3$lilDDïtIQDMlât
KOOPDAG VAS BOOMEN,
TE LOCRE,
Absoluytten Overslag.
ESPAGNE.
Bayonne, 15 novembre.
Le régent, parti pour Barcelone, le 21,
avec le ministre de la guerre, passera par
Saragosse. Il ammène deux régiments d'in
fanterie, un de cavalerie, une batterie et
quatre compagnies de sapeurs qui seront
remplacés Madrid par plusieurs régi
ments pris dans d'autres provinces. La
milice nationale compose seule en ce mo
ment la garnison de Madrid.
Les cortès ont promis leur concours au
régent, mais seulement pour prendre les
mesures constitutionnelles et légales.
Madrid, le 22.
Le bruit court qu'à Valence la garnison,
dégarnie par le départ du général Chacon,
parti pour le Maestrazgo, a été désarmée
par le peuple, aux cris de Vive l'infant
don François
Les cortès ont été prorogées ce matin
par décret du régent.
Madrid, le 24.
Le mouvement qui avait éclaté le 20,
Valence, était calmé le 21. Le régent doit
arriver seulement aujourd'hui Sarra-
gosse. Rien de nouveau dans les provinces.
Madrid est tranquille.
Perpignan, le 25 novembre.
L'insurrection du Lampourdan est com
mencée; les paysans se lèvent la voix de
Terradas. Il a arrêté la diligence entre la
Jonquière et Figuères, et pris les lettres et
journaux.
Il a fait une proclamation aux Catalans.
Barcelone était toujours dans le même
état.
Palmale 21 novembre
La nouvelle du soulèvement de Barce
lone, parvenue ici le 19, a causé une
grande sensation. Des placards ont été af
fichés au coin des rues, appelant les Pal-
mesans faire cause commune avec les
Barcelonnais. Le chef politique et le capi
taine-général ont pris de grandes précau
tions pour assurer le maintien de la tran
quillité, qui n'a point été troublée.
Les nouvelles de Barcelone du 24,
annoncent que tous les français et les au
tres étrangers se sont embarqués bord
des quatre bateaux vapeur envoyés de
Marseille. Le général Van Ilalen n'avait
point encore commencé le bombardement
de la ville le 24. On traitait avec les in
surgés pour obtenir la liberté des mili
taires prisonniers qui étaient restés dans
la ville.
On écrit de Girone, le 23
Le chef politique a repris le comman
dement de cette place, ou tout était tran
quille; la municipalité a pris des mesures
pour rétablir et maintenir l'ordre.
Figuères était aussi tranquille le 23.
Mais on craignait que Terradas qui venait
de quitter Perpignan pour se rendre dans
cette ville n'y occasionnât de grands dé
sordres. 11 s'est annoncé comme chef des
républicains.
P. S. Des nouvelles de Barcelone du
25 annoncent que la situation est la même
Le bombardement n'est pas commencé.
Les troupes dont le général Van Halen
réclamait la mise en liberté en vertu de la
capitulation, ont été renvoyées sans armes
sur parole.
Les français embarqués sur les bateaux
vapeur sont encore dans le port.
Le mouvement républicain la tête
duquel s'était mis Ferradosa, échoue dans
le Lampourdan.
La misère dans les basses classes s'est
élevée ici depuis quelque temps un de
gré extraordinaire. Presque toutes les
nuits les patrouilles recueillent dans les
rues une foule de personnes dénuées de
tout et sans asile. Une des nuits dernières,
on a trouvé une vingtaine de ces malheu
reux campés sur un tas de fumier près les
écuries du roi. L'approche de la saison
rigoureuse augmente encore la misère.
TS^ZCOPIITS-
Ojj Maendag 26'° December i842, ten 12
uren s'middags fixe, zal men Ferkoopen ter
Hofstede gebruikt door Pieter Derycke in de
gemeente Kemmelnaerst het gescheid der
gemeente Dickebusch84 koopen zeer schoone
Boomen waer onder verscheide zwaere Iepen,
Eeken en Esschen, dienstig voor wagen ma-
kersmolen- en timmerwerken en 00k veele
Abeelen voor bakkers brandhoul.
By d'herberg genoemd de Bruyloose.
Staet maer op 6,100 francs.
Staet maer op I.,400 francs.
A l'arragone et Reuss, il n'y avait rien
de nouveau le 22.
SUÈDE. Stockholm, 9 novembre.
Nous avons annoncé dans notre dernier numéro
que deux aliénés, l'un de Mouscron, l'autre de
Poperinghe se sont évadés de la maison de santé
du hameau de St0-Anne. Ce dernier a été arrêté
mardi vers midi comme il se disposait franchir les
frontières. Ou ignore encore ce qu'est devenu son
compagnon d'infortune. Petites Affiches
Le nombre des décès a Londres, pendant
la semaine dernière, s'est élevé a 886. Sur sept
cas de mort par suite de la petite vérole, il a été
reconnu que quatre des personnes qui ont suc
combé, n'avaient pas été vaccinées.
Nous sommes priés, dit le Journal des Dé
batsd'insérer les lettres suivantes
A M. Chaix-d'Est-Ange, bâtonnier de
l'Ordre des Avocats.
Mon cher bâtonnier,
J'éprouve le plus vif regret de n'avoir pu
vous voir ce matin, lorsque je me suis présenté
chez vous avec mon beau-frère. J'aurais voulu
vous faire connaître des circonstances du mal
heur qui m'a frappé, et recevoir de vous per
sonnellement l'assurance que je n'avais rien perdu
dans votre estime.
Aussitôt que mes blessures me l'ont per
mis je suis revenu en France pour embrasser
ma mère, avec l'espoir que cette affaire s'ins
truirait et se jugerait ici j'apprends le contraire,
et je me hâte d'accomplir ce que je crois un
devoir vis-à-vis de moi-même et de tous ceux
qui, comme vous, m'avaient accordé leur affec
tion, je me constitue prisonnier Bruxelles.
Vous serrer la main eut été pour moi une
consolation dans mon infortune. J'eusse été heu
reux de joindre aux assurances d'amitié de notre
excellent Dupin la certitude de votre puissant
concours et de votre chaleureux dévouaient.
Votre bien affectionné confrère.
Paris, le 27 novembre i842. Caumartin.»
A M. Desmorliers, procureur du roi Paris.
Monsieur le procureur du roi,
Je suis revenu en France pour me mettre
h votre disposition j'apprends que les pour
suites judiciaires sur le fatal événement de Brux
elles ne doivent pas avoir lieu Paris, ainsi
que je le pensais, et que les journaux l'avaient
annoncé.
L'instruction devant se poursuivre Brux
elles, je me hâte d'y retourner pour me pré
senter a la justice de ce pays.
J'établirai que j'ai été provoqué, frappé,
blessé moi-même, et que ma volonté n'a été
pour rien dans la fin tragique de celte déplo
rable lutte.
Recevez, monsieur, etc.
Paris, le 27 novembre. Caumartin, avoc.»
Nous lisons dans une lettre de Paris que
M. Caumartin a choisi M. Plougoulm ancien
procureur-général, pour le défendre devant la
cour d'assises de Bruxelles.
van zeer
TE KEMMEL.
De verkooping zal gebeuren met redelyken
tyd van belalinge voor het principael, mils
slellende goede borgen en onder andere voor-
waerden alsdan aftelezen. (1)
SCHOONEN
Woensdag 21" December i842, ten twalf
ueren 's middags précis zal'er Venditie gehou-
den worden van 86 koopen schoone Iepen,
Areelen, Esschen, Elzen, Eyken en andere
BOOMEN, dienstig voor timmerlieden, kuypers,
wagen- pornp- en kloefmaekers als 00k voor
brandhoutgeteekend op de hier nagenoemde
Grasbilken, gelegen by de voorzeyde herberg,
te weeten
Op eenen Grasbilk gebruykt door Sieur Jaco-
bus Crabbe, 56 koopen en op twee Grasbilken,
waer van eenen genoemd Bruyloos hovenken, toe-
behoorende Sieur Joannes-Baptiste De Keuwer,
5o koopen.
De vergadering ter gemelde herberg de Bruy
loose alwaer de voorwaerden dezer Venditie
zullen zyn afgekondigt.
Op tyd van betaeling mits stellende solvabel
en bekende medekoopers en gereed betalende
vyf francs per koop, die zullen valideren op de
koopsomtienden penning en ander besprek.
Den Notaris LUCIEN, te Reninghelst, is
belast met den ontvangst dezer Venditie.
(1) Elk zegg' het voorls.
Donderdag i5'n December i842, om 2
ueren naer middagter herbergc bewoont
door sieur Derave, op de dorppluels van het
gemeente van Houlhem van
i° Een Hofstedeken gelegen in Killem,
groot 2 liectaren g5 aren q5 centiarenge
bruykt door Seraphinus Vallaeys.
1° Een Huys met 70 aren 17 centiaren
bebouwden grond en zaeyland 00k gelegen
in Killem, gebruykt door de weduwe Mer-
vellie.