700 WOLLE SARGIEN
BOOÎIEN
On voit que la première mesure prise
par le vainqueur a été le désarmement de
toute la garde nationale, après quoi les
exécutions ont commencé aussitôt, et l'on
s'attend ce que la même mesure soit
étendue plus d'une autre ville. On sent
l'orage approcher de là une indignation
générale qui se manifeste par des tenta
tives de résistances.
Déjà, en effet, la garde nationale de
Figuères s'est rassemblée en armes, le 8
de ce mois, sur la grande place, au nom
bre de six cents hommes, pour délibérer
sur la menace répandue d'un prochain
désarmement; puis ils allèrent se ranger
en bataille devant la citadelle. Le com
mandant avait fait fermer les portes et
lever les ponts, et il ne laissait voir aucun
soldat sur les remparts, pas même les sen
tinelles, qui se tenaient renfermées dans
les guérites. Les gardes nationaux, après
avoir crié vive la liberté! bas Espartero!
retournèrent sur la grande place, où ils
firent serment de ne point déposer les
armes qu'ils portent pour la défense de la
patrie et de la liberté.
A la nouvelle de cette émeute, trois
régiments sont partis de Barcelone, le 10,
pour Gironne et le nord de la Catalogne,
où est situé Figuères. Nul doute que l'exal
tation y sera aisément comprimée, et le
désarmement opéré, là comme ailleurs, si
c'est la volonté d'Espartero. Les troupes
le serviront avec un zèle aveugle.
On évalue les désastres du bombarde
ment de Barcelone, 2 millions de piastres
fortes (10 millions de francs). A l'Hôtel-
de-Ville, la grande salle de Ciento a été la
proie des flammes comme celles des Ar
chives. Parmi les manufactures détruites,
on cite celle d'Achon et de Puig-Marti. Au
nombre des blessés se trouve un capitaine
espagnol qui, déjà blessé précédemment,
était l'hôpital, où il a eu la cuisse brisée
par une bombe. Le nombre des morts
paraît n'avoir pas été heureusement très-
considérable pour le nombre des projec
tiles qui ont été lancés.
On force les habitants travailler par
corvées la reconstruction du front de la
citadelle qui regarde la ville. Les visites
domiciliaires auraient commencé le 11.
Nul habitant ne pouvait sortir de l'enceinte.
On enfonçait les portes des maisons inhabi
tées. Cette opération amène la capture d'un
grand nombre de malheureux qui avaient
pu se cacher jusqu'alors. Le total des
arrestations s'élevait déjà quatre cents.
Douze individus ont été fusillés ostensi
blement sur l'esplanade. Mais on ignore
si d'autres exécutions n'ont pas eu lieu
dans l'intérieur de la citadelle d'où l'on a
entendu partir de fréquentes détonations
depuis la rentrée des généraux.
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Venditie van Tailliehout
WDL©IK1 l®®HliINI
Iepen. Eiiken, AbeelenPopelieren en Beuke
On écrit de Bruges, 17 décembre
Hier, le caporal Bavay coupable de l'assassinat
commis sur la personne de Marie Stevens, a été
condamné par le conseil de guerre séant en cette
ville, a être exécuté en place publique Bruges.
Appel la- haute cour a été immédiatement
interjeté par le condamné.
On écrit de Gand, 17 décembre
Un-violent incendie a détruit ce matin de fond
en comble la filature de coton occupée par M.
Robbe, rue des Violeles Vif-wind-gaten
cette ville.
Le feu s'est manifesté dans la cardirie vers deux
heures et demie du matin et s'est propagé avec
tant de rapidité qu'à l'arrivée des pompiers, vers
trois heures, et nonobstant les efforts réitérés des
cuirassiers et des canonniers qui se sont trouvés
les premiers sur les lieux, le bâtiment tout entier
était devenu la proie des flammes. Huit pompes
ont été aussitôt mises en jeu et l'on est parvenu
circonscrire l'incendie et a préserver les bâti
ments contigus, entre autres la fabrique de M.
Heyman dont la toiture était déjà en partie em
brasée, de la destruclion dont ils étaient menacés.
La fabrique de M. Robbe ne présente plus que
les quatre murs; marchandises, mécaniques, mo
bilier, tout a été détruit, et le dommage occasionné
par ce sinistre s'élève une somme considérable.
MM. le bourgmestre et l'écbevin Van Pottels-
berghe De la Potterie se trouvaient sur le théâtre
de l'incendie avec le commendant de place, et
leur présence a stimulé le zèle des troupes et du
corps des sapeurs-pompiers, commandé par le ca
pitaine Maes et les lieutenants de Blende et Claes.
Tous se sont admirablement conduits ainsi que les
bourgeois témoins de ce désastre.
La fabrique et les marchandises étaient, dit-on,
assurées.
On écrit de Bruxelles, 20 décembre
Un employé du chemin de fer sur la ligne du
Midi a été le 17victime de son zèle. Arrivé trop
tard pour se trouver son posteau passage d'un
convoiil s'est précipité du haut du talus où il
était; mais le pied lui ayant manqué, il est allé
tomber, d'une manière vraiment fatale, sous la
roue de la dernière voiture, et a eu la tête écrasée.
h'Indépendant donne la version suivante
qui se rapporte sans doute au fait qui précède
Un autre accident est arrivé le 16, vers huit
heures du matin, sur la ligne du Midi, entre Jurbise
et Mons. Par une imprudence inconcevable et
bientôt cruellement punie, un paysan d'une cin
quantaine d'années, courait sur le talus au moment
où approchait le convoi spécial qui portait Quié-
vrain ie directeur des chemins de fer. Tout coup
cet homme trébuche et tombe sur la voie sans que
le machiniste ni aucune personne du convoi l'ait
aperçu. Ce n'est qu'un peu plus tard qu'il a été
relevé. Il avait une partie de le tête emportée et
un pied coupé. Il est mort un quart-heure après.
Un malheur terrible est arrivé sur la partie
du chemin de fer international, section de Quié-
vrain Sl-Saulve, et ce qui est plus terrible
encore c'est que s'il faut en croire les renseigne
ments qui sont parvenus, on attribue ce malheur
la malveillance.
C'est Quarouble (France) que le convoi parti
de Quiévrain pour S'-Saulve, le i3, trois heures
de relevée, est sorti de la voie l'homme placé en
vigie sur le tender a été tué, le machiniste a eu le
bras droit cassé, un brigadier des douanes a eu une
jambe brisée; aucun voyageur n'a été blessé.
11 paraîtrait qu'un rail soulevé son extrémité
a causé ce malheur, et s'il faut en croire des té
moins occulaires, la malveillance ainsi que nous le
disons plus haut, ne serait pas étrangère l'acci
dent. Quoiqu'il en soit le service est interrompu.
Les ingénieurs français ont éxigé, paraît-il, que
l'état des lieux fût constaté et ils en ont interdit
l'approche.
Des fonctionnaires belges sont partis hier matin
pour procéder une enquête.
On lit dans le Journal de la Société
d'Agriculture de l'Ain, la note suivante
Il se passe peu de jours sans que les journaux
aient constater la mort de quelque personne dont
les vêtements ont pris feu ce sont toujours des
femmes ou de pauvres enfants qui sont victimes
des accidents, cela se conçoit, puisque leurs vête
ments sont flottants et d'étoffes légères.
Le moyen de se préserver de ces sortes d'acci
dents est bien simple, et nous voudrions que tous
les pères de familles donnassent cette instruction
leurs enfants. Il consiste toutes les fois qu'on
s'aperçoit que le feu est ses vêtementsse
diriger vers un lit et s'y blottir sous les couver
tures ou entre deux matelats, aussi hermétiquement
qu'on petit le faire. Ouvrir les fenêtres, se sauver
dans les escaliers, dans la rue, c'est le meilleur
moyen qu'on puisse employer pour activer l'in
cendie et courir la mort; crier au secours et sans
utilité.
Une dame de notre connaissance se sauva
d'une mort certaine par un moyen analogue
celui que nous indiquons. C'était la femme d'un
chimiste. Sou mari avait placé près du feuet sans
l'en prévenir, un ballon plein d'alcool, dans
lequel infusaient quelques substances. Un coup
de piucette fit tomber le ballon, l'alcool s'enflam
ma et les vêtements de la dame en furent couverts
en un instant.
Il n'y avait pas de lit dans cette chambre;
mais il y avait une table couverte d'un grand
tapis vert.
Prendre le tapis, s'envelopper et se roule,
sur le parquet, fut pour la jeune dame l'affaire
d'un instant. Il va sans dire qu'elle éteigna le feu
sans et qu'elle en fut quitte pour une robe brûlée
un tapis rouissi, et son mari pour une expérience
manquée.
verkooping
van
en 300 lynwaeden
tex hcjize vax haulov,
Op de Houtmarkt nevens de Gendarmerie 9
TE YPEREN.
Op donderdag 22en december i842, ten
10 uren 's morgens en ten 2 uren namiddag,
en den volgenden dag noodig zynde, ter zelve
uer.Voorts eene scboone yzeren BALANCE
veele GEWYGTEN in yzer, eenen REEP
van 375 voeten lang, en veel andere objecten
te lang om te melden. Met gereeden gelde.
(1) Zeg het voorts.
en
op stam,
OP ZANDFOORDE.
Op Dyssendag 27<m December i842, te be-
ginnen ten 10 ueren 's morgens precies, zal
men, by publieke venditie verkoopen
i° Omtrent 2 hectaren schoon Tailliehout
op stam, staende in eene party Bosch op Zand-
voorde zuyd van de kerk.
En 20 16 koopen Wilgen en Abeelen Boomen,
staende in het zelve bosch, kompeterende myn-
heer CornetteVrederechter te Poperinghe.
Op gewoone konditien en tyd van betaling
mits stellende goede borg ter aenveerding van
den notaris CHRISTIAEN te Passchendaele.
(1) Elk zeg liel voort.
VENDITIE VAN EXTRA
sclioone en zwaere
te langemarck.
Den notaris DELA VIE residee'rende te Poel-
cappelle, gemeente Langemarck, zal op Donderdag
12011 January 1843s'middags precies, by open-
baere venditie verkoopen ten verzoeke van Mr
lagrange-doncker, grondeygenaer, woonende
binnen de stad Yperen op zyne hofsteden ge-
bruykt door sieur Joannes Landtsheere digt
iegens de plaets van Langemarck, by d'herberg
den Wildenman, ende door sieur Karolus Fan-
derhaeghezoon van Franciscusop eenen
kleynen afstand der plaets van Poelcappelle,
langst de zoogenaemde Boschkalsyde, van 58
koopen BOOMENwaer onder zich bevynden
verscheyde extra schoone en zwaere Iepen, Ëyken,
AbeelenPopelieren en Beuke-Boomenzeer
gedienstig voor scheép en molen werken alsook
voor waegenmaekers, timmerliedenholleblok-
maekers en voor brandthour."^