JOURNAL D'ÏPRES LT DI ^ARRONDISSEMENT. ]\o 2615. Mercredi, 26 Octobre1842. 26me année. E m; Le résultat de nos élections communales de nature satisfaire plus ou moins lus les citoyens modérés, qu'ils soient tholiques ou qu'ils se disent libéraux. Ont été proclamés conseillers commu- ux. MM. Vanderstichele de Maubus; F rançois Iweins (rue d'Elverdinghe); MM. Martin Smaelen; Ernest Merghelynck; Alphonse Yandenpeereboom. MM. Gérard Vandermeersch; Théodore Vandenbogaerde; Pierre Beke. Nous l'avons dit et répété, la liste de tndidals communiquée notre feuille issait désirer c'était bien faire pres- mtir qu'elle ne serait pas admise pure- îent et simplement par la majorité des ecteurs. Le vœu des hommes paisibles sages que nous représentons devait se nanifester spontanément. Nous avons donc u la prudence d§ ne publier d'abord que es considérations générales; et ensuite de irévenir toute division en laissant intacte ne liste que nous envisagions comme mparfaite. Parmi les élus, nous voyons trois per- onnes seulement, proposées par notre rgane, mais trois autres au moins appar- iennent l'opinion libérale modérée. Cela e paraît pas susceptible du moindre doute. Ainsi, toute en regrettant certains hom- îes on peut se féliciter que nos principes e trouveront point des ennemis dans la najorité de la plus grande moitié du con- eil communal qui entrera en fonctions u 1er janvier 1843. Ce résultat n'a été obtenu par l'opinion ibérale que moyennant l'abandon de tou- es ses exagérations. Dans une proclama- ion flamande répandue avec profusion, lie a solennellement protesté qu'elle voulait une éducation bonne et morale pour chacun, une liberté entière pour le culte et pour le clergé dans l'exercice de son ministère, enfin une liberté en tout, et égale pour tous. Après cette décla- ation, et ce retour aux vrais principes onstitutionnels, il n'y avait plus de diffé- ence politique, plus de ligne de démar- ation entre les libéraux et les catholiques. Y avait, et si les promesses sont obser vées, il y aura réellement dans l'avenir, inion et fusion de tous dans un patrio tisme commun. Le reste n'était que se condaire, et dès lors il paraissait naturel que le choix tombât sur les conseillers sortans et sur ceux qu'ils désiraient de s'adjoindre. L'amendement de nos libé raux, conformément leur progamme, sera-t-il sincère? Nous le souhaitons pour le bien être de la ville, et le résultat prouve qu'un grand nombre de personnes y ont eu foi. Dans la nuit du 24 au 23 les employés Gobert, Wendels, et Libret de la station Cruysstraeten passant pour se rendre leur service, neuf heures un quart du soir, près le moulin du Sr de Brouwer en tendaient des gémissements sortirdu fossé; malgré la grande pluie et l'obscurité, les trois employés, descendirent le rempart et trouvèrent mourante dans l'eau une vieille femme qu'on a reconnue être l'é- ouse du portier Trêve de la porte de iunkerque. Ces messieurs ont transporté la malade sa demeure où elle est restée, malgré leurs soins, sans connaissance jusqu'à deux heures du matin. Ce trait d'humanité mé rite d'être porté la connaissance du public. (Communiqué.) Un arrêté royal confère M. le vicomte Ch. Decroeser Deberges, les fonctions d'ins pecteur provincial pour l'instruction pri maire dans la Flandre occidentale. On écrit de Roulers Le centenaire Yan Neste, de notre ville, a payé le tribut la nature. U a succombé une défaillance de forces, dont le symp tôme était un état d'insomnie continuel et un malaise sans douleur. Ce vieillard ex traordinaire a conservé jusqu'au dernier jour l'usage de ses facultés intellectuelles. 11 était âgé de 102 ans et quelques mois. On lit dans le Modérateur Un héritage de 136 millions est actuel lement vacant dans l'Esclavonie, par suite de la mort du dernier descendant en ligne directe du célèbre Samon, né Soignies au 16e siècle, et qui, ayant été conduit dans ces contrées par des affaires commer ciales, après avoir amené, comme on sait, la belliqueuse Esclavonie secouer le joug des Huns qui l'opprimaient alors, fut ap- {>elé au trône quelque temps de là par a reconnaissance publique. On lit dans une correspondance de La Haye adressée un journal de Paris On assure qu'il n'a pas tenu la Belgi que de faire durer les négociations finan cières plus longtemps qu'elles n'ont duré déjà, mais qu'elle s'est vue enfin dans la nécessité de rompre tout-à-fait ou d'adhé rer aux conditions très-avantageuses que la Hollande lui offrait. Des personnes bien informées prétendent que notre gouverne ment a signifié celui de Bruxelles son intention de rappeler son ambassadeur et de cesser toutes relations diplomatiques avec la Belgique, dans le cas où cette der nière n'accepterait pas enfin le traité tel qu'il avait été rédigé en brouillon par la commission mixte. Par ce traité, tel qu'il sera signé dans quelques jours, s'il ne l'est déjà, il a seule ment été stipulé la quotité de dette des Pays-Bas qui resteraient la charge de la Belgique après déduction de ce que celle-ci réclame de la Hollande, il n'a été rien stipulé l'égard de la capitalisation, seulement les parties contractantes de vront s'entendre plus tard sur cette opéra tion financière. Faute de s'entendre dans un temps déterminé, il y aura transfert pur et simple du grand-livre de la dette hollandaise au grand-livre de la dette belge. Aujourd'hui a été célébrée, dans l'église de Notre-Dame de la Chapelle, une grande inesse en musique pour le jubilé de 30 ans de service de Marie-Louise Masson, veuve Delsalle, entrée, Tournai, en 1792, dans la famille des marquis de Jumelles, en qua lité de femme-de-chambre de M"e de Ju melles. Elle suivit en Allemagne cette famille qui, comme tant de Français, avait trouvé dans ce pays un abri contre les fureurs révolutionnaires qui désolaient alors la France. Mlle Masson donna, pen dant la mauvaise fortune de la noble fa mille, de longues preuves de dévoument ses maîtres. Par compensation, elle jouit aujourd'hui d'une position heureuse et tranquille dans la maison de M. le mar quis de Jumelles et du fils de sa défunte maîtresse, M. de Chevraud. Samedi, vers neuf heures et demie du soir, un homme est tombé dans le canal près de l'ancien Quai des Barques; ses cris un passant s'est précipité pour les se courir; mais tous deux étaient près de périr lorsqu'un batelier a dirigé instanta nément sa barque vers le lieu du danger et a été assez heureux pour sauver les deux individus, qui sans ce prompt secours auraient infailliblement péri. M. le doc teur Tordoir que le hasard avait dirigé de ce côté leur a donné ses soins, et grâce lui le premier tombé, déjà frappé d'as phyxie, a, au bout d'une demi-heure, été rappelé la vie et est maintenant, ainsi que son compagnon, hors de danger. On s'abonne Ypres, Grand'- Place 84, vis-à-vis de la Garde, et chez 'les Percepteurs des Postes du Royaume. P„n pE L'JtBOISEHEIT, par trimestre, Pour Ypresfr. 4— Pour les autres localités 45© Prix d'un numéro8© Tout ce qui concerne la rédac tion doit être adressé l'Éditeur Ypres. Le Propagateur parait le SAMEDI et le MERCREDI de chaque semaine. PRIX DES IASERTIOXS. I centimes par ligue. Les ré clames, 8* centimes la ligne. vérité et justice. 26 Octobre. dans la lre section dans la 2me section dans la 3rao section Bruxelles, 23 octobre.

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