D AFFICHES, ANNONCES, AVIS ET NOUVELLES DIVERSES, No 2533. 25me Année. "I f Des malveillants ayant ré pandu dans le public que pour dettes les garnisaires avaient été placés chez moi, je crois .utile de répondre ces mauvais plaisants et ceux qui auraient me réclamer .un paiement quelconque, en les invitant s'adresser sur le champ cet effet en -ma demeure rue de Lille, N° 157. A. Godderis-Colpaert. Nous croyons devoir faire observer qu'en effet un billet de 500 francs pay able chez Mr Godderis-Colpaertmais ne lui regardant nullement, y a été protesté par l'Huissier Santy, et que de là pro bablement le public aura tiré la consé quence de la mise des garnisaires. Depuis quelque temps, il se passe ça et là dans les perceptions des postes certai nes irrégularités, soit dans la distribution des journaux, soit dans celle des lettres, qui dévoilent un véritable désordre dans les bureaux de l'administration centrale. Plusieurs journaux ont signalé les faits d'inexactitude qui se sont produits sur plusieurs points du Royaume et ont tenté de donner l'éveil la surveillance ordi nairement si active et si impartiale du Gouvernement. A quoi faut-il attribuer que l'on n'a pas encore ramené cet état de rigoureuse ponctualité sans laquelle tout système postal est défectueux? Il serait difficile de résoudre cette ques tion sans crainte de se tromper. Mais ce qui est certain, et ce qu'il faut déplorer, c'est que certains journaux, soit parce qu'ils n'ont point voulu examiner le mal ni remonter sa source, soit parce qu'ils ont été inspirés par la malveillance, ont attribué des percepteurs le résultat né cessaire de l'incurie des employés au bureau de la capitale; en d'autres termes, ont imputé celui qui était chargé de la distribution, les fautes commises évidem ment par ceux qui avaient été chargés de l'expédition. Nous avons toujours été prêts défendre ceux qui avaient la contrariété d'être l'objet d'une injuste accusation. Particulièrement nous avons entrepris de soutenir un fonc tionnaire ad intérim que l'intrigue cherche débusquer de sa position. Nous n'avons eu aucune peine la justifier. Aujourd'hui nous voulons prévenir les insinuations plus ou moins odieuses. Depuis la nouvelle année, il y a perturbation dans l'envoi des journaux depuis huit jours YÊmancipation ne vient plus. Encore line fois le bureau d'expédition est seul responsable de ces négligences. Les choses Aie se passeraient pas autrement, si le percepteur dont nous entendons parler avait dans l'employé aux journaux Bruxelles un déloyal concur rent qui voulût, par le non envoi des journaux au bureau qu'il convoite, soulever les plaintes et la déconsidération du public contre son compétiteur. Mais une pareille conduite serait bientôt découverte et ap préciée bientôt elle ferait enlever le moindre espoir de succès celui qui se serait abaissé jusqu'à des moyens aussi honteux, aussi méprisables. Il est certain que l'évêque de Gand n'a pas de neveu. Donc, l'histoire d'un enlève ment distinguédonnée par le Journal de Brugesn'est que le rêve pitoyable d'un libéral-maçonnique. Un terrible exemple de combustion spontonée vient d'avoir lieu Groeningue. Dans la matinée du jour de l'an une femme de 50 ans environ, qui depuis long-temps était adonnée l'usage immodéré des li queurs fortes, avait fait acheter, dans un débit de boissons, un pot de genièvre, avec laquel elle s'enferma dans sa chambre. Quelque temps après, les habitants de la maison qu'elle habitait étant montés, ils furent frappés d'un spectacle horrible. La malheureuse, qui s'était sans doute appro ché du feu pendant que son haleine exha lait l'alcoolavait pris feu ét gisait dans l'appartement, demi carbonisée. On fré mit l'idée des douleurs atroces qui ont dû précéder sa mort. (J. du Limbourg. Une voiture marchand d'elle-même, de l'invention de M. A. Guiness, ingénieur civil Dublin, a parcouru les rues au grand étonnement des habitants et des étrangers qu'elle a fort amusés. Elle ressemble a un phaëton, l'exception de ses roues qui surmontent de beaucoup le coffre. Sous le siège est une sorte de boîte dans laquelle le machiniste est placé. Sa rapidité paraît grande mais ce qu'elle offre de plus frap pant, c'est la facilité avec laquelle elle tourne. Nous l'avons vue dans North- street, vendredi dernier. Elle descendit la rue jusqu'à Castle-Square, d'où elle se dirige vers East-Steel d'un train effroyable, et avec la plus parfaite aisance. (J. deLond.) Les artistes se distinguent Bruxelles, cette année, pour les cartes de visite. Nous avons vu celles de plusieurs peintres, qui sont de véritables chefs-d'œuvre Mm0 Geefs a peint d'admirables figures de fem mes sur les siennes; M. Paul Dutreilh a peint, l'huile, de charmantes marines et de fort jolis paysages. Plusieurs de nos grands seigneurs oht fait graver, non plus leurs armes, mais une vue de leurs châteaux, et nous avons vu jusqu'à des cartes sans nom, portant des portraits très-ressemblants de leurs propriétaires. L'année prochaine ce dernier procédé sera de mode puisqu'il ne faut plus qu'une seconde pour faire faire son portrait par le Daguerréotype. On lit dans le Journal des Flandres On nous informe que le voyage du roi de Prusse est définitivement arrêté et que le monarque prussien se propose de sé journer pendant plusieurs jours Bruxel- LE PROPAGATEUR, Ce Journal paraît le MERCREDI et le SAMEDI. La* bonnement esl de 4 fr- Par trimestre pour la Ville, et 4 fr. 5o pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Les ibsertions se paient i, centimes la ligne. Affranchir les lettres. ^TrrrrrrararryrrraTïrrrînrrinrvraïYrïnririnrrïTrirrinr® BELGIQUE. Ypres, 12 Janvier. La Manumotive. Bruxelles, 11 Janvier.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1842 | | pagina 1