sement financier, dont le siège est fixé Gand, commencera ses opérations le 1er février prochain. (Commerce.) Un journal de Liège, la Tribune, nous apprend qu'il a paru, il y a quelque temps Bruxelles, un règlement pour l'établis sement d'un collège héraldique et équestre qui aura ou qui a déjà son siège dans la capitale. Aux termes des statuts, ce collège est fondé pour propager les con naissances historiques, créer un cabinet d'archives, de manuscrits, d'ouvrages hé raldiques, et pour soutenir les droits constitutionnels de la noblesse. Le Phare des Pyrénées annonce, sous la date du 12 janvier, que M. le comte de Mérode, attaché l'ambassade de France en Espagne, est arrivé l'avant-veille Bayonne, chargé de dépêches pour le ca binet des Tuileries. Le jeune diplomate français dont parle le Phare, est l'un des fils de M. le comte Félix de Mérode, mem bre de la chambre des représentants de Belgique. (Observateur.) M. Roget, ingénieur en chef des ponts et chaussées, et M. Ducpétiaux, inspecteur des prisons, se rendront incessamment en Angleterre, en Irlande et en Ecosse, pour examiner les améliorations qui ont été adoptés dans les diverses prisons de ces contrées. Les sieurs Charles-Emmanuel-Clé ment Yan den Plas, éditeur du journal le Lynx, Louis-Auguste-Graves Vandersmis- sen, fils, ont été mis hier dans la soirée en liberté. Le sieur Stanislas Rœzenski professeur de mathématiques, qui devait également être mis en liberté, a été rétenu la pri son la disposition de M. l'administrateur de la sûreté publique comme étranger. FRANCE. Une nouvelle importante est donnée par le Constitutionnel. Presque toutes les tribus des environs de Tlemeen qui tenaient encore pour Abd-el-Kader, ont fait leur soumission la France, et l'émir se serait vu obligé de se réfugier Maroc. On lit dans le Courrier des États- Unis Il y a eu, le 2 septembre, dans la province de Cartago, état de Costa-Rica, un tremblement de terre qui a causé d'hor ribles désastres. Plusieurs villes ont été totalement détruites, et un grand nombre d'habitants ont été ensevelis sous les ruines. Aux dernières dates, on n'avait pas encore de détails complets sur ce désastre. Yoici une lettre que nous trouvons dans le Correo Semanario de Sau-Salvador Heredia, 3 septembre. La secousse a été si soudaine que les personnes qui ont échappé ont eu le temps a peine de fuir de leurs maisons avant qu'elles fussent écroulées. Dans une seconde, le département de Cartago a été couvert de ruines. La des truction a été si grande que c'est peine sil'on peut distinguer la placeoù s'élevaient même les principaux édifices. Dans cette ville, les maisons, mêmes celles en pierre, ont été en quelque sorte lancées en l'air par la secousse, puis sont retombées en ruines et en poussière. On ne peut penser sans frémir cet événement. Bien des per sonnes de toute classe, de tout âge ont péri et il n'est pas possible encore de don ner un nombre approximatif. Les habitants des villages de ce dépar tement qui ont le moins souffert se sont assemblés, par ordre du gouvernement, avec des pelles et des pioches, pour dé- senterrer, les cadavres. Us sont maintenant l'ouvrage, et continueront de fouiller jusqu'à ce que chaque pierre ait été soule vée. Ce n'est pas dans les maisons seulement qu'il y a eu des victimes, mais aussi dans les églises, dans les rues, sur les places publiques. Tous nos approvisionnemens sont sous les ruines, et nous sommes en proie une horrible famine, qui durera sans doute, car les fances qui protègent les verges et les champs ayant été renversées, les animaux envahissen et détruisent tout. Aurodaba, Très Rios, Cartago, Parow- so, Ujames, et même dans le voisinage de Matina, il n'est pas resté de bout une seule cabane. Partout, dans les campagnes, la destruction est également complète. De puis San-Jose, jusqu'ici et jusqu'à Alajuela, il n'y a que des ruines. A Jan-Jose, quel ques maisons peine dominent encore les ruines, et celles-là même sont inhabitables, il faut les démolir. Nous ne sommes guère ici dans une situation meilleure, Ala- juria, c'est pire encore. On déterre des corps qui ne sont pas reconnaissables; ce ne sont que d'informes lambeaux la confusion est horrible. Jusqu'à présent il n'y a pas eu de nouvelle éruption dans le volcan voisin; mais les secousses continuent sans inter ruption, et nul ne peut dire quand et comment cela finira. La grande secousse a eu lieu le 2 sep tembre, 6 heures du matin. ANGLETERRE. Aujourd'hui, deux pages royaux, des valets de pied et des officiers de bouche, etc., s'embarqueront àYVoolwich, sur le Firebrand, pour §e rendre Ostende, où ils attendront L. M. le roi de Prusse et le roi des Belges. L'ambassadeur de Prusse, le marquis d'Exeter, gentilhomme attaché au prince Albert, et lord Hardwicke, de la marine royale, s'embarqueront aussi sur le Fire brand. Le roi de Hanovre a offert au roi de Prusse ses appartements au palais de S- James. On assure positivement que le prince Ferdinand, époux de la reine de Portugal, a accepté l'invitation d'assister au baptême du prince de Galles, et qu'on l'attend tous les jours Londres. Le Western-Times rapporte quelques particularités sur Mme Yandersmissen. Cette dame est née dans le comté de Devon. Elle est fille de l'amiral Graves. Mlle Graves a toujours eu la tournure d'esprit d'un homme. Il y a environ 20 ans qu'elle se fit beaucoup remarquer l'occasion de la candidature de M. Colleton Graves, son frère, qui se mettait sur les rangs Taun- ton. Elle accompagna son frère dans ses démarches auprès des électeurs, et alla jusqu'à haranguer le peuple. Elle est au jourd'hui âgée de 45 ans. ALLEMAGNE. On écrit de Dusseldorf, 15 janvier On se proposait, dans notre ville, de donner une splendide fête artistitique au roi lors de son retour d'Angleterre. S. M. qui on avait parlé de ce projet, a fait répondre que son séjour Dusseldorf devant être d'une très courte durée, elle se voyait forcée de réfuser une fête de ce genre et qu'elle ne se résoudrait en ac cepter qu'une laquelle assisterait toute la bourgeoise. (On sait que Dusseldorf est le siège de l'aristocratie des provinces rhé nanes et de la Wesphalie.) S. M., pense-t-on, arrivera ici le 3 fé vrier. (Gazette d'Elberfeld.) On sait que l'empereur de Russie a marié récemment son fils aîné, et l'héritier présomptif du trône, une princesse de Hesse-Darmstadt. A son arrivée Saint- Pétersbourg, la jeune princesse fut agréa blement surprise par une attention délicate de son auguste beau-père. Introduite dans ses appartements, elle trouva une pièce complètement meublée comme celle que la jeune princesse occupait au château de Darmstadt; rien n'y manquait, et tout, jusqu'aux plus petits détails, lui rappelait le séjour où se sont écoulées ses premières années. PARIS, 20 JANVIER. LONDRES, 19 JANVIER. ANECDOTE DE LA COUR DE RUSSIE.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1842 | | pagina 2