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Le roi a reçu hier Tournai, au pa
lais de l'évêché, M. Liedts, gouverneur du
Hainaut, M. Dehults, bourgmestre de Tour
nai, et M. le comte Le Hon, ambassadeur
Paris.
Ce matin 11 heures, le roi a dû rece
voir des députations d'Ath et de Leuze.
S. M. qui a dû partir de Tournai entre
midi et une heure, est attendue Laeken
dans la soirée.
M. Yan de Weyer, notre ambassadeur
Londres, est parti l'avant-dernière nuit
pour retourner son poste.
Par arrêté du 31 octobre dernier, M.
le gouverneur de la province de Brabant
vient d'ordonner l'inscription des jeunes
gens qui doivent faire partie de la milice
de 1843; ceux qui sont nés depuis le
1er janvier 1842 inclusivement jusques et
y compris le 31 décembre de la même
année, devront se faire inscrire du 15 dé
cembre au 20 janvier prochain. Les étran
gers établis en Belgique et qui doivent être
considérés comme habitants de ce pays
devront également satisfaire aux obliga
tions qui leur sont imposées par la loi du
27 avril 1820.
Par suite de différends assez graves
qui se sont élevés bord du Comte des
Flandres, M. Commaille, voulant mettre
profit le temps exigé par les réparations
faire ce navire, est venu Bruxelles, où,
d'accord avec les principaux intéressés
dans l'expédition, il cherche aplanir ces
différends.
On écrit de Maestricht, 13 novembre,
la Tribune
L'ex-général Yandersmissen, accompa
gné de sa femme et de son fils, sont arrivés
ici jeudi soir, venant d'Aix-la-Chapelle, et
sont descendus l'Hôtel du Casque. Ven
dredi M. Yandersmissen et son fils se sont
rendus chez notre gouverneur, M. Gericke,
où il s'est fait annoncer par l'huissier,
sous le titre et le nom du baron Van Lae-
then. Après avoir eu audience, il s'est
rendu chez le procureur-général du roi,
M. Yan Panhuys. Des journaux avaient
prétendu que M. Vandersmissen s'était
coupé la barbe; il n'en est rien, il est barbu
comme un bouc.
L'hôtelier chez lequel Vandersmissen
est descendu, avait fait demander pour
lui, quatre différentes reprises, les jour
naux belges la Société d'émulation; mais
on les lui a refusés, et on lui a fait con
naître que si l'ex-général se présentait la
société, l'accès lui en serait interdit.
Voici le projet de loi sur l'entrée de
l'orge
Art. 1". Par dérogation la loi du 31
juillet 1854, l'entré de l'orge sera soumise
au droit de fr. 4 par 1000 kil. et ce jus
qu'au 30 novembre 1843 inclus, moins
que le gouvernement ne juge utile et né
cessaire de motifier ce droit avant cette
époque.
Art. 2. Lorsqu'aux termes de la loi du
31 juillet 1834, le froment sera exempt de
droits l'entrée, le gouvernement pourra,
par disposition ministérielle, soumettre le
seigle au même régime.
Art. 3. La présente loi sera exécutoire
le 3e jour de sa promulgation.
EXTÉRIEUR.
FRANCE. paris, 14 novembre.
Le 15 juillet, jour de la mort du duc
d'Orléans, la cour a pris le deuil pour qua
tre mois. Le délai, qui expirait aujourd'hui,
a été prorogé au 5 décembre. Le lende
main, le roi et la famille royale quitteront
Saint-Cloud pour venir habiter les Tuile
ries.
On lit dans une correspondance par
ticulière publiée dans le Constitutionnel
Plusieurs officiers ont été arrêtés dans
les premiers corps d'armée cantonné
Moscou, et dans le corps d'armée d'Orem-
bourg. Cent vingt mille soldats, avec un
effectif de trois cent soixante canons, ont
été concentrés sur la ligne du Pruth et du
Bas-Danube, et la flote de la mer Noire a
réçu l'ordre de se tenir au grand complet.
L'arrestation des officiers a été opérée
la suite de la découverte d'une conspira
tion qui avait pour but, ni plus, ni moins,
le renversement du gouvernement et l'é
mancipation des serfs. Cette conspiration,
formée par les jeunes officiers, avait des
ramifications parmi les soldats et dans le
peuple. On croit que les incendies des
villes et des villages ont été un des puis
sants moyens dont se servaient les conjurés
pour amener le mécontentement des ha
bitants contre le gouvernement. Ce dernier
désire ne pas donner ni grande extention
aux enquêtes, ni grande publicité celte
affaire.
S. M. la reine vepve Marie-Christine
de Sardâigne vient d'aVriver Nice, où elle
doit passer l'hiver.
M. Rosatini, avocat près la congréga
tion des Rites, Rome, est en ce moment
Paris, et il se rendra bientôt Reims,
afin d'activer l'information qui se fait en
ce moment, pour faire prononcer la béati
fication de l'abbé de La Salle, fondateur de
l'admirable institut des frères des écoles
chrétiennes.
On lit dans le Courrier de Bourdeaux,
10 novembre
Hier au soir vers six heures trois quarts,
un incendie très violent a éclaté dans la
raffinerie de M. David (Frédéric), rue Car-
penteyre-S'-Michel, 65.
Malgré tous les efforts réunis et le zèle
des pompiers, de la troupe de ligne et des
personnes qui étaient accourues sur le
théâtre du sinistre, dès le premier signal
d'alarme, le feu a consumé tout le corps
de bâtiment servant la fabrication, com
posé de cinq étages et d'un rez-de-chaus
sée. La majeure partie des ustensiles a
seulement pu être arrachée aux flammes,
ainsi que le bâtiment d'habitation qui est
très important et qui n'a pas été atteint.
Les cinq greniers qui ont été dévorés
par le feu contenaient pour une valeur
approximative de 170 197,000 fr. de
sucre en pains ou en formes. L'étuve a été
aussi entièrement brûlée, ainsi que toutes
les marchandises qui y étaient déposées.
Heureusement ces marchandises étaient
assurées pour la somme de 225,000 fr.
diverses compagnies.
Le bâtiment de fabrication qui a été
brûlé, était assuré par M. Labrousse, raf-
flueur, rue de Minuts, qui en est proprié
taire, pour une somme de 80 90,000 fr.
Les dégâts de ce local sont évalues ap
proximativement 40,000 fr.
D'après les renseignements que nous
avons pu nous procurer et les bruits qui
circulent, cet incendie n'est point le ré
sultat de la malveillance, et doit être at
tribué une imprudence dont la cause est
encore inconnue.
TOGJJ^IILILI© lë)[]^ IC^§IE§0
ÉTAT CIVIL D'YPRES.
Goiiiies.
£TIS,
ENTRÉE DE L'ORGE.
INCENDIE D'UNE RAFFINERIE DE SUCRE.
L'Echo d'Arlon assure que le gouvernement
grand-ducal demande au budget pour la liste de
S. M., la bagatelle de i5o,ooo fl. des Pays-Bas.
On se plaint vivement en Hollande de la
cherté des pommes de terre, et on l'attribue en
grande partie h l'exportation de ce tubercule,
notamment en Angleterre. Le Handelsblad dit
que pour ce qui concerne la province de la
Hollande septentrionale, il peut annoncer de bonne
part que les exportations récentes de ce produit de
l'agriculture ne s'élèvent jusqu'ici qu'au chiffre de
io5o demi-hectolitres, ce qui ne doit guère ex
ercer d'influence sur l'augmentation signalée.
Tous les ans, la famille royale de France
dont les bienfaits s'étendent partout, se plaît
concourir a l'exposition de la Société Philanthro
piqueau profit des pauvres de Bruxelles. M.
Lamy, secrétaire des commandemens de Mmo la
princesse Adélaïde, a donné avis h M. le président
de la Société, de l'expédition de deux caisses con
tenant les ouvrages que S. A. R. offre pour coo
pérer au soulagement de la classe indigente. Des
circonstances douloureuses ont seules empêché S.
M. la reine Amélie, de suivre l'impulsion de
son cœur généreux, toujours disposé h sécourir
le malheur.
Du lt au i S Septembre Inclus.
NAISSANCES.
3 Du sexe masculin, T i I q
5 Du sexe féminin
DÉCÈS.
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS.
Masculin 4 J Tolal 4.
remium. ...07
ALOST, lt SSVENBRE.
Marché peu près nul. Prix argent courant, par aime,
au comptant huiles de colza fl. 60, lin fl. 00. Par sac
graine de colza fl. 19, de lin fl. 60. Par in5 kilogrammes
tourteaux de colza fl, 100, de lin fl. i36.
Houblons. Transactions calmes. Prix sans changement;
houblon nouveau fl. courant 5o 47 le 5o kilogrammes.
MM. les Brasseurs des différentes villes et com
munes du royaume, qui spirT'fêtjïpis en association,
sont invités a envoyer/fo>fsfîqfltn^^ûres et ceux
qui ne sont pas répûis, unè dj'ptiSAion une
générale c^es Brasseurs de Su Belgique,
Malines, Mardi'23 do*ce mois, a
11 heures du ttkitin, la salle des îî^faires, rue de
l'Ecole* afin -Joe se concerter"relativement aux
mesures a prendre pour défendre leur industrie