D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS ET NOUVELLES DIVERSES.
SGHOON GROOT HUIS
No 2537.
MERCREDI, 26 Janvier, 1842.
25me Année.
«i
tive échoue; et quant l'insulte, elle tour
nera l'avantage de nos habitants paisi
bles. Car il est démontré que les Yprois
tiennent encore fermement la pureté des
mœurs et des doctrines, aux sentiments
de foi et d'honneurs, alors qu'en dépit des
loges, des colporteurs de fausses bibles, et
des autres empoisonneurs publics, pour
nous servir de l'expression du philosophe
Platon, on est obligé recourir aux plus
insidieux stratagèmes, pour glisser peut-
être quelques misérables pamphlets aux
mains des plus libertins ou des plus
ineptes. [Communiqué.)
On lit dans la Feuille d'Ostende du 23
de ce mois
Quoique le roi de Prusse ait gardé le
plus strict incognito, il lui a été fait le
is généra- meilleur accueil pendant son séjour
Renient considérées comme des pfus-lEfr' GstSïïtfE'f les voitures de la cour étaient
Ypres, 26 Janvier.
Un étranger vient de faire répandre en
ville un catalogue de prétendus bons litres,
dont il a déjà, ce qu'il paraît, commencé
la vente publique. La curiosité nous a fait
.parcourir un certain nombre des articles
que la dénomination de bons livres semble
particulièrement recommander la con
fiance des pères de famille et de toutes
les personnes bien pensantes, et nous
devons déclarer que sous le patronage
fallacieux d'une annonce hypocrite, se
trouvent rangées des productions généra-
morales que l'irréligion et la dépravation
aient enfantées. C'est ainsi que les lectures
auxquelles on convie indirectement nos
'jeunes gens des deux sexes, compren
nent le Christianisme dévoilé par Boulan
ger, les œuvres de l'ex-abbé Dulaurens, le
Aitateur de Pigault-Lebrun, les Ruines de
Volney, l'Origine des cultes par Dupuis,
les romans cyniques de Paul de Rock,
les impudiques poésies de Parny, et d'au
tres ouvrages, parmi lesquels il en est
dont il répugne de citer seulement le
'titre le tout entremêlé de livres de priè
res et de piété, avec approbation de S. E. le
'Cardinal-Archevêqueetc. Qu'un marchand
de mauvais livres rougisse de donner sa
marchandise sa véritable qualification,
c'est ce qui peut jusqu'à un certain point
se comprendre; mais le procédé que nous
signalons est d'une déloyauté telle, qu'il
ne saurait auprès d'aucune opinion rece
voir, ni excuse, ni atténuation. Si c'est par
•stupidité que l'inscription de bons livres
été mise en tète du catalogue, nous en
gageons son auteur renoncer une pro
cession qui exige au moins quelque notions
•superficielles qu'il ne possède pas si c'est
•en connaissance de cause et avec espoir
de réussite que le piège a été tendu la
bonne foi des gens simples, il y a dans ce
fait une insulte envers notre population,
et une tentative bien coupable. Mais il
suffira d'avoir averti le public pour qu'il
se tienne sur ses gardes, et que la tenta-
constamment sa dispositionet la popu
lation ainsi que la masse d'étrangers qui
était en ville, se pressait partout sur son
passage, avide de contempler les traits du
monarque qui, déjà tant de fois, a donné
des marques du plus bienveillant intérêt
notre pays. Le roi de Prusse a laissé en
plusieurs circonstances de hauts souvenirs
ae sa munificence.
Toutes les voitures de S. M. le roi de
Prusse sont restées Ostende et ne seront
pas embarquées pour Londres, ce qui fait
présumer que S. M. effectuera son retour
par notre port.
La compagnie de grenadiers du 6e de
ligne, arrivée ici mercredi dernier, de
Nieuport, est repartie hier pour cette ville.
Le convoi extraordinaire avec lequel le
roi de Prusse et sa suite sont arrivés
Ostende était remarqué par les locomoti
ves, nos 96 et 2, sous la direction de M.
Eyckholt, contrôleur en chef du chemin
de fer, Bruxelles. Ce convoi, parti d'Ans
11 heures du malin, est entré la sta
tion d'Ostende 4 heures 25 minutes de
relevée.
Les vents d'est et la saison n'étant pas
favorable aux bâtiments de guerre de se
hasarder trop près des côtes, les trois na
vires de la marine royale anglaise, expé
diés pour servir d'escorte d'honneur au
roi de Prusse, ont jeté l'ancre deux
lieues de Margate, en attendant l'arrivée
des bateaux vapeur.
ONROERENDE GOEDEREN
BROUWERY EN HERBERG,
Hovenierhof, Gars en Zaeitanden,
IDIKBlKîBSlffSdSlH»
Masse van koopen 1 2 en 3.
LE PROPAGATEUR,
Ce Journal paraît le MEHCRED1 et le SAMEDI. La-
boiinement est de 4 fr. Par trimestre pour la Ville, et 4
fr. 5o pour toute la Belgique, franc de port par la poste.
Les iusertions se paient ij centimes la ligne. Affranchir
les lettres.
BTrrtnrtrriftrîrtnrtnnnrtnrîrtnrtrtnrtrtrTîrirïTrirrrrTrrirtrtpnnrTîriB
BELGIQUE.
BESTAEWDE IN EEN
TEW D1ENSTE VAN
GELEGEN TE
ALDAER PUBLIER TE KOOPEN.
Eerslen koop. BROUWERY en HERBERG.
Een zeer schoon groot HUIS, ten dienste
van BROUWERY en HERBERG genaemd
S1-ArnoldU8, met SlaUiogenSchucre, Wa-
genkot en verder e'dificien en met 54 aren 18
centiaren (o-2-35 roeden) ERVE onder grond
der édificien, Cour en Hovenier Hof, alwaer
sieur Arnoldus Onraetonlangs overleden is;
gestaen en gelegen ter plaets van de gemeente
Dickebusch, aen de noord-zyde van de calchiede,
paelende van oosten aen de straete leedende
naer Vlamertinghe, van zuyden de calchiede,
van westen den Hovenier Hof van d'beer
Liebaerl-Rabaubrouwer t'Yper, haege hier
medegaende en ten deele aen koop dry scheidende
ophalfgrachten vannoorden den volgenden koop,
scheidende op grepken en geplante piquetten.
Tweeden koop. SCHEURE.
Eene schoone groote SCHEURE met 14 aren
4o centiaren (0-0-98 R.) ERVE, paelende van
oosten aen de Vlamertingbe straete, van zuiden
en van westen den voorgaenden koop scheidende
op gemeen grepken en op geplante piquetten,
en van noorden aen de weide van de gezusters
Pélagie en Virginie Onraet, scheidende op
gemeenen dyk.
De koopen een en twee, zullen by accumula-
lie in eenen koop aengeboden worden.
Derden koop. HOVENIER HOF.
Eenen ten deele bewalden HOVENIER HOF
groot 17 aren 60 centiaren (0-1-19 R.) paelende
van oosten aen koop een scheidende op half
gracht, van zuiden den Hovenier Hof van d'heer
Liebaerl-Rabau en het gene van sieur Charles
Morael scheidende op half gracht, van westen
de Weide van de gezusters Virginie en Pélagie
Onraet, deu gracht hier geheel mede gaende
en van noorden gezegde Virginie en Pélagie
Onraet de haege glhier afgaende.