NOUVELLES DIVERSES. commission qui a été déléguée pour l'or ganiser ne néglige rien pour parveuir ce but. Les membres auront des cartes d'en trée distribuer, mais ils seront respon sables des personnes qu'ils introduiront; la société de S'-Georgc y est invitée de la part de la commission. M" les cavaliers qui ne seront pas en habit ainsi que les militaires en tenu n'y seront pas admis. Monsieur le médecin de garnison Van Eeckhoven est arrivé aujourd'hui en cette ville, pour y prendre la direction du ser vice de santé de la place en remplacement de Mr le major médecin de garnison Tael- raan. On a écroué hier dans la maison d'arrêt de cette ville, un maréchal ferrant du ré giment des cuirassiers ici en garnisonet sa bonne amie, prévenus d'avoir, diman che dr, au moyen d'un marteau et tenaille, porté des coups et blessures un cabarê- tier, sa femme et une de ses enfants. Il paraît que deux autres personnes sont également impliquées dans cette affaire, dont les difficultés sur le paiement de trois litres de bierre sont résultées. CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS. Séance du 12 Janvier. Séance du 15 Janvier. Séance du 14 Janvier. Séance du 16 Janvier. La chambre des représentants s'est réunie aujourd'hui une heure et a repris la discussion du budget des travaux publics. Un long débat s'est de nouveau engagé sur la question soulevée hier par l'honorable M. Malou, relativement la reprise par le gouvernement du canal de Rions Condé appartenant aujourd'hui la province du Hainaut. >1. Si- gart, par forme de motion d'ordre, avait demandé que le gouvernement voulut bien dire quelle était son intention cet égard, afin de mettre un terme une discussion qui ne pouvait avoiraucun résultat. M. le ministre ayant demandé de ne s'expliquer que quand la discussion serait plus avancée, le débat a continué. M. Pirmez a fait remarquer qu'il ne fallait pas envisager cette question sous le point de vue du droit strict, mais aussi sous celui de l'équité; et il a dé claré qu'il était convaincu que la chambre reconnaîtrait la nécessité de maintenir la province du Hainaut en possession du canal. M. Malou a donné lecture du décret impérial qui a ordonné la création de ce canal, et en a inféré que, puisque le canal avait été construit au moyen de centimes additionnels imposés quelques départements, il n'appar tenait pas la province du Hainaut, mais l'état. 11 a enfin demandé que le gouvernement présentât avant les budgets de l'année prochaine, un rapport explicatif de l'ex ception faite en faveur du Hainaut, et a déclaré que si ce rapport n'était pas présenté il proposerait l'année prochaine un amendement tendant faire reprendre le canal par l'état. M. Dotez a pris la parole son tour et s'est étonué de ce que les députés des Flandresauxquels les députés du Hainaut ont prêté un concours loyal pour l'adoption de la convention en faveur de l'industrie linière, convention qui devait être préjudiciable aux intérêts des autres provinces, vinssent aujourd'hui demander qu'on privât le Hainaut d'un avantage dont il jouit aujourd'hui. Il s'est attaché dé montrer que cet avantage ne lui a été concédé par l'ancien gouvernement que comme compensation pour les rentes dont il l'avait dépouillé, et que le droit de propriété de la pro vince du Hainant ne peut être contesté. Après quelques autres observations M. le ministre des travaux publics a déclaré qu'il pensait aujourd'hui comme eu 183y que la reprise du canal devait se faire dans un temps plus ou moins rapproché, mais il a ajouté qu'il y avait examiner avant tout une question d'équité, attendu que la province du Hainaut est une de celles qui ont fait les plus grands sacrifices pour la construction de travaux publics dans l'intérêt général du pays. Cette discussion ne pouvait avoir de résultat, la chambre n'étant pas appelée émettre un vote sur cette question, que le gouvernement devra examiner avec la plus sérieuse altentiun. L'article relatif aux travaux d'amélioration faire la Meuse, a donné lieu quelque discussion. M. David avait demande qu ou réduisit le chiffre réclamé, mais qu'on suppri mât tout péage sur la Meuse. Il a déposé un amendement en ce sens. Cet amendement a été écarté. MM. Osy et Cogels ont appelé l'attention du gouverne ment sur la nécessite de s'occuper enfin du réendiguemeut du polder de Lillo. M. le ministre des travaux publics a répété ce qu'il a déjà dit que deux commissaires nommés l'un par le département de la guerre, l'autre par celui des travaux publics, s'occupaient de cette question et qu'il ac tiverait leur enquête le plustôt qu'il serait possible. La chambre des représentants s'est réunie aujourd'hui une heure, et devait reprendre la discussion du budget des travaux publics, mais l'ouverture de la séance, M. David a renouvelé sa motion d'ajournement en ce qui concerne le chapitre du chemin de fer, et la discussion a absorbé toute la séance. L'honorable membre a soutenu que les annexes distribuées ce matin même, ne répondaient en rien aux questions qu'il a lui-même posées, et il a demandé qu'on ne discutât pas ce chapitre avant que M. le ministre eût fourni tous les renseignemens qu'il a réclamés. La motion d'ajournement a été appuyée par MM. d HofTschmidt, Rogier, De M an, De Mérode, et combattue par M. le ministre et par MM. Liedts et Mast De Vries. M. De Theux a proposé vu l'heure avancée de la séance de remettre demain le vote sur oette motion, attendu que peut être M. le ministre serait même de fournir dès demain quelques uns des renseignements qui lui étaient demandés. Cette proposition a été adoptée et la suite de la discussion a été renvoyée demain. La séance est ouverte i heure par l'appel nominal et la lecture du procès-verbal de la séance d'hier. La rédac tion en est approuvée. Les brasseurs de Tournai présentent des observations contre le projet de loi tendant modifier les bases de l'impôt sur les bièi'es. Renvoi la section chargée de l'examen du projet de loi, et insertion au Moniteur, sur la proposi tion de MM. SaYart et Dubus aîné. M. le ministre des travaux publics. Plus que personne, je reconnais le droit qu'à la chambre, qu'ont tous les mem bres de la chambre demander des renseignements aux ministres; mais il est des usages qui ont en quelque sorte force de règle. Les renseignements sont ordinairement de mandés par la section centrale, et c'est la section qu'ils sont adressés ordinairement aussi la section centrale apprécie les renseignements qu'on lui fournit et fait connaître son opinion la chambre. J'ai conformément l'usage, reçu des demandes d'explications, j'ai fourni les renseignements, et j'avais le droit de les considérer comme complets. Mal heureusement l'honorable M. David avait été forcé de s'ab senter pendant la discussion de la section centiale. Je ne lui en fais pas un reproche. La séance est ouverte i heures par l'appel nominal et la lecture du procès-verbal de la dernière séance. La ré daction en est approuvée. L'ordre du jour appelle la suite de la discussion du projet de loi relatif la canalisation de la Campiue. M. De Renesse trouve que le gouvernement fait une trop large application du principe du concours des propriétés intéressées; il faut remarquer qu'il s'agit ici d'imposer une province qui a souffert considérablement par suite de l'ex écution du traité avec la Hollande, et que toutes les autres provinces ont obtenu de nombreuses lignes du chemin de fer sans purticiper aucunement leur construction. 11 dé claré qu'il appuiera toute proportion équitable qui tiendrait ne grèver les propriétés que dans de justes bornes. M. De Nef demande M. le minisrre s'il se propose d'établir plus tard une canalisation moins restreinte dans la Campine. M. Peeters doit remercier M. le ministre de la promp titude qu'il a mise présenter son projet; mais là doivent se borner ses remerciments. Il trouve les sacrifices imposés aux propriétés intéressées trop remarquables; il fait remarquer du reste que le principe poséil y aura lieu l'appliquer toutes les localités même pour les chemins de fer. M. Savart prétend que dans la grande majorité des travaux publics dont les propriétaires riverains ont retiré des avantages, ils ont contribué a la dépense. M. Simons croit que le principe qu'il s'agit de consacrer n'aurait pas dû être appliqué la Campine. Il prétend que l'on a agi avec deux poids et deux mesures. M. Lys soutient que les propriétés intéressées retireront assez d'avantages de la construction du canal pour pouvoir participer aux frais. M. le ministre des travaux publics fait remarquer d'abord que la question du concours des propriétés intéressées a été résolue par la loi de septembre dernier. Il insiste ensuite sur les avantages que le projet de loi du gouvernement fait aux propriétaires. M. Dubus (aîné s'attache réfuter les diverses considéra tions qui ont été présentées en faveur de la rédaction du concours des propriétés. M. Peeters propose de réduire de moitié la rétribution payer par les propriétaires, mais de doubler le nombre d'années pendant lesquelles cette rétribution devra être payée. Sur la proposition de M. le ministre des travaux publics, la chambre décide qu'elle continuera demain la discussion du projet relatif la canalisation de la Campine. La séance est levée quatre heures et demie. On écrit de Haut-Fayt, 7 janvier Depuis quelque temps deux loups parcouraient toutes les nuits les villages voisins et y prenaient tout ce qu'ils pouvaient, des chiens, des chats, h défaut de moutons. La semaine dernière cependant ils étaient arrivés jusqu'à cette dernière proie, et deux moutons avaient été enlevés et dévorés par eux, d'une bergerie de Gembes. La hardiesse de ces animaux était grandequoiqu'il n'ait pas en core gelé; si les froids étaient devenus plus inten ses, ces loups auraient été très-redoutables et aurait pu commettre de grands ravages. Plusieurs chasseurs déterminés n'ont pas voulu leur laisser cette chance; ils se sont réunis pour faire une battue, et les deux loups ont été tués sur le terri toire de Haut-Fayt, dans le bois de M. le comte de Mérode, au lieu dit bois de Jezhenue. On écrit d'Anvers, i4 janvier Hier après-midi, l'Escaut était tellement agité que le service du passage a été interrompu pendant plusieurs heures. Le barromètre qui marquait hier tempête a monté jusqu'à grande pluie. Le vent continue, accompagné par intervalles de neige et de pluie. Pendant le fort de l'ouragan, un grand brick anglais, sur lest, qui se trouvait sur rade, n'étant pas assez leste, a eu beaucoup a souffrir; il a été assez heureux de tenir sur ses ancres. Le ministre de l'intérieur rappelle aux élèves des universités du royaume, qui se proposent de prendre part au concours universitaire de 1842- i845, que les mémoires qu'ils rédigeront domi cile, en réponse aux questions qui ont été publiées officiellement par le Moniteur du i4 août i842, n° 226 doivent être transmis au ministère de l'in térieur avant le 1" mars prochain. On écrit de Gand, i4 janvier Un affreux malheur a eu lieu mercredi dernier h Wynkel, arrondissement de Gand a l'occasion de l'installation du bourgmestre de la commune, plusieurs campagnards tirèrent des coups de feu l'un d'eux étant rentré au cabaret où ils s'étaient réunis, remit son fusil h un douanier, en le priant de le charger; celui-ci se prêta a ce désir, mais un des assistants arrivant, heurta involontairement 1 arme; le coup partit et frappa de mort le nommé Yperzeele, qui se trouvait dans le même cabaret. Ce malheureux avait reçu dans la région du coeur des blessures, qui avaient causé une mort instan tanée. Des enfants ont trouvé dans le soupirail de la cave d'une maison, près de la place de Meir, un sac contenant vingt pièces de 5 francs et sept pièces de 2 francs au millésimes de 1862 et i853, et 'a l'effigie du roi Louis-Philippe. Toutes ces pièces étaient fausses et ont été déposées au parquet de M. le procureur du Roi. On se perd en conjectures sur les motifs qui ont pu porter les faux monnayeurs déposer le produit de leur criminelle industrie dans un pareil endroit. Précurseur d'Anvers.; M. G. De i?oey, a Anvers, vient de recevoir la lettre suivante écrite par le P. Desmet, l'infatiga ble missionnaire qui est allé porter, a des peuplades inconnues, le bienfait delà civilisation chrétienne: Fort Van Couver, le 26 juillet i842. Très-honorable Monsieur, Lors de mon premier retour de ma mission des Montagnes Rocheuses, en i84o, j'ai eu l'honneur de vous envoyer tous les détails de cette expé dition. Ces nouvelles, si elles vous sont parvenues, vous auront causé un bien grand plaisir, j'en suis sûr, ainsi qu'a tous nos bienfaiteurs et amis de la religion je vous prépare dans ce moment, parce que le loisir du voyage me le permet, l'envoi de mon journal de i84i. Les consolants détails de toute cette mission et de nos travaux de cette année contribueront, j'espère, a renouveler dans

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Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 2