(MOEKENDE GOEDEREN Hier onze heures du matin, a eu lieu l'ouverture de la session ordinaire du con seil provincial de la Flandre-Occidentale. Le rapport sur les métiers perfectionnés pour la fabrication de la toile qui se trou vent l'atelier d'apprentissage de Gand, nous est parvenu. On sait que la commis- sion était composée de MM. Versaevel-Noë, D. Debaerne, Van Ackere et De Backer. Nous avons rendu précédemment un comte exact de ce document. Il mérite une atten tion particulière; car il est fort probable qu'il fera l'objet d'une délibération au conseil provincial. Tout porte croire que l'autorité provinciale avisera aux moyens de le faire adopter par nos ouvriers tisse rands, en leur procurant en même temps la facilité pour apprendre manier le nouveau métier Pareil. Malheureusement nos industriels liniers éprouvent des be soins d'une nature si alarmante que le courage leur manquera pour se mettre en apprentissage nouveau. (Nouvelliste des Flandres.) L'on sait que la Chambre des Représen tants est ajournée pour un mois partir du 25 juin et qu'en conséquence la séance de rentrée aura lieu le 26 juillet. Voici les objets l'ordre du jour, et dont la Cham bre aura s'occuper la reprise de ses séances Projet de loi concernant les secrétaires communaux etla comptabilité communale. Projet de loi sur la voierie urbaine etc. Projet de loi sur le renouvellement des inscriptions hypothécaires. Projet de loi concernant les remplacements militai res. Projet de loi sur l'enseignement supérieur. Nous lisons dans le Mémorial de l'Indus trie Le comité de l'industrie belge vient de se réunir extraordinairement pour déli bérer sur les effets de l'ordonnance du 26 juin. Après un examen approfondi de la situation, il a pris deux résolutions im portantes 11 doit par la première adresser au gouvernement un mémoire pour l'en gager procéder sans retard la révision générale de notre tarif, afin de pouvoir l'avenir, lorsque des négociations plus sérieuses s'ouvriront avec la France, offrir des concessions en échange de celles qui lui seront demandées. Et cette circon stance, les réprésentants des principales industries du llainaut et de la province de Liège ont reconnu avec empressement qu'il faillait donner secours aux deux Flandres. La seconde résolution porte sur la possibilité d'arriver une réunion dou anière avec l'Allemagne. Tous les sous-co mités vont être immédiatement consultés sur les avantages qui pourraient résulter pour la Belgique de cet agrandissement de marché. Le même journal contient ce qui suit Nous avons sous les yeux la lettre d'un négociant de Valenciennes qui, sur environ huit cent mille francs d'affaires qu'il fait en toile, tous les ans, achetait pour sept mille francs en Belgique; il déclare que si l'on ne parvient pas en Belgique faire consacrer l'exception en notre faveur, il doit renoncer tout rapport avec nous; il considère son commerce comme entière ment anéanti. D'après son estimation, le droit actuel sur les toiles écrues est en moyenne de 50 35 p. c. sur des toiles dans lesquelles la matière première entre pour moitié de la valeur. EXTÉRIEUR. ANGLETERRE. Londres, 4 Juillet. On lit dans le Sun On se propose, par le nouveau droit sur la toile de lin, de faire tort ce com merce spécial de l'Irlande, et certainement tel sera l'effet de cette mesure, qui est la conséquence naturelle de la proposition de sir Robert Peel, de grever l'exportation du charbon d'un droit de 4 sh. par ton neau. Nous avons prévenu le très-honora ble baronet du tort que nous ferait, surtout vis-à-vis de la France, cette proposition. Mécontents de voir que l'on ne diminue en rien les droits d'importation sur leurs vins et leurs eaux-de-vie, les Français re gardent le droit d'exportation du charbon comme un coup porté leurs manufac tures. De là des cris de représailles, de là ce droit additionnel de 20 pour 100 sur le commerce de la toile. La Belgique, la quelle le tarif de sir Robert Peel assure le monopole de fournir du charbon la France, a conclu avec celle-ci un traité pour empêcher la contrebande, par ses frontières, des toiles et tissus anglais. SC1100 SE PA T in 1iet openbaer te koope.m TE LANGEMARCK. Gemeente Langemarck, Poelcappelle eersten koop. i5,ooo âmes. Bien plus, ce nouvel impôt, per mettez-nous de le dire, n'était même aucunement nécessaire, messieurs les libéraux. Depuis long temps on se dit tout bas, et l'on commence le dire tout haut, que la ville d'Ypres agit peu sagement en maintenant grands frais un collège communal, tandis qu'à de bien moindres frais elle peuufournir aux habitants le moyen de donner leurs enfants un enseignement en harmonie avec leurs convictions religieuses. Pour preuve de ce que nous avançons, voyez ce qui a eu lieu, et continue jusqu'ici avoir lieu dans notre ville. Le collège de S'-Vincent de Paul a pu s'établir avec le modique subside de 2,5oo francs (1). Non seulement il s'est soutenumais il n'a pas tardé prospéra- au delà de toutes les prévisions. Dès sa naissancé il a eu des ennemis, nous le savons; mais, pour justifier celte antipathie, a-t-on jamais al légué que cette institution laissât quelque chose désirer soit sous le rapport de la moralité, soit sous celui de la solidité des études? Nous ne le croyons pas. Hé bien S'il est vraid'une partcomme nous l'accordons très volontiers, qu'un seul col lège doit suffire une ville de i5,ooo habitants; si, d'autre part, il est constant que le collège de S'-Vincent de Paul offre h tout le monde les garanties les plus complètes, pourquoi hésiter? Rien n'était plus aisé, notre avis, que de main tenir la balance entre les recettes et les dépenses de la ville. On n'avait qu'a supprimer purement et simplement la somme allouée au collège com munal. Puis, en accordant au collège ecclésiastique une subvention double, ou même plus, de celle donnée jusqu'alors, on eût pu même soulager quelque peu la bourse des contribuablestout en soignant leurs intérêts moraux. (2) Ici nous entendons les libéraux exclusifs s'écrier: Voyez-vous percer le bout de l'oreille? Est-ce maintenant assez clair que vous, catholiques, vous visez au monopole de l'instruction? Il n'y a plus de doutevous voulez la ruine entière de notre collège communal. Habemus confilenlem reum! Et les enfants qui y reçoivent leur éducation, vous voulez donc qu'ils croupissent éternellement dans l'ignorance? Nous répondrons a ces objections dans un autre numéro. (1) Nous faisons toujours abstraction des bâtiments ac cordés au* deux collèges. Plus tard ces a,5oi> francs furent portés 3,ooo. (2) Quelques personnes, amies d'ailleurs de la religion, trouveront peut-être, que nous y allons un peu crûment. Nous les prions de considérer que la logique est inexorable. Ce que nous disons découle forcément de ce qu'on a vu jusqu'iciet deviendra encore plus clair dans la suite. D'ailleurs nous nous hâtons d'ajouter que nous ne désirons pas voir supprimer le oollége communalmais l'organiser de manière satisfaire complètement les catholiques. Door het ministerie van MUr DELAV1E notaris resideérende te Poelcappelle geraeente Langemarck zullen 'er in het openbaer te koope aengeboden worden de naerschreven schoone Ooroerende Goederen. Den zuidkant van een goed en solide Woon- huis ten dienste van twee woonsten met het recht van pagt lot en met bavo i845 aen 6 aren, 66 cenliaren lands, eygendom der Kerk- fabriek van Poelcappelle, waerop gemelde woon- huisis staende met hovenier hof daer medegaende,

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1842 | | pagina 2