GOMMmmGm, docteur Van Eekhoven, médecin de garni son, Mahieu, pharmacien en chef et Jambs- trenski, médecin adjoint, qui se sont des premiers rendus sur les lieux, les blessés ont reçu tous les secours que leur état ré clamait. Nous devons aussi des éloges notre digne curé, et son vicaire, qui se sont également distingués par leur zèle secourir ces malheureux. Le roi ouvrira en personne la session législative 1842-1843, le mardi 8 novem bre prochain. On assure que pour cette époque le gouvernement se trouvera même d'annoncer dans le discours du trô ne la conclusion d'un traité de commerce avec la France et avec l'Espagne. Il y aura l'occasion de l'ouverture des chambres une grande revue de la garde civique de Bruxelles, passée par le roi. M. le ministre de l'intérieur ayant appris que la bibliothèque publique de la ville de Montpellier, qui est en quelque sorte une source de science européenne, attendu le grand nombre de jeunes gens de toutes les nations qui s'y perfectionnent aux sciences et aux lettres, ne possédait pas les collections historiques publiées par notre gouvernement, s'est empressé de remettre M. le professeur Jubinal, en ce moment Bruxelles, quelques-uns des ou vrages dus la plume de nos érudits et imprimés aux frais de l'état. Tout le mon de approuvera sans doute ce judicieux emploi de nos richesses littéraires et his toriques. Le nom de nos écrivains na tionaux figurera aussi côté de l'illustre Alûéri, dont la bibliothèque tout entière a passé par donation dans celle de la ville de Montpellier. {Moniteur.) EXTÉRIEUR. FRANCE.paris, 10 octobre. Avant de quitter Eu, le roi a remis lui- même les insignes de commandeur de la légion-d'honneur M. Lefebvre, officier de l'ordre depuis 1813. Un jeune homme vêtu d'un habit la française, coiffé d'un tricorne, et por tant l'épée de cour, entre le 6, dans l'un des plus élégans magasins de modes de la rue Vivienne, et, s'adressant la première demoiselle de l'établissement, qui est en même temps la plus jolie, il lui demande avec le plus grand sang-frond du monde la permission de l'embrasser. Voilà, monsieur, une bien mauvaise plaisanterie, dit la jeune personne; retirez- vous, et ne m'insultez pas. Ces simples paroles produisirent un ef fet terrible sur le jeune homme; les traits de son visage se bouleversèment, ses yeux hagards annoncèrent la fureur. Malheurese! s'écria-t-ilest ce ainsi que l'on parle l'arrière-petit-fils de Char les VII, surnommé l'ami des lettres? Et,mettant l'épée la main, il commença frapper d'estoc et des taille sur les élé gants colifichets en cours de fabrication tandis que les jeunes modistes s'enfuyaient épouvantées dans l'arrière-boutique. Aux cris des jeunes filles, le maître de la mai son accourut, et, secondé par un domes tique, il parvint désarmer ce singulier personnage, qui fut conduit au poste de la Bourse. On sut bientôt que ce malheu reux jeune homme était un étudiant en droit, appartenant une famille honora ble, lequel, depuis trois ou quatre jours, avait donné plusieurs signes d'aliénation mentale. Des réparations, devenues de la plus pressante nécessité, vont être faites au vieux beffroi de Valenciennes. Le bâtiment que l'on va restaurer est d'une haute antiquité, mais il a reçu des additions plusieurs époques. Le corps du beffroi fut commencé en août 1237, par ordre de Jeanne, comtesse de Flandre et de Hainaut, qui donna un terrain et une ruelle cet effet. En 1546, on exhaussa le sommet de la tour pour l'aisance du guet. En 1712, la ville fit rebâtir neuf petites maisons groupées autour du beffroi, et or nées de sculptures en pierre assez délica tes. Environ un siècle plus tard, l'admini stration municipale supprime deux petits pavillons surmontées de lanternes, accom pagnant la façade du monument du côté de la place. Cette malheureuse suppression amena la construction de la partie massive où se tiennent les bureaux de l'octroi au rez-de-chaussée et la Société du Commerce au premier étage. Un peu avant la révo lution française, le beffroi avait été ex haussé de toute la partie construite en pierres bleues qui forme le couronnement de la tour. L'amirauté vient d'ordonner que dix vaisseaux de ligne seront tenus constam ment dans les ports en un état avancé d'équipement, afin de pouvoir être livrés sans délai tel service actif que les cir constances pourraient exiger. Des ouvriers sont occupés en ce mo ment poser tout autour de la plateforme du monument (colonne commémorative de l'incendie de 1666) une balustrade d'une hauteur telle que les individus qui seraient de nouveau tentés de se suicider en se précipitant du haut de la colonne ne pour ront le faire. Cette mesure de prudence a été adoptée par les autorités municipales. Un marchand de diamants de Berlin, nommé Wolf, était allé au théâtre de Covent-Garden; en sortant il s'est aperçu qu'on lui avait volé une boîte renfermant des diamants démontés pour une somme de 9000 livres slerlings. Toutes les recher ches de la police ont été infructueuses. Dernièrement, un Bohémien du nom de Lee, a été expulsé Londres de la Confrérie des Bohémiens avec un cérémo nial tout-à-fait singulier. La scène s'est passée sous un vieux chêne dans Ne\v-Fo- rest Hampshire. Plus de 400 Bohémiens, accourus de divers points et même de pro vinces éloignées, se sont trouvés rassem blés comme par enchantement. On a formé trois rondes, au milieu desquelles a été placé Lee, homme de 30 40 ans, dont le crime n'a été connu que des Bohémiens seuls. La dernière ronde était formée par les femmes. Le roi des Bohémiens, vieillard la tète blanchie et la barbe flottante, îaraissant âgé de 90 ans, s'est avancé vers e coupable auquel il a adressé, dans une angue incomprise de tous les assistants, l'exception des Bohémiens, une mercuriale d'une heure. Après ce discours, le vieil lard s'est tourné vers les Bohémiens, et il leur a dit en anglais que Jacob Lee ne fai sait plus partie de la Confrérie. Puis il s'est rapproché du Bohémien indigne, et a craché sur lui. Tous les cercles formés autour de Jacob Lee se sont ouverts spon tanément pour lui livrer passage, et cha que Bohémien, armée d'un rameau, a chassé le malheureux, qui s'est sauvé. L'assemblée s'est dissoute, et des frères arrivés de très-loin, se sont remis en route, après avoir accompli cette acte imposant et solennel de justice. ÉTAT CIVIL D'YPRES. 0 y S2B.Z3-7. J. IIE AHEKEIA—DELAC AIJWE j 2 ANGLETERRE. Londres, 9 ocotbre. Oïl a parlé l'année dernière d'un procès pen dant a Berlin dans lequel le comte d'Egmond avait paru comme témoin. Ce procès avait été porté devant le tribunal supérieur de Munster et tantôt négligé, tantôt repris, il durait presque depuis trois siècles. Il se traitait entre les maisons d'Arenberg et de Menderseid, au sujet d'une forte somme d'argent stipulée dans un contrat de mariage. 11 vient d'être terminé souverainement par le tribu nal supérieur de Berlin au profit du duc d'Aren berg. Voici un trait généralement inconnu de la bonté du Roi il fait trop d'honneur au caractère de S. M. pour le laisser passer sous silence. Il est mort dernièrement au château des Tuileries un vieux serviteur de Charles X. Cet ancien valet de chambre du Roi avait vu les Tuileries changer de maître, et sa position seule n'avait pas changé. Vainement on avait fait observer au roi Louis- Philippe que les appartements occupés par le vieillard octogénaire pouvaient être utilisés au profit d'employés actifs de la maison, obligés, h cause de l'insuffisance du localde prendre des logements hors du château. A toutes les sollicita tions de ce genre le roi répondait Ce n'est pas h l'âge auquel est parvenu ce brave homme que l'on peut changer ses habitudes. Il restera au château jusqu'à sa mort, je ne veux pas l'expatrier. Les volontés bienfaisantes du roi ont reçu leur exécutionet sans s'être ressenti des secousses de la révolution de juillet, le vieux serviteur de Char les X, grâces aux bontés de Louis-Philippe, a terminé sa carrière dans la demeure des rois qu'il avait servis. Du 8 Octobre au 41 Inclus. naissances. 1 Du sexe masculin, i ,r 6 Du sexe féminin, lotai' 8' 4 MORT-NÉ, du sexe masculin. 4 id. féminin. décès. I. Dcmey, Joseph, âgé de 65 ans, journalier, époux de Cyft'er, Rosalie, rue de Meniu, n° ao. a. Domicent, Alexandre, âgé de 79 ans, Mtre cordonnier, veuf de Reynaerl, Marie, rue de Tourhout, n° 96. 3. Vanpoppelen, Calhérine-Joséphineâgée de 8o ans, 7 mois, rentière, veuve, 10 de Jean-Philippe Delmote, a° de François-Xavier Millet, Marché Bas, n° 8. 4. Bartier, Colette-Constance, âgée de 4a ans, journalière, domiciliée Kemmel, épouse de Ver EeckeBenoit- Joseph, Marché aux Bêtes, 110 3o. 5. Leroy, Pauline-Amélie-Marie, âgée de 9 ans, rue de Meuin, n° 5. enfants au-dessols de 7 ans. Masculin Féminin. 4 i Total 4. FIBXEg5 OCTOBRE. Prix moyen des denrées. Froment fr. a3-oi c.nouv. fr. aa-67 c.; seigle fr. i5-a3 c. orge fr. io-u4 c.; uouV. fr. 11 -51 c.; avoine fr. 7-79 c; fèves fr. ia-63 c. ALOKT, 8 OCTOBRE. Baisse prononcée, jPrix argent courant, par aime au comptant huiles de colza fl. 5g 17a, lin 54, par sac graine de colza fl. 18 174, de lin fl. 16 17a. Par iai5 kilogrammes tourteaux de colza fl. 97, de liu 11. i3o. Houblons. Toujours même position. T.e houblon s'est traité au prix de fl. courant 5a 47 'es 5o kilogrammes. KOOPM.IV IV C.I8T Rysselstraet, n° 122, tôt Ypercn, Heeft de eer het Publiek bekent te maeken dat men ten allen tyde ten zynen huyze kan bekomen Gist van eene goede qualileit, aen den prys van den dag. (t)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1842 | | pagina 2