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du traité avec la Hollande, est de retour
de La Haye Bruxelles depuis hier.
Par arrêté royal du 16 sont institués
1° Juges au tribunal de commerce de
Tournai, MM. Ch. d'Ennetières, et Pete-
rinck-Allard, négociants Tournai;
2° Juges suppléants au même tribunal,
JIM. Bront-Lerat, et Pollet-Lienart, négo
ciants Tournai.
Les sections de la chambre se sont
occupés du projet de budget. Un journal
assure que dans la plupart des sections, les
augmentations d'impôt, les centimes addi
tionnels ont été rejetées une grande ma
jorité; dans la 5e, composée de MM. de
Theux, Coppieters, Mast de Vries, Maertens
et Delfosse, elles ont été rejetées l'una
nimité.
La députalion permanente du conseil
provincial du Brabant, dans sa séance
d'hier, a annulé l'élection de Laeken, du
25 octobre dernier, concernant M. le baron
van Werde.
Le collège électoral de cette commune
est convoqué pour le 25 de ce mois.
EXTÉRIEUR.
Le 13, la reine accompagnée du prince
Albert a visité d'abord le château de Dou
vres et ensuite la ville du même nom. La
reine se complait beaucoup au magnifique
spectacle de la mer dans la saison actuelle.
Le navire d'état, Hyacinthe, est arrivé
samedi Londres, venant de Simon-Bay,
avec une lettre du cap Town, datée de 29
août, qui contient le récit suivant
De mémoire des plus anciens habitants
de notre cité, jamais tempête aussi violente
n'a agité nos côtes, que celle qui a régné
vendredi et samedi dernier (26 et 27 août.)
C'est peine si, au milieu de la pluie qui
tombait par torrents, d'affreux éclairs et
d'un tonnerre terrifiant, on entendait les
coups de canon que tirait un navire en
détresse.
Aux premières lueurs du jour, on aper
çut d'abord le navire Abercombie-Robincon,
chargé de 1415 ton. et ayant bord un
détachement de 500 hommes de 91e régi
ment qui venait remplacer, le 75e, et qui
entra heureusement dans la rade deTable-
bay, sous les ordres de sir Georges Napier.
Mais 500 toises environ du Robenson, se
trouvait le Waterloo, navire chargé du
transport des condamnés, et qui s'était
arrêté cette station pour s'approvision
ner et reprendre ensuite sa route pour
Sydney; il avait bord 240 condamnés
une garde de 30 soldats, 5 femmes, 43 en
fants, ce qui fait avec l'équipage un envi
ron 430 personnes.
Sa situation était horrible poussé par
les flots vers les pointes de rocher, le navire
devait périr. La multitude qui couvrait le
port restait silencieuse et consternée en
présence de ce spectacle. Après trois vio
lentes secousses, le navire fut renversé et
ses mâts brisés; les cellules des prisonniers
furent ouvertes ou enfoncées; une cin
quantaine de ses malheureux accourant
sur le pont se précipitèrent dans les flots;
15 20 gagnèrent le rivage, les autres fu
rent engloutis. Ceux qui étaient restés
bord poussaient des cris lamentables, et
chaque vague qui passait les emportaient
par douzaine.
La scène était déchirante. Aucune lan
gue ne pourrait la décrire. Quelques in
stants après, le navire se rompit en deux
parts. En ce moment, on vit les femmes
des militaires au milieu de cette agonie,
tenant leurs enfants, pressés sur leur sein,
accrochées un débris ou une planche.
On vit pendant quelques secondes un
homme tenant sa femme et son enfant
dans ses bras, puis se précipiter avec eux
sur un brisant pour ne plus reparaître.
Une barque fut envoyée pour porter
secours, mais la mer était trop haute pour
pouvoir approcher des naufragés. Ce spec
tacle d'horreur avait commencé 10 heu
res, et 11, tout était consommé. Le
Waterloo avait disparu, et des 330 person
nes qui se trouvaient bord, plus de 250
avaient subi le même sort.
ESPAGNE. constantinope, 26 octobre.
Le directeur d'une des fabriques impé
riales de drap a été chargé de se rendre
Londres par Malte pour y étudier les ma
chines employées dans ce pays pour la
fabrication du drap, il paraît qu'on se
propose d'introduire dans cette branche
d'industrie d'importantes améliorations.
ANECDOTE.
KOOPDAG
Schoone en zwaeve Boomen,
73 zsimsL.
ANGLETERRE. Londres, 16 novembre.
Anvers 15 novembre. Hier soir vers huit
heures, une scène assez étrange a eu lieu dans
la rue dite Zierick-straet. Un habitant de cette
ruenommé. C...qui déjà depuis quelques jours
avait donné des signes d'aliénation mentale s'est
mis jeter par la fenêtre tous les objets de valeur
qu'il possédait dans sa maison et bientôt les
passans virent tomber a leurs pieds, et qui mieux
est, sur leur tête une miriade de pièces de cinq
francs, de Guillauines, des couverts d'argent, etc.
Comme bien on pense les gens qui étaient dans la
rue se trouvaient fort bien de cette nouvelle manne
métallique et s'apprêtaient, Israélites d'une nou
velle espèce, a ramasser le bien que le Seigneur
leur envoyait du ciel où du deuxième étage. Mais
malheureusement pour eux la police survint, fit
cerner la rue et toutes les valeurs furent recueil
lies et mises en lieu de sûreté ainsi que le pauvre
fou qui jettait son hien par la fenêtre.
Journal du Commerce.
La Gazette de Madrid du 5 novembre, en
accusant de calomnie, les journaux qui avaient
insinué que le gouvernement du régent voulait
attenter a la liberté de la pressen'avait repoussé
que l'un des griefs articulés par les journaux
coalisés. Dans son numéro du lendemain, elle a
voulu compléter sa tâche, et elle a protesté que le
régent resterait fidèle la constitution de 1867, et
qu'il s'opposerait toujours la proclamation de la
constitution de 1812. Dans son article on remar
que le passage relatif a la majorité de la reine
Isabelle. On accuse le gouvernement du régent,
dit-elle, de vouloir prolonger la minorité de la
reine; le régent est incapable de manquer au
serment qu'il a prêté Isabelle II. Cela
veut-il dire que la jeune reine va être déclarée
majeure? Pour le croire, il nous faudrait dç»
termes plus explicites que la phrase qu'on vient de
lire.
La mort vient de frapperdans un âge
avancé, un habitant de Yalenciennes, dont la vie
agitée et avantureuse tient presque du roman, h en
juger par les détails suivans que publie l'Echo de
la Frontière. M. Jacques-Philippe Caudemont,
né dans une commune située sur la route de Valen-
cienuesà Cambrai, en 1758, était fils d'un simple
clerc de village; il étudia la chirurgie, et partit, en
qualité de frater, sur un vaisseau qui faisait voile
pour les Indes orientales. Il visita Pondichery
Chandernagor, et les comptoirs français des Indes;
il devint chirurgien en chef du régiment suisse de
Meuron, se trouva mêlé dans les guerres de Mippo-
Saëb, parcourut les deux presqu'îles d'eau-delk et
d'en deçà du Gange, avec un régiment de Cipayes,
épousa dans l'Inde la dame Wilmina Bartels, et
finit, après toutes ces guerres et ces courses, qu'il
avait soutenues avec courage, par revenir en Fran
ce, sain et sauf, possesseur d'une belle fortune, si
on la compare surtout avec son point de départ.
M. Caudemont acheta le beau château de la com
mune d'Iwuy, qu'il revendit depuis M. le comte
de Gommegnies, et vint vivre tranquillement et
en famille Valenciennes, où il est mort le 9 no
vembre, l'âge de 84 ans.
M. M...., croyant sentir sa fin prochaine, fait
venir ses héritiers, et, d'une voix dolente et
entrecoupée, leur dicte ses dernières volontés.
Chacun avait un œil humide et l'autre fort sec, car
ce dernier œil se portait avec satisfaction sur la
perspective d'une brillante succession. Tout-à-
coup le moribond interrompt son discours et
sa servante lui jette avec effroi le drap sur le nez,
en ajoutant ces mots trop significatifs c'en est
jail On se hâte donc de presser les préparatifs
funèbres. La bière est apportée, le mort couché
dans sa dernière demeure, et les chants religieux
commencent. Mais voici qu'au beau milieu d'une
antienneune voix sourde et caverneuse se fait
entendre. L'effroi se peint sur tous les visages, on
approche du cercueil en tremblant, on l'ouvre, et
le ci-devant mort, levant la tète, parait fort surpris
d'assister semblable cérémonie. On le reconduit
chez lui, et au bout de quelques jours il recouvre
entièrement la santé. Mais des dépenses avaient
été faites pour l'enterrement. On réclame le prix
des funérailles. Le résurrectionné dit qu'il n'a
rien commandé; on insiste; et comme il se refuse
positivement payer les frais de son enterrement
anticipé, un procès va trancher la difficulté.
van zeer
Woensdag 28'" December i842, ten tien
ueren voor middag preciesop de hier na-
gemelde lanclen, zullen publiek verkogt worden
98 koopen allerschoonste IepenEsschen, Po
pe lier en Bcuken, Appel en Perenboomen
te weten
i° In de garzingen der hofslede gebruylt door
sieur Jacobus Depuydtnaby de plaets van
Kemmel, 19 koopen Popelieren (Kanadari),
Appel en Perenboomen.
2° Op eene^parije land gebruylt door Louis
La nruSy, ïlaHgJiï Wytschaetstraetjen9
cle YparstrdÀt by gemelde hofslede,
koopen Ifl)ehK
weyde 'diyft by den Pries, gebruylt
Joanrté&èfF'allaeys, 17 loopen schoone
zwaere Iepen Hollanders