même on ne peut former une belle promenade sans allées d'arbres. Par un vieux bourgeois d'Ypres. 'S Van wege de Koning en Justitie. by GEDWOÏIGEIÏE ONTEIGENING. Van een HUIS gebauwen in steen en met pannen gedekt, voor dezen ten dienste van Bak- kery en nu gebruikt voor Herberge dragende voor uithangbert het Hof van Commerce; met Bak- kery, Stal en Remise benevens omtrent tien aren negen en twintig centiaren Erve, onder bebouwden Grond, Cour en Hof al te samen gebruikt door Félix de Ceuninch, ter uitzondering der bakkery die door Anlonius Remmcrybeslagene partie, in gebruik is gehouden; en gelegen aen de oostzyde van de plaetse in het gemeente Staden, arrondis sement Yperen, palende in het geheel oost de erve van Joannes Elle, zuid het huis en erve der weduwe en kinderen Petrus de Boucl, noord den eigendom van Clement Ameel, en vrest de plaetse van Staden. De inbeslag neming is'er van gedaen geweest by procès verbael van den Deurwaerder SANTV tôt Yperen, van daten dertienden September agttien honderd een en veertig, geregistreerd tôt Yperen den zeventienden der zelve maend; ten verzoeke van d'heer Karolus-Ludovicus De- leghere notaris wonende te Staden, op en ten laste van Anlonius Remmery bakker gedomici- lieert tôt het zelve Staden. Volkomen afschrift van dit procès verbael van inbeslag neming is voor des zelfs registratie ter hand gesteld en gelaten geweest i° aen den hèer Bernardus Stevens greffier van het Yrede geregt van het kanton Hooghlede en 2° aen den heer Karolus-Josephus Desimpel burgemeester van het gemeente Staden, de welke in het ontvangen van gemelde afschriften het origineel met gezien hebben onderteekent. Het zelve procès verbael van inbeslag neming is letterlyk overgeschreven ten kantore van hy- potheek bewaring tôt Yperen den een en twin- tigden September agttien honderd een en veertig, deel vier nummer zeventien en ter greffie der Regtbank van eersten aenleg zitting houdende te Yperer. den tweeden October agttien honderd een en veertig. De eerste afkondiging van het kohier van lasten, om tôt de verkooping by Gedwongene Onteigening van het bovengemeld Goed te komen, zal plaetse hebben ter openbaere geregts— zitting der Regtbank van eersten aenleg tôt Yperen den zeventienden November agttien hon derd een en veertigtien uren voormiddag. Meester Honoré SMAELEN advokaet avoué by gemelde Regtbank, wonende tôt Yperen, is voor den vervolger, den heer DELEGHERE, aengesteld en zal bedienen op de gevolgen dezer. Extrakt der inbeslag neming is door den gref fier der voorraelde Regtbank, geplaetst op het bord hangende in de Gehoorzael der zelve Regtbank den tweeden October agttien honderd een en veertig date dezer. Gedaen tôt Yperen den tweeden October agttien honderd een en veertig, geteekend Honoré SMAELEN, decl. p* en P. BEKE, c' gr. Enregistré sans renvoi Ypresle deux Octobre 1841vol. 57, f° 66, v° ce 1™, reçu pour droit trois francs quarante centimes, pour rédaction un franc trente trois centimes; faisant avec les ad ditionnels cinq francs quatre vingt seize centimes. Le Receveur, geteekend H. NAGELS. Voor gelykvormig extrakt afgeleverd aen meester Honoré SMAELEN avoué van den vervolger. Den greffier der Regtbank van eersten aenleg lot Yperen, provincie Westvlaenderen. Geteekend P. BEKE, c5 gT. Enregistré a Ypres le deux Octo vol. 57, f° 66, v° c" 2e, reçu poui francs vingt quatre centimes; faisant avec ditionnels cinq francs trente cinq Éehtimes^conr tenant quatre rôles sans renvoi.yÇ.e Receveur geteekend H. NAGELS. Foor Extrakt, geteekent Honoré S. decl. p". Deeindelyke Toewyzing van het voormelde HUIS en ERVE met zyne aen en-, aflh3jjfc^lyk- heden, zal plaets hebben ter zitfilqj der rV, van eersten aenleg te Yperen déjà "Woep dry en twintigden February agttien twee en veertig, negen urenXvobrjmd de opprystelling, van vyftien n t f y mits welke soin van vyftien honderd francs de voorbereydende Toewyzing daer af is ge-

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1841 | | pagina 3