EXTÉRIEUR.
HOLLANDE. La Haye, 18 août.
FRANCE. paris, 18 août.
ANGLETERRE. Londres, 17 août.
ROOPDAGEN TE LANGEMARCK.
ment moral et religieux, lesquels seront approuve's
par les ministres eccle'siastiques seuls.
Les livres destinés a l'enseignement primaire
seront examine's par la commission centrale, et
approuve's par le ministre de l'intérieur, etc.
M. Dechamps rapporteur, fait remarquer qu'il
n'y a dans l'article 7 pas plus que dans la loi une
question politique. Tout ce qu'il y a dans la loi,
c'est une question de garantie pour les familles,
que l'instiuction religieuse et morale dominera
l'enseignement primaire.
L'orateur soutient que dans le projet actuel on
a fait un pouvoir civil, une part plus large que
l'on n'avait jamais fait, et qu'on n'a donné au
pouvoir ecclésiastique que la part qui lui était
rigoureusement nécessaire.
M. le ministre de Vintérieur. Je demande
faire une observation sur la marche de la discus
sion. J'ai déposé un amendement sur la nomination
des inspecteurs. Je demanderai que cet amende
ment soit discuté avant qu'on aborde le titre II,
c'est-à-dire l'art. 8. C'est une question de principe
qu'il faut résoudre avant de nous engager dans
les dispositions qui ne sont que d'application.
Séance du 11 août.
M. le ministre des finances dépose un projet
de loi tendant h autoriser le gouvernement a con*
tracter un emprunt de 33,5oo,ooo fr. qui seraient
employés comme suit
3o millions h l'achèvement de toutes les lignes
du chemin de fer.
2 millions a la construction des routes ordinaires
dans le Luxembourg, en remplacement du chemin
de fer, décrété par la loi du 26 mai 1837.
i,5oo,ooo fr. a l'achèvement de l'entrepôt
d'Anvers, devenu insuffisant pour les besoins du
commerce.
M. Rogier demande h cette occasion le compte
rendu du chemin de fer.
M. le ministre des finances. Le compte rendu
sera distribué aujourd'hui.
L'ordre du jour appelle la suite de la discussion
sur l'art. 7 du projet de loi concernant l'enseigne
ment primaire.
M. De Mérodedans un discours remarquable,
insiste sur la nécessité de donner des garanties
complètes aux pères de familles, sous le rapport
de l'enseignement religieux et moral. Il croit donc
que tous les livres employés dans les écolesdoi
vent être soumis h l'approbation de l'autorité ec
clésiastique. L'honorable membre reproche aux
libéraux de faire preuve de haine contre l'opinion
catholique, et, a l'appui de ce reproche, il cite ce
qui s'est passé h l'occasion des élections d'Ath et
Tournai.
M. Rogier blâme hautement les actes commis
dans ces élections; mais il en conclut que les
membres du clergé ne devraient pas se poser en
agents électoraux.
M. D'Hoffschmids considère le projet soumis
la chambre comme une occasion d'amener un
rapprochement entre les deux opinions qui divi
sent le pays; division qu'il regarde comme un
grand malheur. Il ne craint pas l'influence du
clergé sur les affaires temporelles, parce qu'elle
serait toujours assez contre balancée par l'opinion
publique.
M. Verhaegen reprend ses récriminations con
tre les prêtres.
MM. Deljosse et Rogier lui viennent en aide.
M. Dumorlier leur répliqué.
Cet incident amène des personnalités.
La clôture est demandée sur l'art. 7.
M. Lebeau. Messieurs, j'espère que l'on a fini
maintenant de toutes ces discussions personnelles,
et l'on me permettra de rentrer dans la discussion
du fond. Oui, oui
L'orateur s'attache a rendre pleine justice aux
membres du clergé avec lesquels il s'est trouvé
en relations; et les a toujours connus libéraux,
si on donne ce nom h ceux qui veulent toutes
les conséquences de la révolution. Il termine en
présentant une disposition ainsi conçue
Les livres dont il pourra être fait usage dans
les écoles primaires de chaque province, seront
désignés annuellement et de commun accord par
le gouvernement, sur la proposition de la com
mission centrale d'instruction, et par le chef dio
césain ou les consistoires.
M. D'Huart appuit l'amendement du préopi
nant et applaudit ses paroles de conciliation.
M. le ministre de Vintérieur attendra de nou
velles explications avant de se prononcer.
M. De Theux pense que cet amendement pour
rait avoir pour résultat qu'en cas de discordance
entre les deux pouvoirs les écoles resteraient sans
livres.
M. Dechamps tout en rendant hommages aux
paroles de M. Lebeau, einet une opinion con
forme h celle de M. De Theux.
On entend encore quelques orateurs, et la
séance se lève.
L'Amsterdamsche Courant fait mention d'une
entreprise d'une haute portée d'utilité et de phi
lanthropie.
Il s'agit de doter la capitale de bonne eau
potable purifiée au moyen de la vapeur et d'hé
berger et échauffer pendant l'hiver, dans deux
locaux distincts et avec des salles séparées pour
chaque sexe un certain nombre d'indigents ap
partenant h toutes les communautés chrétiennes et
aux communautés israélites. Dans ces locauxon
distribuerait aussi pendant les cinq mois d'hiver
des aliments chauds aux indigents. L'appareil
pour la purification de l'eau servirait h chauffer ces
établissements et la préparation des aliments. On
applaudit généralement ce projet pour lequel il
a déjà été fait sur une petite échelle desassais qui
ont parfaitement réussi.
On lit dans le Journal de La Haye
Quatre braconniers belges ont été rencontrés,
ces jours-ci, sur les frontières du Brabant-Septen-
trional, par trois gardes-chasse et ont tué, d'un
coup de fusil, un de ces agents de la police néer
landaise, sans aucune provocation de leur part.
On connaît les coupables, et le cas a été dénoncé
au gouvernement belge qui, on n'en doute pas,
s'empressera de faire justice. La Belgique n'est
pas plus que la Néerlande un refuge pour les
assassins.
On annonce que déjà plusieurs membres de la
chambre des pairs témoignent l'intention de sou
lever une discussion très vive au sujet de la loi
sur la régence. Dans ce cas la prorogation des
chambres ne pourra pas avoir lieu aussitôt que le
ministère semble l'espérer.
Le bruit s'était répandu hier que des trou
bles graves avaient éclatés h Kalish et dans plu
sieurs parties de la Pologne.
Un employé supérieur du ministère des
affaires étrangères est parti ces jours-ci pour Athènes
avec une mission spéciale pour le gouvernement
grec. Cette mission est, dit-on, relative l'ar
riérée que la Grèce doit la France sur les
intérêts de son emprunt.
Il paraît décidé que le Roi des Belges et le
Roi des Français assisteront au mois d'octobre
prochain l'inauguration de la section du chemin
de fer français de Valenciennes la frontière belge.
Le Times a des avis de Saint-Domingue, en
date du 12 juillet Les habitants étaient toujours
dans les alarmes. Depuis le tremblement de terre
qui a détruit le Capil n'est presque pas de jour
qu'une nouvelle secousse ne se fasse sentir. Le
président est en butte aux plus vifs reproches on
l'accuse d'avoir également négligé de porter se
cours aux malheureuxet de punir les pillards.
Du i5. Les troubles dans les districts manufac
turiers de l'Angleterre ont pris un caractère si
violent qu'ils inspirent qu'ils inspirent de sérieuses
inquiétudes. A la réception des dernières dépêches
un conseil de cabinet a été tenu au Foreign-offi.ee
la suite duquel des ordres ont été expédiés sur
plusieurs points pour la concentration de troupes
sur le théâtre des désordres. Des pièces d'artillerie
et plusieurs bataillons de troupes d'infanterie et de
cavalerie sont partis par des convois particuliers
du chemin de fer pour Manchester. Une foule
immense suivait ces troupes en s'écriant Sou
venez vous que ce sont vos frères N'allez pas
tuer vos frères mourant de faim\ L'officier
commandant a été obligé, pour se frayer un pas
sage, d'ordonner h ses soldats de fixer leurs
bayonnettes au bout du fusil; cette mesure a in
timidé les plus mutins. Les pièces d'artillerie
étaient traînées chacune par quatre chevaux.
Le soir, un conseil privé a été tenu au palais de
S. M. la reine et une proclamarfSn royale y a été
rédigée. A l'heure qu'il est/^ètte proclamation est
répandue dans tout le réyaume. Qette procla
mation porte en substance que des récompènses
seront accordées aux persoUfies qui viendront dé
noncer ceux qui ont suborne"te^,®ityriert.
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Den notarié COMYN 1er stàndplaets van
Langemarck, zal aldaer houclen de naerschre-
ven koopdagen yÔ
A. Maendag 22en Aiigustus\ft t2ten u/è
namiddagter hofslede en laruién -gebruiil
door sieur Joseph Beernaert te Langemarck
by Pilckem, van 2 hectaren peerdeboonen, 2