moment qu'une autre barque est venue les sauver. Le conseil communal d'Anvers, dans sa séance du 19 mars, a adopté en principe la construction d'une caserne de cavalerie dont on se promet de grands avantages pour les recettes communales. La commis sion des travaux publics a été chargée de l'examen des plans et du choix de l'em placement. Les frais sont évalués un demi-million de francs. On écrit de Jodoigne L'horrible assassinat dont la sœur Hen riette a été victime le 8 de ce mois, un quart de lieue de Lunay, continue faire le sujet de toutes les conversations. L'état de la victime s'est un peu amélioré, quoi qu'elle soit toujours hors d'état de parler. On a trouvé le panier qu'elle portait, avec des papiers, et un livre de prières. La sœur Henriette a reçu au moins 20 blessures dont plusieurs ont été faites avec une petite fourche. Celui qu'on présume être l'assasin de la sœur Henriette a été arrêté jeudi 17. C'est un colporteur, il a été immédiatement confronté avec sa victime, qui l'a, dit-on, reconnu, en témoignant d'une manière non équivoque, l'horreur que lui a fait éprouver sa présence. Par un arrêté royal du 13 mars, les res sorts des chambres de commerce actuelle ment existantes dans la province de la Flandre occidentale, sont réglés ainsi qu'il suit Le gouvernement se réserve de modifier la circonscription ci-dessus, si l'établisse ment de nouvelles chambres de commerce dans ladite province ou d'autres motifs le réclament. Un arrêté de M. le gouverneur de la Flandre occidentale, porte qu'à partir du 19, la navigation sera établie sur le canal de Plasschendaele Nieuport. Un autre ai'rêté porte que les canaux de Bruges Ostende et de Plasschendaele Nieuport seront baissés partir du 24 de ce mois, jusqu'au 2 aviàl inclusivement. Les journaux anglais annoncent la mort du duc de Norfolk, le premier pair catholique qui ait siégé dans la chambre des lords, après l'adoption du bill d'éman cipation. Le 16, vers 4 heures du matin, plu sieurs habitants du sud de Londres, se sont imaginé que le tremblement de terre pré dit pour ce jour même venait de commen cer, cause de deux ou trois coups de tonnerre assez violents qui se sont fait en tendre, accompagnés de nombreux éclairs qui rendaient l'hoi'izon semblable une fournaise ardente. Beaucoup de gens sont sortis précipitamment de leurs lits et n'ont pas voulu se recoucher. Un grand nombre de placards apposés sur les murs et sur les portes de diverses boutiques an nonçaient l'ajournement officiel du trem blement de terre. Cela ne pai*aissait pas cependant avoir complètement apaisé les craintes, car on a remarqué que plusieurs personnes ont quitté Londres dans la ma tinée. DUEL A COUI'S DE POINGS DEUX AVEUGLES. Hier vers les six heures du soir, une lutte très vive a eu lieu en face de l'esta minet la Rose, près de la station du chemin de fer de cette ville, entre l'aveugle Fran çois Bonlieure musicien ambulant, et son collègue le chanteur Quentin Claeys éga lement aveugle. La disptute entre les deux virtuoses a pris naissance dans certain cabaret, où ils avaient fait de trop fortes libations. La proposition de vider la que relle coups de poings fut faite et accep tée. Des témoins ayant été choisis, de part et d'autre, ceux-ci ont conduit les combat tants sur le lieu désigné pour la lutte et les ont placés trois pas de distance l'un de l'autre. Alors les deux aveugles se sont élancés et le combat a commencé avec acharnement. Ce n'est qu'après une assez longue lutte entre ces deux malheureux que la police, qui n'avait pas été avertie temps, a pu mettre fin ce dégoûtant combat, auquel assistaient grand nombre de spectateurs. Le musicien Bonheure, grièvement bles sé, a été mis entre les mains d'un médecin et le chanteur Claeys a été conduit en prison. Les témoins qui ont prêté la main cet ignoble duel, méritaient le même sort. f Journal de Bruges.) On écrit de Bruxelles, 22 mars On sait que le roi de Prusse fait prépa rer, sous sa protection spéciale, une nou velle édition des OEuvres du grand Frédéric. Le roi a ordonné que cette édition fût or née de quarante gravures. Pour chacune de ces gravures, 500 écus ont été accordés par le roi sur sa cassette. A propos d'un rescrit du roi de Prusse relatif l'état des juifs, publié par les jour naux français, nous empruntons la der nière livraison de la Revue orientale de M. de Carmoly, l'aperçu suivant sur l'accrois sement des israélites en Prusse, depuis 1820 jusqu'en 1840. Le nombre des israélites en Prusse était en 1819 de 127,745; en 1822 de 132,737; en 1825 de 142,084; en 1828 de 140,774; en 1831 de 156,492; en 1834 de 176,014; en 1837 de 183,579; et en 1840 de 194,323. Cette population a donc augmenté en 20 ans de 66,578 individus. Le ministre des finances informe les porteurs de coupons d'intérêt échéant le Ie' mai 1842, de l'emprunt belge de86,940,000 francs 5 p. c., contracté en 1840, qu'ils peuvent, dater d'aujourd'hui, en rece voir le paiement chez le caissier-général du royaume, Bruxelles, et chez ses agents dans les provinces. Des maîtres et ouvriers cordonniers de Gand ayant demandé au conseil com munal de cette ville que, dans l'intérêt de leur industrie, il fut exercé une sui-veil- lance sévère sur les colporteurs étrangers la ville, qui viennent y vendre des chaus sures en cuir, sans être munis de patente, et qu'il fût établi une taxe municipale, l'instar de celle qui existe Courtraisur les bottes, souliei-s et escarpins leur im portation en ville; le conseil communal de Gand a chargé le collège de faire veillier ce que les étrangers la commune, qui viennent y vendre des chaussures, n'exer cent cette industrie que munis de patente, et ce que ceux qui seront reconnus pour ne pas en avoir, soient poursuivis confor mément la loi. Il a passé l'ordre du jour, sur la demande afin que les bottes, souliers et escarpins furent soumis une taxe municipale. Hier matin, la cour, chambre des appels correctionnels, s'est occupée d'une affaire grave. Depuis plus de dix années, les époux Philibert Fougnies, domiciliés Tongres-Notre-Dame, vivaient dans une complète mésintelligence l'épouse de ce dernier, conjointement avec ses trois en fants, Cathérine, Charles-Louis et Eugène Fougnies, s'était permis, plusieurs repi'i- ses, de le maltraiter. Ces enfants avaient rélégué leur mal heureux père dans un trou où on déposait le charbon; ils lui avaient enlevé sa cou chette et ses draps de lit, et il avait été ainsi forcé de se coucher sur la dure. Le 40 janvier dei*nier, la femme et les Chambre de commerce de Bruges Les ar rondissements de Bruges et de Thielt. Chambre de commerce de Courtrai Les arrondissements de Courlrai et de Roulers. Chambre de commerce d'Ostende Les ar rondissements d'Ostende et de Furnes. Chambre de commerce (f Yprès Les ar rondissements d'Ypres et de Dixmude. ENTRE

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1842 | | pagina 2