On écrit de Courtrai, 4 janvier Ce matin, une femme, rue de la Cha pelle, allant puiser de l'eau dans une cour commune, est tombée la tête en avant dans le puits où il y avait 12 pieds d'eau. Reve nue la surface elle a pu faire entendre ses cris, et elle en a été retirée au moyen d'une perche laquelle elle a pu se cram ponner. On écrit de Paris, 2 janvier Il est mort dans le courant de l'année 1841 sept princes ou princesses. Neuf pairs de France. Trois ancien pairs. Onze lieutenans-généraux. Vingt-un maréchaux de camp. Sept députés. Quarante huit anciens députés. Huit archevêques ou évêques. Cinq membres de la cour de cassation. Cinq contre- amiraux. Sept membres de l'institut. Le 3 au soir est décédé M. Cbarles-Jean- Robert Destouvelles, ancien vice-président du congrès, conseiller la cour de cassa tion et officier de l'ordre Léopold. Il était né Paris,-le 3 mars 1775. Mgr Fornari, internonce papal Bruxelles, vient d'être promu la dignité d'archevêque de Nizza, in partibus infi- delium On écrit de Gand, 6 janvier Nous apprenons que pendant le mois dernier MM. Wolters, ingénieur en chef, commissaire délégué du gouvernement belge, et Caland, ingénieur en chef, com missaire délégué du gouvernement néer landais, ont fait ensemble plusieurs recon naissances le long de la frontière zelandaise l'effet, dit-on, d'examiner et de fixer plusieurs points qui concernent l'écoule- ment des eaux des Flandres et qui doivent faire partie du traité intervenir entre les deux pays. On écrit de Mons, 6 janvier Un ingénieur français, M. Cordier, a été chargé de faire des études sur le tracé d'un chemin de fer de Paris Bruxelles par S'-Quentin, Yalenciennes et Mons. Il serait souhaiter dans l'intérêt de notre ville que le gouvernement français adoptât ce trace. Voici, du reste, les conclusions du mémoire publié l'appui de ce travail. On écrit dans le Luxembourg D'après la Gazette de Dusseldorf, le roi de Hollande se rendait dans le courant du mois prochain dans le Luxembourg, afin de se convaincre par lui-même de la véri table situation des affaires dans le duché. MMMM. YERKOOPIWG BOSCH-TAILLIE, (5) ARRONDISSEMENT van RORTRYK. PATRMEL1GOEDEREN VYFTIEN ZEER SCHOONE HEYZEN, ILPOT-HIUY®, MAGAZYN, BOSSCHEN, EN WEL BEZETTE RESTES, Bruxelles, 7 Janvier. sa jeune âme brûle de connaître les arts sont le mirage des passions, et l'enfant ne sait pas encore que toute pas sion n'est pas bonheur! Elle quitte son chevalet pour re cevoir son maître de chant, et toute palpitante encore de sa leçon de danse va se remettre son piano; après quoi, il lui reste peine le temps de s'habiller pour aller daus un salon parler peinture et faire de la musique, jusqu'à l'heure du sommeil, où elle rêve encore ses travaux du lendemain. Les arts ont comblé sa journée, ils ont brisé de leurs nombreux labeurs sa frêle constitution; ils l'ont éloignée de toute étude solide; ils l'ont surtout éloignée de l'entretien de sa mère; que lui donneront-ils pour tant de sacrifices? Quelques iustans de vanité satisfaite, quelques jouissances rapides qui brûlent où elles passent, qui con sument le cœur au lieu de le nourrir, et qui s'évanouissent presque toujours avec les années du jeune âge. Si une femme est destinée la carrière d'artiste par vocation ou par nécessité, qu'elle s'y consacre entièrement, ce n'est pas trop d'une vie pour semblable lâche d'ailleurs, l'art est impérieux, exclusifs, et le jaloux ne révèle tous ses mystères qu'à celle qui se donne tout lui. Pour les heures de délassement, l'étude de la littérature est peut-être plus convenable, et voici par quelles raisons Dieu a fait les femmes pour plaire. Se faire aimer est un devoir pour elles, un devoir dans toute l'étendue et la sévérité du mot. Je pense qu'à l'accomplissement de cette destinée la littérature est plus propice que les arts ceux-ci, tout-puissans dans leur domaine, n'en franchissent pas la YAK OP GBELUfVE. Maendag 17*n January i84î, ten tien neren Js morgens te beginDen, zal men publyk ver- koopenin den bosch competeerende sieur Ludovicus Eanhaeverbehe-Demyttenaere, op den west-kant der straet leydende van Gheluwe naer Becelaere, drie hectaren groene Bosch- Taillie waer onder veel Esschen bout en on- trend de 10.000 Hommel persen, verdeeld in koopen ten gerieve van een ider. Deze Yerkooping zal gesebieden met langen tyd van betaeling, voor de koopers die zullen goede en bekende borgen stellen ter bevreediug van den notaris DELEFORTR1E, te Gheluwe. Zegl het voorts. limite uu instant voit terminer l'exécution la plus brillante, l'air emporte le son le plus harmonieux, et tout est fini; la danse, la peinturedans la société intime, n'ajoutent absolument rien aux charmes d'une femme; la littérature, c'est bien autre chose, elle s'infiltre dans la nature, elle coule daus ses veines, elle peut chaque minute faire jaillir ses inspirations; la foule de pensées qu'elle donne répandent du charme sur les plus simples entretiens, colo rent, vivifient l'enceinte qu'elles habiteot, donnent une âme, une physionomie aux plus modestes détails de la vie intérieure. Jamais il ne fut plus nécessaire que dans ce moment de cultiver l'intelligence des femmes, d'en faire une plante féconde portant pensées, inspirations, jugement; car. Mes sieurs, nous pourrions dire aussi, peut-être, un grand mou vement intellectuel se manifeste parmi les hommes. Ils se sont avisés subitement d'un sentiment nouveau; ils ont en richi leur âme d'une jouissance ignorée jusqu'à nos jours Camitié dune femme. L'usage de faire entrer les femmes pour quelque chose dans la vie morale était totalement inconnu autrefois, et son idée seule eût fait rire nos aïeux. Mais comme ces liaisons si pures, si solide que nulle rivalité ne peut troubler, que nulle jalousie ne peut ternir, de viennent plus communes tous les jours, et sont propices au bonheur général, il faut, pour les entretenir, disposer les femmes tout sentir, lout comprendre; il faut que chaque pensée pénètre dans leur esprit, et n'aille plus frapper un cerveau de pierre et retomber oomme une balle morte. By M' P 0 TJPAR T- FIENNEcandidaet notaris, in de Dixmudstraet binnen Ypre, is'er Geld in leening te bekomen, mits goed bezet, Stad Kortryk, en gemeenten Kortryk-buyten, Marcke, RoUeghem, Belleghem, S-Denys, Winkel St-Eloy, Rolleghem-KapelleMoor- seele, Gulleghem, Bisseghem, Wevelghem, Meenen en Heule. alle zamengesteld uyt landen van den besten aerd, by partien of by accumulatie Met bet bouden van twee zitdagen, waervan den eersten, voor den Instel, zal plaets hebben in eene der zalen van het Stadhuys, te Kortryk, den Dingsdag i8,n Jannary i8t2, om negen uren juyst voor niiddag, en des anderdags, indien Tels sont doue les changemeos, salutaires il me semble, qui pourraient être apportés daus l'éducatiou des femmes. Quant au moyen de favoriser, dès présent, la tendance qu'elles manifestent vers les études scientifiques, artistiques, littéraires, il n'en est point de plus efficace sans doute que de leur ouvrir une voie simple, facile, pour mettre en lumière les créations de la pensée. En littérature par exemple, je suppose une femme qui nourrisse dés longtemps le germe d'un ou vrage chéri. Cette composition, c'est sa vie, son espérance, son amie dans la solitude, sou ebamp d'asile contre les ennuis du sort. Mais au premier mot qu'elle écrit une image ef frayante se dresse devant ses yeux, elle aperçoit le moment de la publication. Alors elle sera seule, sans conseils, sans appuis; alors viendront les démarches repoussées, les promes ses évanouies, les bailleurs féodales, de froides ligures lui re- piocherout son obscurité et son audace; elle entendra la spéculation lui parler en chiffres, des mots d'argent tombe ront lourdement dans ses rêves de gloire. A cette vuela timidité la glace, le découragement pèse sur son âme, et flétrit la création en germe qui meurt au lieu d'éclore. Le plus grand service que les hommes inUuens et éclairés puissent rendre aux femmes de notre époque est donc d'ap porter des conseils bieufaisansdes recommandations protec trices, entre la composition d'un travail quelconque et la spéculation qui le fera paraître dans le munde. Je sais que les embarras sont grands sur ces routes encombrées; mais je sais aussi que s'il est un génie qui puisse aplanir toutes dif ficultés, c'est l'amour du bien qui l'inspire.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1842 | | pagina 2