On assure que le 2me régiment d'artillerie Zuitte notre ville, pour se rendre Gand. •eux escadrons du 1er régiment de cuiras siers le remplacera. Ce mouvement s'effectuera probable ment du 29 juin au 1er juillet. Au moment de mettre sous presse nous apprenons que par arrêté royal en date du 19 de ce mois, la peine des travaux forcés perpétuité et temps qui avait atteint les condamnés pour délits politiques a été commuée, savoir Pour MM. Vandermeere et Vandersmis- sen, en celle de 20 années de réclusion. Et pour MM. Verpraet et Van Laethem, en celle de 10 années de la même peine. Et tous quatre rester pendant 20 an nées après l'expiration de leur peine sous la surveillance de la police. Émancipation On écrit de Menin, 19 juin Dans la nuit du 18 au 19 une tentative de vol a été faite chez le cultivateur Ver- venne, domicilié hors de la porte de Bru ges, Menin. Quatre personnes s'étaient {irésentées sur la ferme, mais avaient pris a fuite la détonation d'armes feu que les fils et le domestique du sieur Vervenne avaient en leurs possession. Les voleurs n'ont pas été reconnus. La nomination de M. l'échevin De Kerc- hove-Denterghem aux fonctions de bourg mestre de Gand, paraît être une chose positive, quoique la nouvelle officielle ne soit pas encore arrivée en cette ville. (Organe.) L'assassin de la Reine d'Angleterre a été condamné la peine de mort, le 17 de ce mois, par la cour criminelle de Londres. Son avocat a soutenu que le pistolet avec lequel Francis a tiré sur la Reine, n'était chargé qu'à poudre, et que l'accusé ne s'était porté cet acte d'insigne folie que pour attirer sur lui l'attention publique et améliorer sa position. Correspondance du Propagateur. Mynkeer, (Présidence de Mr Fallon.) (Présidence de Mr de Berii, vice-président.) EXTÉRIEUR. FRANCE. paris, 20 juin. Pierre-Joseph Dumont, ancien guide interprète de l'expédition d'Alger, vient de mourir Pans, l'hôpital Necker, l'âge de 88 ans. C'est lui qui, pendant 34 ans, est resté esclave en Afrique, où il a éprouvé toutes les horreurs de la servitude, et c'est encore lui qui, après avoir été, en 1819, arraché des mains des barbares par l'amiral lord Exmouth, a demandé suivre l'expédition française contre Alger. Haut-Rhin. La ville de Ribeauvillé a eu déplorer un suicide commis avec autant de coquetterie que de sang-froid. Une femme, après avoir travaillé dans une vigne avec son mari, se retira sous le prétexte de préparer le dîner. Rentrée chez elle, elle cira ses souliers, tira de l'armoire sa plus belle robe et procéda a sa toilette. Après qu'elle se fut bien parée, elle monta au fruitier et se pendit a un meuble qui servait a conserver le raisin. Saine-Inférieure. Dieppe. Une goé lette suédoise a amené ces jours-ci un jeune Suédois, sourd-muet dont Instruc tion tient du prodige. Il converse par écrit et en plusieurs langues, en suédois, en anglais, en italien, et mieux encore en français. Outre ces connaissances, il est encore artiste dessinateur et peintre tres-habile. Un jeune homme de haute taille, élégamment vêtu, se présente hier dans la boutique d'un perruquier-coiffeur du faubourg Saint-Antoine, et témoigne le désir de se faire raser. L'opération faite, il se place devant une glace et paraît se disposer a se brosser les cheveux, aux quels il a fait donner un coup de fer, lors que tout coup le coiffeur, qui l'avait laissé seul pour aller chercher de l'eau fraiche dans son arrière-boutique, enten dant un soupir étouffé et la chute d'un corps, se precipte et demeure ^lacé d'ef froi en voyant le jeune homme étendu sur le carreau, couvert de sang, et la gorge coupée d'un coup de rasoir. Ce malheureux, transporté l'hôpital Saint-Antoine dans un état qui ne laisse aucune espérence, a cependant trouvé assez de force pour écrire lisiblement qu'il se nommait Louis Dertresse, qu'il était Belge, et se donnait volontairement la mort par suite de changrins de famille. UNE GRANDE MASSE DE BONS 1Q>£§ lï tâlOCRSî situés a ECLLZSSZ3, a vendre publiquement, avec gain de mise- a-prix et d'enchères, a Disons encore, avant de terminer, qu'a l'hon neur de cette touchante institution d'une soixan taine d'élèves, les enfants restent k l'école jusqu'à ce qu'ils soient jugés capables de pourvoir leur existence, et qu'en outre ils reçoivent encore de l'École une subvention lorsqu'ils la quittent. J'ai l'honneur d'être, monsieur, etc. Dezen client om u ter kennis te bringen dat de pligtigheyd des eerste nagelslaging tôt op- bouwen door den schiptimmerruan Henry Jacob een nieuw bylander schipvoor de twee echte- lingenvier-en-vyftig jarig paerFranciscus Galioot en Anne-Marie Beehe inwooners van Loo, op het gehugte Finteels gemeente Pol- lynchove), op den 21 dezer ten vyf uren des namiddags, plaets gehad beeft, dit in het byzyn van een deel hunner kinderenbezonderlyk hunnen jongsten zoon oud 28 jaeren 2i,t< kind huns huwelyks, van den sasbaes Ghysel; Pieter Brnneel, G. van de Brouken, en menigvuldige andere inwooners van de Finteele. Gelieft hieraen plaets te verleenen in u dagblad. Ul. oodmoedigen dienaer, uwen inschryver. Pollynchove3ien ïuny 1841. CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS. Séance du l5 juin. La séance est ouverte midi et demie par l'appel nominal. L'ordre du jour appelle le second vote du projet de loi relatif au fractionnement des communes. M. le ministre de l'intérieur propose de rédiger l'art 5 de la loi de la manière suivante n Dans les communes d'une population inférieure 13,000 habitants, composées de hameaux et de sections détachées, la dépulation permanente du conseil provincial peut déterminer d'après la population le nombre des con seillers élire, parmi les éligibles de chaque section ou hameau. Cette modification n'est que la conséquence du prinoipe qui vient d'être adopté. Après une courte discussion, cette modification est adoptée. Les autres modifications adoptées au premier vote sont définitivement confirmées. .Séance du 1 juin. La séance est ouverte raidi et demi par l'appel nominal, la leoture du procès verbal et l'analyse des pétitions. M. Malou présente le rapport de la section centrale sur le projet de loi relatif la police maritime. L'impression en est ordonnée. L'ordre du jour appelle la suite de la discussion du projet de loi relatif la réduction des péages sur les rivières et canaux. Le gouvernement demandait par son projet l'autorisation de réduire les péages 1» Sur les productions du sol ou de l'industrie du pays qui sont exportées. 3<> Sur les matières premières exotiques, servant l'industrie nationale. La section centrale a proposé de s'en tenir au i«r paragraphe en ajournant le secoud. Le projet serait rédigé ainsi qu'il suit <1 Article unique. Le gouvernement est autorisé réduire les péages des canaux et rivières, perçus au profit de l'état, sur les productions du sol et de l'industrie du pays qui sont exportées. Les pouvoirs qui résultent de cette disposition cesse ront au 3i mars it<43, s'ils ne sont renouvelés avant cette époque, et eu cas de non renouvellement, les anciens tarifs reprendiont leurs cours de plein droit la même époque, quand même aucun terme n'aurait été indiqué par les mesures prises par le gouvernement. M. le ministre de l'intérieur maintient son projet et de mande qu'au moins le délai soit porté au in juillet 1843. Après quelques discussions la clôture est pionoucée. M. le ministre de l'iutérieur demande la division de l'article. Les paragraphes 1 et a sont adoptés. Quant au 3e paragraphe, M. le ministre se rallie l'a mendement de M. Osy, qui teud reculer au 3i décembre 1843, la date du 3i mars i843. -- Cet amendement est adopté. Ou procède l'appel nominal sur l'ensemble du projet de loi qui est adopté l'unanimité de 54 voix, 4 membres se sont abstenus. M. le ministre de l'intérieur pense que la chambre qui parait disposée se séparer, doit s'arrêter un ajournement indéfini, parce qu'il serait possible que des amendements adoptés par le sénat rendissent encore sa présence nécessaire; elle couuait aussi la question qui préooeupe le gouvernement, et le ministre fera son possible pour que l'on sorte de l'incertitude ou on est eu ce moment. L'ajournement indéfini est prononcé. La séance est levée 3 heures et quart. MESSINES. On expose en vente publique une masse de Bois et Labours, de la contenance de 5 hectares 65 ares 20 centiares (12 m. 4 c. 52 v.). située Holiebeke, k un quart de lieue nord-ouest de l'é glise, connue au plan cadastral section A, n°* 28, 171,172, 173, 174, 175, 183 et i85, tenant du levant au labour de l'épouse Parez-Vansuyt, au bois des sieurs Dumon, Lamerand et Degryse, de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1842 | | pagina 2