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nés, a été arrêté le 8, et écroué dans la
maison d'arrêt.
Jean-Baptiste Duflou, ouvrier cultiva
teur, âgé de 29 ans, né Zuytschote,
prévenu d'adultère, avec la nommée La-
moot, épouse Hazewyndt, ont été arrêtés
le 7 du courant, 10 heures du soir, sur
la plainte que l'époux de celle-ci, avait
faite la police.
Bruxelles, 8 novembre.
On écrit de Courtrai
Tout le personnel de la douane est ar
rivé, et il règne un grand mouvement la
station. On opère aussi la division de la
station en deux parties, dont l'une, qui
pourra se fermer sur les convois, est ex
clusivement destinée assurer la surveil
lance, les visites et les formalités douaniè
res.
Un convoi de belles voitures toutes neu
ves vient d'arriver dans notre station. Il
est composé d'une diligence, 2 chars-à-
bancs, 4 waggons et 2 waggons-magasins,
confectionnés dans les ateliers de Malines
et de Bruxelles pour compte du gouverne
ment français.
En creusant un nouvel aquedoc dans la
rue dite Steenpoort, on vient de rencontrer
un mur d'une épaisseur de 14 16 pieds
sur environ 60 pieds de long. II n'y a pas
de doute, c'est là un vestige d'anciennes
fortifications du temps où la ville ne s'éten
dait que jusqu'à celte rue, dont le nom est
emprunté celui de la porte de la ville qui
se trouvait cet endroit. La maçonnerie
en est d'une dureté qui se rend la démoli
tion très-difficile et on préfère occuper
l'aquedoc dans le mur même.
Par suite de la reconstruction du pont
d'Elsendamme sur l'Yser (route de pre
mière classe d'Ypres Furnes), le passage
s'est interrompu sur ce pont pendant 35
jours, partir du 5 de ce mois jusqu'au 9
décembre suivant inclusivement. Les com
munications entre Furnes et Ypres, auront
lieu par Pervysc et Dixmude.
On mande de Tournai, 5 novembre
Notre garde civique cheval s'apprête,
dit-on, escorter le roi lors de son arrivée
sur la banlieue de Tournai; car il est peu
près certain que S. M., arrivée Courtrai
par le chemin de fer dimanche 13 courant,
vers midi, prendra une chaise de poste et
entrera en ville par la porte des Sept-Fon-
taines.
Des députations des villes de Leuze et
d'Ath, viendront, dit-on, rendre leurs hom
mages au roi pendant son séjour Tour
nai, et lui exprimer leurs vœux au sujet
du raccordement si désiré du chemin de
fer de Tournai celui de Jurbise.
M. le juge d'instruction du tribunal de
cette ville ayant délivré un mandat de
dépôt charge de L. Demay, ouvrier
charpentier Vaulx, prévenu d'assassinat
sur la personne du gendarme Hoe; des
recherches furent faites pour son exécu
tion, mais ces recherches n'obtinrent au
cun résultat. Hier matin, L. Demay s'est
volontairement présenté au cabinet de M.
le juge d'instructionqui l'a aussitôt fait
écrouer la maison d'arrêt.
On lit dans le Journal de Liège
Un journal du Hainaut, le Mémorial de
la Sambrecontenait il y a peu de jours, une
assertion qui, si elle était exacte, serait
de nature porter une atteinte grave
l'industrie charbonnière belge.
Il affirmait que la houille, expédiée de
Belgique en Hollande depuis la réouver
ture de nos communications avec ce pays,
était d'une si mauvaise qualité que la con
sommation de ce produit se borne exclu
sivement àla houille importée d'Angleterre
et que le discrédit qui pèse sur cet article
belge était tel que, si nos exploitants ne
cherchaient pas le faire cesser par l'envoi
de qualités meilleures, nous perdrions
complètement le marché hollandais.
La commission des charbonnages lié
geois, dans l'intérêt et pour l'honneur des
exploitants de notre province, s'est em
pressée de prendre des renseignements,
de s'assurer quelle pouvait être la source
d'une si étrange imputation, et si les pro
priétaires houillers, de notre province
avaient réellement commis l'imprudence
d'envoyer en Hollande des charbons de
mauvaise qualité.
Il résulte heureusement des renseigne
ments recueillis que l'assertion du Mémo
rial de la Sambre est non-seulement exagé
rée, mais même sans justification.
Ce qui est vrai, c'est que, dans un rap
port transmis récemment au gouverne
ment, le consul belge Groningue a fait
connaître qu'on se plaignait de la qualité
du charbon parvenu Groningue, envoyé
en général de Belgique en Hollande.
Comme on le voît, il ne s'agit d'abord
que de charbons parvenus Groningue et
non dans toute la Hollande; ensuite le
consul ne s'explique pas d'une manière
bien catégorique sur l'origine de ce char
bon; il raisonne par supposition envoyé
en général de Belgique en Hollande.
Pour ce qui concerne les charbonnages
de notre province, nous pouvons affirmer,
de toute hypothèse, qu'ils ne sont pour
rien dans ces envois, car jamais, même
avant la révolution de 1830, Liège,
cause de l'éloignement, n'a approvisionné
Groningue; de plus, nous pouvons certifier
que les charbons expédiés en dernier lieu
de Liège en Hollande pour Rotterdam et
Schiedam, l'ont été par les houillières de
l'Espérance de Seraing et par celle des
Artistes, Jemappe; et la qualité en est
tellement supérieure qu'ils rivaliseraient
facilement avec les meilleures houilles
anglaises, si le coût excessif du frêt, le
transbordement Maestricht et les péages
considérables sur le canal de Bois-le-Duc
ne paralysaient ces expéditions.
L'administration communale de Tour
nai donnera, le 14 de ce mois, jour de l'i
nauguration du chemin de fer, un dîner
de cent cinquante couverts. Le prix en est
fixé 60 francs par tête. L'ouverture de
chacune des sections du chemin de fer a
été célébrée par une fête de même nature;
mais il faut reconnaître que l'inauguration
de la section de Tournai aura été, sous le
rapport du banquet au moins, l'une des
plus somptueuses, puisqu'on voit qu'il
s'agit d'une dizaine de mille francs au
moins pour le dîner. Le reste sans doute
sera en proportion.
MM. Lacroix et Mathieu, de Mons,
viennent de faire, pour la société des bi
bliophiles, une publication nouvelle qui
consiste en deux pièces extraites des ar
chives de Mons. La première renferme un
calaloge de quelques livres rares et cu
rieux qui appartenaient aux anciens com
tes de Hainaut et qui furent transférés en
1435 dans la bibliothèque de Philippe-le-
Bon. La seconde est un inventaire des
meubels qui étaient Paris dans l'hôtel
de Guillaume IV comte de Hainaut, rue de
Jouy-lez-la-Poterne de Saint-Pol, le 20
novembre 1409.
EXTÉRIEUR.
FRANCE. paris, 7 novembre.
On lit dans la Gazette des Tribunaux
Un Français et une Française, Eugène
Lennon et Louise Grange, après avoir
commis Londres de nombreuses escro
queries sous les noms de comte et de com
tesse de Noailes, ont été arrêtés dans un
hôtel garni de Dublin, ramenés Londres,
ils ont été traduits devant la cour crimille
centrale, et mis en jugement pour un de
leurs méfaits qui avait le caractère de cri
me. Louise Grange, la soi-disant comtesse
de Noailes, s'étant introduite dans un ap
partement sous prétexte de louer, y a volé
quatre bagues enrichies de diamants, et de
la valeur de cent livres sterling (2,500 fr.)
Lennon, qui les bagues avaient été re
mises, s'empressa de les vendre, et donna
rendez-vous sa complice au débarcadère
du chemin de fer de Southampton. Là,
sous prétexte qu'il se croyait poursuivi par
des agents de police, il partit seul, et laissa
sa campagne dans le plus grand embarras.
Louise Grange apprenant que Lennon
s'était réfugié Dublin, lui écrivit une
lettre de reproche; Lennon lui répondit
que sa fuite précipitée avait été le résultat
d'une nécessité impérieuse, et l'invita
venir le rejoindre en Irlande. Le prétendu
comte et la prétendue comtesse auraient
sans doute exploité d'autres dupes si la
justice n'y avait mis ordre.
Louise Grange avant l'ouverture des
débats, s'était reconnue coupable; Len
non a protesté de son innocence. Ils ont
été condamnés tous deux la déportation,
savoir Lennon pour sept ans, et sa maî
tresse pour dix années.
TRAVERSÉE DE LA BRITISH- QUEEN.
Extrait du journal du bâteau A vapeur belge Brl-
tlsh-Queen, eonimendé par le capitaine lieutenant
de vaisseau Eyckholt.
Partie de New-York le 7 octobre, elle a essuyé
une serie de tempêtes continuelles du S.-E. au
N.-E., qui l'ont force'e de relâcher a Fayal, aux
Açores, pour y prendre du chorbon. Partie de
Fayal, le 25 octobre, elle est entrée en Manche
le 2 de ce mois et le 5 a Cowes. Pendant cette
dernière traversée, les vents violents du N.-E. au
S.-E. ne l'ont pas quittée. Voici un extrait du
journal du bord. Il est ti remarquer que la Britisli-