3 ÉTAT CIVIL D'YPRES. HONORÉ SMAELEN. iVENTE CONSIDÉRABLE Tels qu'OrmesFines Feuilles et autres Cliènes, Frênes, Saules et Canadas, pro pres au charonage, la menuserie, char- pente, pour sabotiers et bois brûler, crois sant sur les propriétés ci-après désignées appartenant SCHOONE PATRIMONIEELE IMEEBELE GOEDEREN IINI @©ILD©^TBIi? a frapper h la porte de la maison où il a vu ntrer la veille la jeune fille. Elle est partie 1 y a quelques minutes, lui répond un homme e l'intérieur de la maison. Sans plus de ques- ions, le militaire hâte le pas dans l'espoir d at- eindre son oublieuse compagne. Il marchait depuis longtemps, et il commen- i îait a s'étonner de ne pas apercevoir la jeune fille, j orsqu'il rencontra deux gendarmes qui reve- 1 jaient de Bourgoin. Il leur demande aussitôt celle liont il a perdu les traces, et leur donne son signalement. Ceux-ci lui répondent qu'ils n'ont rencontré personne a qui puisse se rapporter ce Signalement. L'étonnement du jeune soldat se "change alors en soupçons. Il raconte aux gendar mes sa conversation de la veille avec la servante, comment il est devenu son compagnon de route |t a su qu'elle portait sur elle une somme de £oo francs. A ce récit, les gendarmes le prient de revenir Sur ses pas et de leur indiquer le logis ou la ser vante a passé la nuit. Arrives a Saint-Laurent, on trouve les volets de la porte soigneusement fermés. On interroge les voisins qui indiquent comme le fils du propriétaire un enfant qui joue sur la route. Ou est ton père? lui disent les gendarmes. Il est dans la cave, ou il fait un trou pour enterre quelque chose. On cerne aussitôt la maison, un serrurier arrive, on entre, on se précipite dans la cave, et lk un Spectacle horrible se présente aux yeux des assis tants. Un homme tenait dans ses bras, prêt h le déposer dans une fosse profonde, un cadavre a demi nu. C'était celui de la malheureuse servante pie son hôte avait assassinée pour s'emparer de son petit trésor. Le meurtrier a été arrêté et mis sur le champ entre les mains de la justice. Un jeune homme bien vêtu, passant hier lans l'une des rues les plus fréquentées et les dus brillantes de Paris, s'arrêta devant la bouti- jue d'un marchand de statuettes dont l'étalage jrésentait toutes sortes de nudités et de sujets l'une indécence poussée aussi loin que possible; e marchand était dans son comptoir avec sa fem- ne, et de petits enfants jouaient auprès d'eux. Le jeune homme entre et demande voir les groupes en plâtre on lui en montre plusieurs dont on lui vante la grâce et l'exécution; mais il en désigne particulièrement un dernier qui se trouvait tout près du vitrage et qui dépassait tous les au tres en impudeur. La marchande le lui présente, en fait l'éloge, et approuve le bon gout de l'a cheteur. Le jeune homme demande le prix, qui est assez élevé; il tire sa bourse sans marchander, donne l'argent; puis, frappant le plâtre a petits coups sur le comptoir, il le brise en vingt mor ceaux, et s'adressant au marchand: Je vous demande mille pardons. Je vais repasser ici avec ma mère et ma sœur, et je n'aurais voulu pour rien au moude qu'une pareille infamie pût leur tomber sous les yeux, et il jette en sortant les débris du plâtre au coin de la borne. La personne de qui nous tenons ce fait nous a donné en même temps le nom de ce jeune homme qui appartient au génie civilet qu'on met au rang de nos jeunes savants les plus distin gués. ANGLETERRE. Londres, 22 janvier. Un tentative d'assassinat commise aujourd'hui en plein jour dans C.haring-Cross a répandu une agitation extraordinaire dans tout le West end. Mr Drummond, l'un des secrétaires particuliers de sir Robert Peel sortait de la maison qu'habite sa famille dans Charing-Cross lorsque un homme ui a tiré un coup de pistolet dans le dos, Mr Drum- ond a été porté dans la maison où un chirurgien ui a fait l'extraction de la balle, on pense que la lessure n'est pas mortelle. L'assassin a été arrêté et conduit dans la prison de Gardiners-Lane, il ne connaissait nullement M' Drummond, ce qu'on assureet depuis son arrestationaucun symptôme d'aliénation mentale ne s'est manifesté chez lui. La police a du reste reçu l'ordre sévère de ne donner aucune information qui que ce soit. Le bruit a été bientôt répandu dans Londres que sir Robert Peel avait été assassinépuis on a dit seulement que cette tentative devait être diri gée contre sir Robert mais que l'assassin s'était trompé et avait pris le secrétaire du premier ministre pour le ministre lui-même. L'assassin est un hommes d'environ 23 ans, d'un extérieur très convenable, il a donné le nom de M. Naughton et a refusé jusqu'à ce mo ment de déclarer le motif qui l'avait porté a cet acte désespéré. On dit que c'est un commis de la trésorerie qui a été renvoyé et qui a voulu se venger enfin mille bruits contradictoires cir culent sur l'événement. Le Neury-Telegraph, journal deNewcastle, donne les détails suivants sur une catastrophe ter rible arrivée en mer dans le voisinage de cette ville Dans la matinée de vendredi le temps était calme et beau; 5o pêcheurs environ sortirent du port de Newcastle pour aller pêcher. Tout a coup, vers le millieu du jourun affreux ouragan éclata et 47 de ces malheureux dont les barques avaient chaviré périrent dans les flots. Cette terrible catas trophe laisse 16 femmes veuves et privé de leurs enfants 11 mères, toutes sans aucun moyen d'exis tence. Plus de 58 enfants ont perdu leurs pères dans ce sinistre. Une réunion est convoquée pour lundi h Newcastle pour prendre en considération les meilleurs moyens de venir au secours de tant d'infortunés. La désolation règne dans le village de Dundrun auquel appartenaient la plupart des malheureuses victimes; il n'est pas une famille dans ce village qui n'ait quelque parent 'a pleurer. Du S1 Janvier au 95 Inclus. NAISSANCES, i Du sexe masculin, i i Du sexe féminin, Tolal> a' DÉCÈS. 1. Papeman, Corneille-Eugène, âgé de 52 ans, 10 mois, brossier, veuf de Jacob, Jeanne-Jacqueline, époux de Van Elslande, Rosalie-Pélagie, rue de Menin, n° 20, 2. Pieters, Aimable-Louis-Joseph, âgé de 61 ans, 11 mois, employé des taxes municipales, veuf de Gryson, An gélique, époux de Sonneville, Marie-Thérèse, rue de la Bouche, n° 38. 3. Depatin, Joseph-Jacques-Benoit, âgé de 78 ans, 5 mois, 9 jours, propriétaire, ancien échevin de la salle et châ- tellenie d'Ypres, premier échevin de la dite ville et président de la commission de l'hospice royal de Mes sines, veuf de Letten, Susanne-Caroline, rue de Lille, n° 173. 4* Vandycke, Dorothée-Jacqueline, âgée de 86 ans, 3 mois, religieuse pensionnée de l'état, rue de S'-Jean, n° 9. 5. Nutten, Pliaraïlde-Marie âgée de 68 ans, dentellière, veuve de BotelJean-Baptisterue des chiens, n° ^3. ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS. Masculin i J Féminini 5 ToUl 2" MARCHÉ D'ALOST, DU «1 JAWIER. Les prix des huiles sont tenus secrets. Par sac au comptant graine de colza fl. 18, de lin fl, i3. Houblons. Deuxième qualité, les 5o kilogrammes 47 florins courant. Le commerce de houblon reste oalme; il y a fort peu de demandes dans ce moment. Le S* CHARLES TERSSENci-devant Brasseur et Marchand de Vin en cette ville, demande la bénéfice de la cession judiciaire, devant le Tribunal civil de l'arrondissement. L'avoué constitué pour le 8r TFDtSSrv. M11" DOUFEREde Bruges, a l'honneur d'annoncer aux Dames, qu'elle arrivera le Di manche 5 Février, a I'Épée Royal; Grand'- Place a Ypres, avec un grand assortiment de CORSETS, élastiques et autres, qu'elle Vendra a des prix très-modérés. (i) LIVINUS VAN UXEM-DEHAENE zaekwaernemer, IN DE HONDSTRAET, N" IOO, TOT TPEREN. Heeft de eer het Publiek bekent te maeken, dat hy, Geld te placeeren heeft, mits goed bezet, zoo kleyne als groote sommen. Gelieve het voort te zeggen. A Louer pour en jouir de suite, une belle FORGE, bien achalandée, située a Meteren, (près Bailleul nord); on pourrait s'arranger pour reprendre tous les objets qui ont rapport h la Forge. S'adresser pour les renseignemens et con ditions, h Mr Salomé-Plouvier k Bailleul. (2) COMMUNE DE MESSINES. DE 121 PORTIONS DE L'HOSPICE ROYAL DE MESSINES. Mardi 3i Janvier i843, k commencer k 10 heures du matinon vendra publiquement au pied des Arbres i° Sur la Haute pâture, occupée par Couvreur 24 marchés. 2° Sur la Pâture occupée par le sieur Coppin- Trioen, près la petite ferme de Pierre Houcque, 19 marchés. 3° Sur la Pâture dite Longpréoccupée par la veuve du sieur De Lauuoy, 26 marchés. Et 4° sur la Longue Pâtureprès le Grand Dieuoccupée par ladite veuve De Lannoy 5a marchés. Nota La Fente commencera sur la Haute Pâture. Long crédit sera accordé moyennant bonne caution. Le notaire V1CTOOR k Messines est chargé de la vente et de la recette. (1) Qu'on se le dise. PUBLIEK TE KOOPEN TOT OOSTVLETEREN. Den notaris DEBOO tôt Oostvieteren reside- rende,zal met het houden van twee zittingen, den Instel op Maendag 3o°n January i843, en den Overslag op Maendag 13e11 Februnry volgen- de telkens om 2 uren naer middag, ter herberg S'- Sebastiaens-hof, gehouden door sieur Pieter De- quekerop de plaetse van Oostvieteren, publiek Verkoopen, de volgende goederen GEMEENTE RENINGIIE. ien Koop. Alvooren eene party gars gele- gen in Reninghe, bekend op het plan cadastral sectie D, n° 1086, en aldaer groot boven en uyt- gelaten een perceel ter oostzyde competerende aen de weduwe en kinderen van Charles Depuydt, 83 aren. 2en Koop. Een stuk zaeyland met hove- nierhof, gelegen in Reninghe bekend op het plan cadastral sectie D, n° 1097 1098 en 1099 aldaer groot 77 aren 90 centiaren. 3en Koop.Een stuk zaeyland, gelegen in Reninghe, bekend op het plan cadastral sectie D, n° 1096, en aldaer groot 4g aren 80 centiaren. 4en Koop. Een stuk zaeyland genaemd het Plattestuk, gelegen in Reninghe, bekend op het plan cadastral sectie D, n° n65, en aldaer groot 47 aren 90 centiaren. De vier voorgaende Koopen te zamen groot volgens tytel 2 hectaren, 64 aren 61 centiaren; en by cadastral maet 2 hectaren 58 aren 60 centia ren; gebrnykt door sieur Michiel-Andreas Pinceel, met regt van pagt tôt ien Octobre i85i, legen 170 francs, in het jaer boven de impositien, zul-

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 3