OEOERENDE GOEREREN,
Vu la loi de ce jour qui autorise le gou
vernement prohiber, par arrêté royal, la
sortie des pommes-de-terre et de leurs
farines, et a réduire le droit d'entrée 5
centimes par hectolitre;
La sortie des pommesnle-terre et de leurs
fécules est prohibée, et le droit d'entrée sur
les pommes-de-terre est réduit cinq cen
times par hectolitre.
Conformément la loi de ce jour, la
présente disposition viendra cesser le 31
août 1843, si elle n'est rapportée avant
cette époque.
Par arrêté rojtel du 23 septembre,
M. C.-A. Vermandel, domicilié Cand, est
nommé huissier près le tribunal de lre
instance de cette ville, en remplacement
de M. Yandinter, démissionnaire.
Par arrêté royal du 23 septembre
1842, sont institués
1° Président du tribunal de commerce
de Namur, M. Defonvent, négociant Na-
mur; 2° juges au tribunal, MM. Charlier-
Gérard et Anciaux-Defaveaux, négociants
Namur; 3° juges suppléants au même
tribunal, MM. Royer et Aug. Arnould,
négociants Namur.
On écrit de Liège, 24 septembre
Nous apprenons l'instant que le nom
mé Louppi, ex-directeur d'une troupe d'o
péra italien, détenu depuis longtemps,
pour dettes, la prison S'-Léonard de cette
ville d'où il avait déjà essayé de s'évader
trois fois, a enfin réussi s'en échapper
cette nuit l'aide de fausses clefs.
Le prisonnier était parvenu se pro
curer les clefs des guichetiers ou au moins
en prendre les empreintes, au moyen
desquelles il s'était fait faire de fausses
clefs. Il avait donné de l'opium au gardien,
qui couchait dans la cellule depuis ses tan-
tatives d'évasion, et quand celui-ci a été
bien endormi il est sorti de la prison,
laissant au concierge une lettre par la
quelle il lui annonce son départ, et lui
promettant que cette fois il ne sera plus
repris.
EXTÉRIEUR.
Aujourd'hui ont été enregistrées sur les
registres de l'état-civilles fiançailles du
prince Ch.-A.-A.-Jean, grand-duc hérédi
taire de Saxe-Weimar Eisenach, et de la
princesse W.-M.-S.-Louise des Pays-Bas.
FRANCE. paris, 24 septembre.
M. le duc d'Aumale, arrivé du château
d'Eu, a donné hier audience aux Tuileries,
plusieurs officiers-généraux. Il doit se
rendre prochainement en Afrique, pour y
rendre possession d'un commandement,
es ordres cet effet sont déjà envoyés
depuis huit jours au général Bugeaud.
M. l'archiduc Ferdinand d'Autriche
qui se trouve en ce moment Londres, est
attendu le 1er octobre Paris, où il restera
une quinzaine de jours. Le prince de Join-
ville se rendra, dit-on, avec lui Cher
bourg afin de lui donner une fête bord
de la Belle-Poule.
Le prince autrichien est accompagné de
M. le baron de Lebzellern, du comte de
Caroli, et d'une suite nombreuse.
Les commis de M. N...., marchand de
cachemires, rue Richelieu, virent entrer
avant-hier malin, dans les somptueux ma
gasins qu'ils desservent une jeune dame
richement vêtue, laquelle était suivie d'une
nourrice des plus confortables, portant
dans ses bras un jeunejenfant. On offre des
sièges la nourrice et sa maîtresse;
puis cette dernière demande voir des
cachemires indiens du plus grand prix,
et, après en avoir examiné plusieurs, elle
fait choix de deux du prix de 1,400 francs
chacun. Pendant qu'on les enveloppait
soigneusement, elle met la main dans sa
poche, puis elle dit de l'air du monde le
plus naturel
J'ai oublié de prendre mon portefeuil
leTenez, Marie, voici la clé de mon
secrétaire, vous trouverez dans le premier
tiroir droite deux portefeuilles; vous
prendrez le plus petit et me l'apporterez...
Emportez ces châles et laissez-moi je vous
attends ici, hâtes-vous.
La nourrice prend les châles et la clé,
et sort; une heure s'écoule, et elle ne paraît
pas.
Ah! mon Dieu! s'écria la dame, après
avoir donné quelques signes d'impatience,
je suis sûre que cette sotte n'aura pu ou
vrir le meuble.... Ayez la bonté, Messieurs,
de garder mon fils pendant quelques in
stants; avant dix minutes je serai de re
tour.
Et la dame sort laissant l'enfant dans les
bras du premier commis, peu charmé de
porter ce précieux fardeau. Bientôt l'en
fant qui dormait s'éveille, et, regardant
autour de lui, il commence pousser des
cris horribles. En vain le premier commis,
qui enrage de grand cœur, berce et pro
mène le marmot; celui-ci continue crier.
Bientôt l'inquiétude succède la surprise;
les commis se disposent courir sur les
traces de la prétendue mère, lorsqu'une
femme éplorée s'arrête tout-à-coup devant
le magasin, prête l'oreille et s'écrie; Mon
enfant! mon enfant! je le reconnais, c'est
lui!
Elle entre alors, saisit l'enfant qui con
tinuait crier dans les bras du commis, et
qui se calme subitement l'aspect de sa
mère. On s'explique, et la véritable mère
raconte comment on lui avait volé son
enfant aux Tuileries, deux heures aupara
vant. Ce qu'il y a de plus clair en tout cela
jusqu'à présent, c'est que le magasin de M.
N... est veuf en ce moment de deux su
perbes cachemires. Plainte a été portée,
mais jusqu'à présent la prétendue mère
n'a pu être découverte, non plus que la
complaisante nourrice.
ALLEMAGNE.
On écrif de Cologne, 21 septembre
La ville de Reinbach, qui fait partie
de notre district, a été avant-hier le théâtre
d'un épouvantable incendie. Nous em
pruntons une lettre, écrite la hâte,
d'un habitant de notre ville qui se trouvait
là, les détails suivants
Le feu a éclaté tout au matin, et par
suite de manque d'eau et de l'embrase
ment de la pharmacie, il a acquis une
force telle qu'à quatre heures de l'après-
dinée, heure jusqu'à laquelle il a duré, la
moitié de la ville était presque en cendres.
Plus de cent familles sont sans asile,
et forcées de rester sous la belle étoile,
peine a-t-on pu sauver quelques vêtements.
C'est grâce une pluie subite, qui est
tombée pendant que le vent avait cessé, et
grâce la démolition de quelques maisons,
qu'on a pu arrêter aussitôt les ragages du
terrible élément.
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OPENBAERE VERKOOPING
EECWIGE RE\TK\
rmoœMn ©lu^iniiiNia
prenant pour point de départ, an territoire de la
commune d'Ingelmunster, celle demandée de Cour-
Irai par Thielt sur Bruges, par les très-Intéres
santes notes de l'administration de la ville de
Thielt, et s'étendant jusqu'il la ville d'Ypres: ne
fut ce qu'une ligne de moindre dimension, d'après
le système de monsieur l'ingénieur Dcruddcr;
cela produirait des avantages Immenses; sur une
étendue de cinq lieues en passant par les communes
d'iseghem (*,000 âmes), Rumbeke (1,000 âmes),
Itoulers (f0,000 âmes), Boorslede (0,000 âmes),
Passchendale (3,000 âmes), Zonnebeke («,000
unies), laissant sa droite Langemarck (3,000
âmes), jusqu'à la ville d'Ypres (1G.OOO âmes),
elle traverserait presque au centre, une grande
partie de l'arrondissement d'Tpres, 00,000 habi
tons: non comptés les 90,000 habitons dispersés
deux lieues la ronde de la ville d'Ypres, et
représentant les villes de Commlnes, Warnéton,
jlEessines et Poperlnghe; les communes de Zillc-
beke, ToormezeeleBickebuscliMeuve-Église,
Vt'ulverghemReninghelst, Tlamertlnghe, Elver-
dinglie, Woesten, llcnlnghe, Boeslnghe et Zuid-
sehote: plus une grande partie du Furn-Am-
liacbt et du département du nord de la France.
Son utilité presque indispensable a été reconnue
même sous l*ex gouvernement, lequel connaissant
la grande population des villes et Communes de
cette même direction, et voulant lui procurer des
moyens de faciliter ses grandes communications,
avait résolu d'y construire un pavé. En effet, ne
serait-ce pas là, la plus belle et la plus Intéressante
partie de la Flandre-Occidentale, et du pays qu'elle
pareoureralt? Me devrait elle pas avoir conséqucm-
luent la priorité sur toutes les autres, tant sous
le rapport de la contrée populeuse qu'elle traverse
et par conséquent très lucrative et dans les intérêts
«In trésor; que sous le point de vue d'utilité ces
100,000 habitons, qui contribuent pour une large
part dans les 14 millions que la chambre vient
de voter? Il serait désirer que la ville d'Tpres,
ainsi que les autres villes et communes intéressées
dans cette grave question 11e tardassent pas d'en
solliciter l'exécution au Gouvernement, lequel, lors
qu'il s'agit d'être utile au pays et considérant que
depuis 1830 jusqu'à ce jour, on perd de vue,
en matière de voles de communicationcette
partie du Hoyaume, n'écarterait pas cette juste
réclamation. Communiqué.
Bruxelles, 2o septembre.
Un arrêté royal, du 23 septembre, por
te
2
HOLLANDE. La Haye, 24 septembre.
Rouen, 22 septembre. Jeudi, un voya
geur descendit la Bouille, venant de
Pont-Audemer. Parmi ses bagages se trou
vait une boîte qu'il déposa dans une écurie,
et se rendit Rouen. Quelqu.es heures
après, le garçon d'écurie entendit du bruit
dans la boîte, vit un animal en sortir après
l'avoir brisée, et chercher ouvrir la porte
de l'écurie, qu'il ébranlait fortement. Ne
pouvant y réussir, il se coucha près du
cheval, non moins effrayé que son maître.
On s'en empara après bien des peines, et,
après l'avoir enchaîné, on se disposait le
tuer, quand le propriétaire arriva. C'était
une hyène qu'il conduisait, dit-on, au Jar-
din-des-Plantes, Paris.
ZEER A FM" IIE11K.ELTK.E
BY L1C1TAT1E, VAN DP. VOLGEKDE
mitsgaeders
en
Den riotaris CUVEL1ERle Veurne, resi-
dee'rende, als daertoe regterljk aengesteld, zal,
ten overstaen van den heer Vrederegter van
het kanton Dixmude, bygestaen van deszelfs
Greffier, op Maf.ndag ioeD October i842,
om negen ueren s'morgens, overgaen tôt de
Eyndelyke Toewyzingin de afspanning het
Stad-Huis, te Dixmude, van de volgende on-
roerende goederen eeuwige renten en eyschbare
obligatieri.
koop. Eene Hofstede, groot H. 8-g4-73
c. (g. 20-67 R.), gestaen en gelegen in Merc-
kein, gebruykt door Albertus Dieusaert.
Ingestelt 2i,5oo francs.
2 koop. Eene andere Hofstede, groot
h. 18-42-90 g. (g. 41-198 R.gestaen en