FRANCE. paris, 18 octobre.
Oproeping van Erfgenamen.
tivementk l'instruction moyenne, avait eu lieu en
notre ville.
Dès le début delà poîe'mique, k laquelle nous
ne pouvons plus nous soustraire sans nous rendre
coupables de lâcheté, nous avons déclaré haute
ment vouloir nous abstenir de toute personnalité
c'était pour nous une question de principes, non
de personne. II s'agissait uniquement de savoir
qui, des libéraux ou des catholiques, méritaient le
reproche de viser d'une manière illicite au mono
pole de l'enseignement. Ni nos conseillers, comme
hommes privés, ni aucun des professeurs du collège
communal n'ont été injustement attaqués par nous.
Nous en appelons au souvenir de nos lecteurs; ils
nous rendront le témoignage que nous avons con
stamment gardé la plus grande réserve. Quel
a donc dû être notre étonnement de nous voir
accusés par le Progrèsd'avoir publié que les
projesseurs y donnent (au collège communal)
l'exemple de Cimmoralité leurs élèves Nous
prions notre confrère d'indiquer le n° de notre
journal, où se trouvent ces mots, que lui-même a
eu soin de souligner, afin, sans doute, qu'on
ne suspecte point sa véracité. Nous avons dit, il est
vrai, et, qui plus est, nous avons dit pourquoi,
que ledit établissement ne saurait posséder la
confiance des parents foncièrement religieux; mais
de là aux paroles qu'on nous prête il y a sans
doute quelque différence.
Après cette singulière citation notre digne
confrère s'avise de pulvériser une fois pour toutes
les arguments allégués pour critiquer le refus de
tout subside au collège ecclésiastique. Ecoutons le
puissant dialecticien.
i° Le conseil communal ne devait point subsi-
dier un collège rival du sien. Eh mon Dieu,
un conseil communal est-il donc marchand d'ins
truction publique? Est-il propriétaire, ou n'est-il
que simple administrateur des deniers publics? Et
s'il n'a que cette dernière qualité, n'est-il pas
obligé de gérer les finances communales sans
acception de personne? Que ferait notre collège
communal si la moitié de nos concitoyens étaient
Protestants? N'est-il pas vrai, constitulionnelle-
ment parlant, qu'un fonctionnaire public, comme
tel, ne professe aucune religion quelconque? De
quel droit une régence semblable peut-elle nous
forcer moralement, nous catholiques, k envoyer
nos enfants k une maison d'éducation qui n'offre
pas de garanties suffisantes k nos supérieurs ecclé
siastiques? Libre k vous de vous soustraire k cette
autorité; quant k nous, nous la respectons et la
suivons. Si donc vous persistez k ne vouloir sub
ventionner qu'un seul collège, entendez-vous avec
l'Évêque et organisez le collège communal de
manière a mériter notre confiance. Sinon, nous ne
pourrons voir dans nos magistrats que des hommes
partiaux et parlant injustes.
2° Nos représentants, dit le Progrèsont établi
en principe que la commune ne doit subsidier
qu'une seule école primaire. Donc etc.C'est
vrai; mais nos représentants ont en même temps
établi en principe que l'enseignement primaire
doit être foncièrement moral et religieux. Quelle
garantie avons-nous que cette condition essen
tielle est observée k notre collège communal?
5° Enfin la même feuille pose un dilemme nous
défiant d'y répondre rien de satisfaisant, Ou le
collège de la ville, dit-elle, n'était point un
établissement immoral et irréligieux, puisqu'avant
le retrait du subside un prêtre se trouvait a la tête
de l'enseignement religieux et moral, ou, s'il en
était ainsi, ce n'est ni un refus de subside, ni
le départ forcé de l'ecclésiastique qui aient pu
changer cet établissement en un autre de per
versité. Nous répondrons k notre terrible rai
sonneur, que dès avant le retrait du subside une
foule de parents étaient d'avis que trois ou quatre
leçons de cathéchisme données chaque semaine
par un prêtre, étranger surtout k l'établissement,
ne prouvaient guère que l'enseignement fût moral
et religieux dans toutes ses branches. Ensuite nous
lui dirons que l'antipathie des parents religieux a
dû s'accroître encore lorsque le Progrès leur a
appris que le chef du diocèse refusait sa coo
pération, parce qu'il la croyait inefficace. En effet,
tous les bons catholiques regarderaient comme un
crime le moindre doute sur la gravité des motifs qui
ont porté le Prélat k un refus de cette nature.
Bruxelles, 20 octobre.
On écrit des Ecaussinnes
On pourra inaugurer, le décembre prochain,
la section du chemin de fer de Braine-le-comte k
Manage, si toutefois les ingénieurs chargés de
la construction du raccordement, de la remise et du
puits d'alimentation, hâtent ces travaux k la station
de Braine-Ie-corate.
On écrit de Tournai, 18 octobre
Le conseil communal a reçu communication
d'une lettre adressée h son président par M.'le
ministre des travaux publics pour l'informer que
le chemin de fer sera mis en activité le a5 de ce
mois et que le roi, cédant aux vœux qui lui ont été
exprimés, a consenti a honorer de sa présence, le
i3 novembre, les fêtes que la ville se propose de
donner k l'occasion de l'inauguration.
La découverte d'un tombeau armorié dans
l'église S'-Brice k Tournai, vient d'offrir k M.
Dumortiermembre de la chambre des repré
sentants, l'occasion d'écrire une notice sur la fa
mille Moutonde Tournai, dont les armes sont
gravées sur la pierre trouvée. La maison Mouton
existait dès le XIII" siècle. En 1279 e"e comptait
un prévôt de Tournai, et depuis elle fournit un
grand nombre de magistrats la ville où elle rési
dait. Elle se signala également par les armes, et au
Tournoy des trenle-*l-un rois. Aujourd'hui le
dernier des Moutons est bedeau de la même cathé
drale, où les chevaliers, ses aïeux, entraient l'épée
haute et la bannière déployée.
La diligence Van Gend, qui part de Spa le
matin, a versé samedi près des rochers entre
Spixhe et Theux. Un voyageur a eu le bras cassé
et la figure meurtrie; il est resté k Theux.
Mardi, la chaudière du bateau k vapeur
faisant le trajet entre Rotterdam et Venloo, a
éclaté près de Gennep; par bonheur, les chaudières
sont construites de manière k prévenir tout danger,
aussi n'a-t-on pas le moindre malheur k déplorer,
les passagers ont seulement été retardés dans leur
voyage.
On écrit de Maestricht, 17 octobre
On vient de faire, sur les bords de la Meuse, une
découverte qui doit vivement intéresser ceux qui
s'occupent de l'étude de la paléontologie. Un
pêcheur a découvertentre Ruremonde et Kessel
des ossements et des débris fossiles d'un animal
antédiluvien d'une grandeur prodigieuse; jusqu'ici
il n'a extrait de la terre qu'une partie des ver
tèbres et un fragment d'une omoplate qui pesait
18 kilogrammes. M. le chevalier Olislager De
Spirnau aurait fait l'acquisition de cet os remar
quable. On pense que les autres parties du squelette
seront également retrouvées.
Une mosquée va être construite, pour les nraho-
métants qui résident k Paris. Elle sera bâtie dans le
jardin de Beaujon, près l'arc de triomphe. On
ajoute que c'est l'ambassade ottomane qui fera les
frais de cette construction.
Un suicide consommé dimanche, au Champ-
de-Mars, a donné lieu a une foule d'interprétations
plus ou moins vraisemblables, voici sur cet événe
ment des renseignements dont nous pouvons ga
rantir l'exactitude
Le nommé Leroux de Beaulieu, condamné déjà
trois fois k des peines infâmantes, se trouvait
k Paris en état de rupture de blanc, lorsque deux
agents de la police de sûreté, le rencontrant près
du Champs-de-Mars, avenue d'Estan, lui dé
clarèrent qu'ils l'arrêtaient. Eh bien dit
Leroux, autant aujourd'hui que demain, je suis
k vos ordres.
Les agentsséduits par ce bon vouloirse bor
nèrent k escorter de droite et de gauche leur
prisonnier; mais k peine ce dernier avait-il fait
dix pas au milieu d'eux, que, tirant un pistolet de
sa poche, il se fit sauter la cervelle. Transporté
immédiatement k la Morgue, l'identité du cadavre
a été constatée; mais il paraît qu'a ce suicide
se rattachent des faits plus importants, qui sont en
ce moment l'objet d'une information.
Ben-Aïssa, ancien kalifa de la province de
Constantine, est arrivé le i5 k Monpellier, sous
l'escorte d'un maréchal-des-logis de gendarmerie.
Ce chef arabe, auquel le roi a fait remise du
restant de la peine k laquelle il avait été condamné
par le conseil de guerre de Constantiue, est auto
risé k fixer sa résidence dans cette ville. Il est
accompagné de ses deux fils, d'une de ses femmes
et de quelques domestiques.
Het testament gemaekt door PIE TER VER-
STRAETE in leven landsman en boomvelder,
overleden teThielt den i4'n April i842, behelst
onder andere de volgende dispositie.
1k stelle aen voor myne erfgenamen myne
wettelyke bloedverwantende welke myne
nalatenschap onder hun zullen deelen by re-
presentatie tôt in den twaelfsten graedde
gene myner bloedverwanten die zig, gedue-
rende de twee jaren na myn overlyden, aen
de uytreedster van myn testament niet en
zullen aengeboden hebben, voorzien van hunne
wettelyke bewysstuks dat zy van myne bloed-
verwanten zyn, sluyte ik uyt van myne na-
latenschap en voordeele van de gene die zig
zullen aengeboden hebben.
Den genoemden Pieter Verstraete was
zoon van Jacobus by Pieternelle Vergracht
filia Euslachii, welken Jacobus zoon was van
Rogerius, by Elisabeth De Meyerweduwaer
van Maria Coninckx.
Zig aentebieden by Catherina De Maeght
bezondere te Thielt, uytreedster van 's overle-
dens testament, of by den notaris Wauters
te Thielt. (1)
Les Bourgmestre et Échevins de la ville d'Y-
pres, rappellent aux intéressés que les délais pen
dant lesquels doivent être remis aux administrations
communales les réclamations en indemnité des
pertes causées par les événements de guerre de la
révolution, expirent au 1" Novembre prochain
pour les habitants du Royaume ou les personnes
qui se trouvent dans les autres états de l'Europe; et
au iei Mai 1843pour les intéressés qui se trou
vaient hors d'Europe au moment de la promul
gation de la loi du 1" Mai i842.
Leshabitants qui appartiendraient k la 1" caté
gorie et qui auraient des droits k faire valoir, sont
prévenus qu'ils n'ont aucun moment k perdre pour
faire inscrire leurs réclamations avec les pièces ré-
quises par la dite loi et l'arrêté royal de la ineine
date, danslerégistre d'époséa cet effet au secrétariat
de la ville, puisque ce régistre doit être ^trrêté le