fit tomber le visage dans le sable. Les fla mands poursuivirent ensuite l'autre wal lon, tenant leurs bûches levées, pour l'assommer aussi; mais il parvint, grâce la rapidité de sa course, se mettre hors de leur portée, et gagner le village, où il fit connaître ce qui s'était passé. Le prévenu du meurtre est entre les mains de la justice. On écrit de Gand 15 juin Le nommé Melchior Mathieu, condamné mort par la cour d'assises du Brabant du chef a'assassinat et dont la peine a été commuée en celle des travaux forcés perpétuité, a été transféré, comme nous l'avons annoncé il y a quelques jours, la Maison de force de cette ville. Le condamné vient de revêtir le costume de la prison et est astreint au travail comme tous ses co-détenus. Il continue protester de son innoncence et prétendre que l'auteur du crime qu'on lui impute ne tar dera pas être connu, et se trouve peut- être déjà au nombre de ses compagnons d'infortune. Ce malheureux qui, par sa position, se trouve en état de pouvoir adoucir la ri gueur de son sort, subit la loi commune et est soumis toutes les inflexibles exi gences du régime intérieur. CHA.HBRE DES REPRÉSENTANTS. (Présidence de Mr Fallon. m. Oefoere présente un rapport verbal sur le projet de loi relatif au transit par le chemin de fer. La section centrale propose l'adoption de ce projet de loi, qui accorde au gouvernement la faculté d'apporter des modifications qu'il jugera convenables au régime du transit. m. Dechamps présente le rapport de la section centrale sur la proposition de MM. Zoude, Seron et Puissant, relatif la garantie d'un minimum d'intérêt pour la construction de routes. L'impression en est ordonnée. l'honorable membre proGte de la même occasion pour se plaindre que beaucoup de soldats ont été obligés pendant longtemps de coucher par terre et sans lit. m. Lys sê prononce contre le projet de loi. (Présidence de Mr Fallon.) (Présidence de Mr Fallon.) EXTERIEUR. Rjn* \r\ FRANCE. paris, 16y ordonnance du Locis-PniuppE, roi des Français, V Vu l'article 42 de la charte constitu tionnelle; XL Vu la loi du 19 avril 1851?<^ Nous avons ordonné et orddimolîs ce qui suit Art. 1". La chambre des députés est dissoute. Art. 2. Les collèges électoraux sont convoqués pour le 9 juillet prochain, l'effet d'élire chaque un député. Séance du 13 juin. La séance est ouverte A i h. r/4, par l'appel nominal la lecture du procès-verbal et l'analyse des pétitions. La chambre en ûxe la discussion après celle du projet relatif au péages du chemin de fer. M. de Mérode renouvelle et développe les interpellations qu'il a annoncées M. le ministre de ia guerre, sur l'arrêté qui concerne ta officiers polonais et les prive de leur rang d'ancienneté. M. le ministre de la guerre. Les officiers étrangers admis pour la durée de la guerre, ont, au mois de septembre dernier, fait distribuer aux membres de la chambre des représentants un mémoire tendant les faire admettre déGnitivement dans l'armée avec la faveur de prendre rang d'ancienneté A dater de leur admission provisoire. Ces étranges prétentions ont alarmé les officiers indigènes qui craignant de voir prendre une mesure préjudicielle leurs droits, ont adressé des réclamations au département de la Suerre, une de ces réclamations m'a été transmise par un es chefs de l'armée, je la soumets l'appréciation de la chambre. L'ordre du jour appelle la suite de la discussion du projet de loi relatif au fractionnement. M. de Theux déclare se raillier l'amendement présenté samedi par MM. de Mérode et Rodenbacb, ce qui restreint ce fractionnement aux communes de ia,ooo âmes et au- dessus et fixe le minimum des sections trois, et le maximum i huit. M. Orts répondant un passage du discours prononcé samedi par M. de Mérode, qui a dit que les conseils communaux des grandes villes de Bruxelles et de Liège étaient peu soucieux de l'éducation religieuse des enfants, rappelle qu'au contraire le conseil communal de Bruxelles a voté l'unanimité un subside de 5ao fr. annuellement pour une ecole religieuse fondée par M. le curé Beck, plaçant ainsi cette école sur la même ligue que les autres écoles de la ville. Il ajoute qu'il craindrait d'abuser des moments de la chambre que de répéter des arguments déjà développée. Il déclare qu'il votera contre la loi. M. Sigaret se prononoe également contre le projet de loi. M. Verhaegen s'attendait ca que M. de Theux ren contrerait aujourd'hui les observations qu'il a faites dans la séance de samedi, mais il n'en a rien été. Il soutient que ce second projet aura un résultat diamétralement opposé celui qu'on voulait obtenir par le premier. Par le premier projet ou voulait rendre moins vives les luttes électorales, par le second on les rendra plus vives; par le premier on voulait faire disparaître les coteries, par le second on en créera de nouvelles. L'orateur soutient que par le projet on veut tout uniment faire un essai, faire la guerre quelques grandes villes où les élections n'ont pas pu être faites dans le sens de l'opinion qu'on embrasse. La clôture est prononcée. La séance est levée 4 heures et demie. Demain séance midi. Séance du 1 juin. La séance est ouverte midi et quart par l'appel nominal, la lecture du proccs-verbal et l'analyse des pétitions. M. Osy déclare qu'il votera contre le projet de loi; il déplore la marche que suit la chambre; il pense qu'elle va beaucoup trop loin, et il espère que le sénat lui donnera une leçon de sagesseen rejetant la loi, car un assez grand nombre de sénateurs, conservateurs comme lui, partagent la même opinion. M. Devaux. Je regrette d'avoir commencer ma réponse par quelques mots personnels qui ont été dits contre moi. M. de Mérode, dès le commencement de celte discussion a érigé la personnalité en système. Je regrette qu'il ne soit pas icimais mon tour de parler est venuet je n'ai que peu de mots dire. M. Dedecker. M. de Mérode est dans la salle des confé rences. M. de Mérode entre en séance.) M. Devaux. Ce n'est pas la première fois que M. de Mérode s'est permis des personnalités contre moi. Dès 1835 il en a imprimé, et je n'y ai pas répondu. Messieurs, les affaires politiques j'ai l'habitude de les traiter sérieusement. Ce n'est pas que je déteste les enfantillages; au coutraire j'aime beaucoup les enfantsmais c'est une condition c'est qu'ils n'aient pas cinquante ans. (On rit.) L'orateur entre ensuite dans de longues considérations pour repousser le projet de loi. 11 soutient que l'amendement proposé ne remédiera aucun inconvénientparoe que le gouvernement pourra tracer les subdivisions comme il en tendra, il déclare que si on lui donnait un pareil droit, il ferait faire les élections comme il le voudrait. C'est principalement pour les les grandes villes que l'on veut voir adopter ces dispositions, aGn de fausser les élections et de faire exclure eux des candidats qui ne plaisent pas au pouvoir. L orateur cite l'exemple suivant de l'application de la loi A Bruxelles. La 3e section de la rue Haute ne compte que 337 électeurs, relativement sa population elle nomme 5 conseillers. La 5« section compte 5o6 électeurs, mais relativement A sa population, elle ne nomme que 3 conseillers. Ainsi d'un côté il y aura un conseiller sur 47 électeurs, et de l'autre un conseiller sur 173 électeurs. M. Devaux termine en déclarant que dans aucun pays le pouvoir n'a fait la guerre aux priucipes électoraux. M. Dubus ainé. MM. l'article eu discussion est celui qui a été attaqué pendant le cours de la discussion générale. L'attaque a été violente, cette proposition vous a-t-on dit est une mesure réactionnaire, c est une monstruosité, une absurdité, uu mensonge. Dans ces qualiGcations je n'ai vu que des attaques contre la constitution mais on n'a pas dit que cette proposition était sans exemple dans les annales des pays civilisés, la raison en est simple, c'est que l'ho norable auteur de la proposition avait eu la précaution de dire qu'elle était 'empruntée la législation française et qu'elle avait été préconisée par les principaux orateurs du parlement anglais. On a cité le publiciste Bechart, mais son système était de criGquer la législation française, parce qu'il voulait une révolution ou une contre-révolution en France, ainsi la proposition dont il s'agit n'a pas été jugée par ce publiciste. En Angleteterre. messieurs, j'ai sous les yeux une tra duction de l'analyse des débats ap projet de le réforme communale qui a été faite par un de mes honorables amis. La clôture est prononoée. M. le président. Je vais mettre aux voix la disposition suivante Dans les communes de 13,000 habitants et au-dessus les élections se font par sections; la répartition des conseillers A élire se fait d'après la population, a Plusieurs voix. L'appel nominal. On prooède A l'appel nominal. 89 membres y répondent. 49 votent pour. 40 volent contre. Le paiagraphe est adopté. 3. Le nombre et les limites des sections seront Gxés par arrêté royal, sur l'avis préalable du conseil communal et de la députation permanente du conseil provinoial. Le nombre des sections ne pourra être inférieur A trois, ni supérieur A huit, Adopté. ■Séance du 1S juin. A midi et quart on procède A l'appel nominal. La séance est ouverte midi et demi. Le procès-verbal de la séance d'hier est élu et adopté. Les pétitions adressées A la chambre sont, après l'analyse, renvoyées la commsssion chargée d'eu faire le rapport. M. Delfosse. M. le ministre de la guerre a transmis A la chambre des explications sur la pétition de la dame veuve Verbecq. Ces explications sont A peu près les mêmes que celles qu'il a données sur la pétition du sieur Altenroae; c'est-à-direqu'il persiste dans l'interprétation qu'il a donnée A l'article 3o de la loi sur la milice, et eu cela il se trouve en désaccord qu'avec la commission, qui a trouvé qu'il y avait de l'arbitraire A retenir sous les drapeaux un militaire qui devait être entièrement libéré, puisque les inGrmités de sou remplaçant n'ont pas été constatés dans les délais prescrits par la loi. M. de Garcia. On ne peut forcer le ministre A donner A une loi l'interprétation que veut lui donner un membre ou la commission des pétitions. Le ministre interprète la loi suivant sa conscience si la loi est vicieuse, il faut la refaire. L'ordre du jour appelle la discussion du projet de loi prorogeant au Ier juillet 1845 la lui relative.A l'exploitation du chemin de fer, et la loi relative A la police du chemin de fer. M. Peeters réclame en faveur de la canalisation de la Campine, et des routes pour le Luxembourg en compen sation du chemin de fer qui ne peut être dirigé dans ces localités; si au commencement de la session prochaine un projet n'est pas présenté cet effet par le gouvernement, il déclare qu'il se réunira A quelques-uns de ses collègues pour prendre l'initiative. Ou est bout dans la Campine et il pourrait bien venir un jour où on refusera tout subside pour le chemin de fer, en disant Nous voulons la canalisation de la Campine. (Interruption.) Oui, on est A bout, et j'engage le gouvernement présenter un projet de loi; car on Gnira par dire Pas de redressement de griefs, pas de subsides. Après quelques courtes observations la clôture de la discussion est prononcée. Article unique. Sont prorogés au 1" juillet l8j3 l'art, ltr de la loi du 13 avril 1835, et les art. a3 et 4 de la loi du 3i mai i838. Le projet de loi mis aux voix par appel nominal est adopté par 74 membres contre 1 (M. de Mérode,) Le second objet A l'ordre du jour est le projet de loi relatif au transit par le chemin de fer. Les deux articles de ce projet sont adoptés sans dis cussion. L'ensemble du projet est adopté A l'unanimité de 78 membres présents. Le troisième objet A l'ordre du jour est le projet de loi relatif A la révision des règlements provisoires pour les chemins vicinaux. L'article unique ainsi conçu u La révisiou par les conseils provinciaux des règlements sur les chemins vioinaux arrêtés par les députations per manentes, en vertu de l'art. 3g de la loi du 10 avril 1841, pour être ajourné A la session ordinaire de >843. Est adopté A 1 unanimité. La séance est levée A 3 heures et 173. Demain séance A midi. Les autres paragraphes de la dispositions sont ensuite successivement mis aux voix et adoptés. Ainsi que quelques modifications devenues nécessaires par suite de l'adoption du principe. M. le président. Le second vote doit être renvoyé A une autre séance puisqu'il y a eu des amenden M. de Theux. Je m'y suis raillée. M. Devaux. La loi est assez imp soumise au second vote; d'ailleurs Après quelque discussion la cham] vote sera renvoyé a après demain. La séance est levée A 4 heures etV A midi.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1842 | | pagina 3