BOOMEN, Le cadavre de M. Sirey a été transporté la Morgue; il a "dû être procédé son autopsie. La consigne la plus sévère est donnée aux portes de la ville ordre de ne laisser passer aucune voiture sans la visiter. Des agents de la police et des piquets de gen darmerie sont détachés chacune des portes. Plusieurs locomotives du chemin de fer ont été envoyées dans diverses directions, avec des ordres; des officiers de police sont également partis pour différentes localités. Jusqu'à ce moment, toutes les recher ches ont été inutiles. Cet horrible événe ment a produit la plus pénible sensation. Il plonge la fois dans la douleur deux familles respectables. M. le juge d'instruction, accompagné de son greffier, s'est rendu ce matin dans les appartements de Mne Heinefetter, et dans ceux occupés par M. le comte Sirey, YHôtel de Suède. Des versions différentes circulent au sujet du point de savoir si le meurtre a été commis dans le salon en présence de tous les invités. Il y en a qui prétendent que M. de Caumartin et M. Sirey étaient demeurés seuls dans le salon de M"e Heinefetter et que ce n'est qu'après que tout le monde se fut retiré, qu'à commencé l'altercation qui s'est terminé d'une manière si tragique. Un journal assure que les dames n'ayant pu faire cesser par leurs exhorta tions la querelle entre M. Sirey et M. de Caumartin, se retirèrent dans la pièce voisine. M. Lavilelte, qui était présent, employa également tous ses efforts pour faire cesser la lutte, mais inutilement. L'une des dames rentra dans ce moment, priant M. Lavilette de ne pas les laisser seules, qu'elles avaient peur, et en effet M"6 Heinefetter se fit enfermer sous clef par sa servante. Quand M. Lavilette rentra, il vit le comte de Sirey porter la main la poitrine, en disant je suis blessé, M. de Caumartin était devant lui armé d'une canne dard. Il saisit son ami, qui vomis sait du sang, le coucha sur le canapé, et avant qu'il put s'assurer de la blessure, M. Sirey était mort dans ses bras. M"e Calinka Heinefetter doit partir aujourd'hui pour Liège, où se trouve sa sœur Sabine, afin de rétablir sa santé al térée par le terrible événement qui s'est passé sous ses yeux. P.-S. Nous apprenons de source cer taine, que M. de Caumartin est arrivé di manche malin vers dix heures Bréda. Le département de l'intérieur a reçu de celui des affaires étrangères la section commerciale d'un rapport, en date du 9 août dernier, de M. le major Pirson, chargé d'une mission commerciale au Texas. Ce document contient, entre autres ren seignements, des données circonstanciées sur les usages de commerce des ports de Galveston et de San-Antonio, ainsi que sur chacun des divers articles d'importation et d'exportation du Texas. quai Galveston, des comptes de vente simulés, des prix courants, etc., etc. Il est, en outre, accompagné d'échantillons ache tés pour servir de modèles et comprenant des indiennes françaises et anglaises, des toiles de coton, des cordes, du papier, des clous, des cordes coton, etc., etc., de même que des échantillons de coton et de bois de construction, faisant partie des articles d'exportation. D'autres échantillons sont encore atten dus; ils consistent en fer, en bêches, en pelles, en selles, etc., etc. Le commerce sera averti de leur arrivée. Le rapport et les échantillons qui l'ac compagnaient sont mis la disposition des industriels et négociants belges qui pourront en prendre connaissance au mi nistère de l'intérieur (division du com merce) jusqu'au 20 décembre prochain. Ensuite, on les communiquera la chambre de commerce d'Anvers et aux autres chambres qui le demanderont. EXTÉRIEUR. FRANCE. paris, 21 novembre. On lit les détails suivants dans le Moniteur Depuis douze ans que le service des ta bacs a été séparé de celui des contributions indirectes, ses produits ontpresque doublé. Une école a été placée près de la manu facture royale de Paris, et cette école, dans laquelle on n'entrait, dans l'origine, qu'a près de sérieux examens en mathémati ques, en chimie, en physique, se recrute aujourd'hui parmi les élèves de l'Ecole polytechnique. Déjà vingt élèves, sortis de cette école, ont été placés dans le service; les emplois de sous-inspecteurs, de contrô leurs, d'inspecteurs et de régisseurs leur sont particulièrement réservés. On raconte l'anecdote suivante Ces jours dernier la comtesse Talbot, sœur de lady Schrewsbury, faisait une promenade dans le bois de Boulogne dans une voiture fermée; les chevaux, effrayés par la vue d'un objet, ayant pris le morts aux dents, entraînèrent la voiture dans la partie la plus épaisse du bois. La comtesse Talbot tomba aussitôt évanouie, les domestiques se mirent crier au secours. Une dame et un cavalier qui traversaient en ce moment le bois de Boulogne en calèche, donnèrent immédiatement l'ordre leurs domisti- ques de se rendre auprès de la comtesse. Le cavalier descendit lui-même de voi ture et ordonna de couper les guides des chevaux qui, étant embarrassés dans le taillis, s'agitaient violemment. Puis il fit transporter Mme Talbot dans sa voiture, et ayant appris qu'elle demeurait rue Sr-Do- minique S-Germain, il enjoignit au cocher d'y aller en droite ligne. Mme Talbot n'était pas encore revenue de son évanouissement; arrivée au pont de la Concorde, elle ou vrit les yeux et aussitôt elle reconnut le roi Léopold et la princesse Adélaïde, sœur du roi Louis-Philippe. OPENBARE VERKOOPINGE GEMEENTE LANGIiEMARK. ZWARE PLANTSOENEN. ferait présumer qu'il était descendu direc tement dans une maison particulière. Il donne le tarif des droits d'entrée du Texas, les règlements du pilotage et du Le capital de la régie des tabacs, y compris les bâtiments, qui n'était eu 4830 que de53.683,000 fr. était, la tin de 4844 de04,800,000 Lesapprovisionnera® qui ne s'élevaient qu'à 33,199.000 k. étaieut, en 1841, de44,030,000 Les produits bruts, qui ne montaient qu'à 69,390,003 fr. étaient, en 1841, de09,048,084 I* produit net, qui n'était que de. 40,983,408 était, la fin de 1841, de93,000,000 A VENDRE DE GRÉ-A-GRÉ, i° Deux MAISONS conligues avec fonds d'héritage, situées Ypres, sur la Plaine dite Zaelhof, y marquées n°* 12 et 13, non louées. Et 20 nue MAISON et fonds a Ypres, rue d'Eylaumarquée n° 9, occupée par François Deflou. Pour les prix et conditions s'adresser au bu reau du notaire VAN EECKE, audit Ypres, Cloître S'-Martinu° 1. (1) - - 1 1 GEMEENTE DICKEBVSCH. van .«'oie nrlioonc EEKE.\, IF.PKS l:.SNrili:\ El l>«Pl:l,IKRI!V dienstig v00r schipwerkers, kuyperstim- merlieden en voor brandhout. Op Woensdag, i4en December, 18*2 ten 9 uren des morgens, zal er door het ambt van den notaris LAMBINte Ypren residerende, voortsgevaren worden op de hofstede gebruykt by Pieler Doom, gelegen ter gemeente van Dickebusch, wat zuyd-wesl van de kerke, tôt de verkoopinge van veele schoone Eeken, le- pen, Esschen en Popelieren Boomen, dienstig voor schipwerkers, kuypers, tiramerliedenen voor brandhout. Op het hofstede gras, 3i koopen. Op het bosch by de hofbaillie, van noorden het gras, 5 koopen. Op het bosch langst de Zevenkot straete, i5 koopen. Op de partie bosch west aen de kerke Dic kebusch 6 koopen. Op den bosch van zuyden aen den driehoek hier naer volgende, 8 koopen. Op het bosch den Driehoeklangst de Ze venkot straete, i5 koopen. De verkooping zal geschieden met tyd van betaling mits stellende bekende solvabele me- dekoopers, wonende in het arrondissement Ypren, en gereed betalende 5 francs per koop op re- kening van den koopprys principael en bespreken. Elk zegge het voorls. VERKOOPING van met Op Zaterdag, 17" December i842, ten 2 uren naer middag, in de Hostelry Sint Lau- rens, in de Hond strate, te Ypren, zal er door den zelven notaris LAMBIN, geprocedeerd Worden tôt de openbare verkoopinge, voor den ontbloot te Maerle 1843, van de Taillie oud zeven jaerenmet 215 zware geteekende Plantsoenen, staende op eene partie boschland groot 2 hectaren 5o aren (5 gemeten 2 lynen), of omtrent, gelegen in de gemeente Langhe- mark, noord by de kerk van S'-Juliaens, pa- lende van noorden het disch-bosch van Lan— gheraark, van zuyden het bosch van den graef de Robiano, van westen aen het bosch van M. de Brier-Legraverand en van ooslen het disch-bosch van Zonnebeke. Laetst ontbloot door J.-BLec/ercq, land- man te Brielen Engel-Albertus Hartezoone landman op Sl-Jeans, nevens Ypren, bewaeker

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1842 | | pagina 3