HUIZEN IN ERVEN, AVIS IMPORTANT. l'un des voleurs avait fixé sur le nez; il a fait connaître aussi des paroles qu'il a pro noncées au moment où il menaçait le vi caire de lui brûler la cervelle, et M. le vicaire a dû convenir que ces paroles avaient été réellement prononcées, et qu'il ne s'en était pas souvenu lors du jugement de Bonné et de Geens. Celte affaire offre, comme on le voit, beaucoup d'intérêt, car outre le vol com mis chez M. le curé de Cortenberg, il s'agit encore de six sept autres vols et tenta tives de vol, très-importantes de leur na ture, et surtout de la tentative de vol du fameux tableau de Saventhem. EXTÉRIEUR. FRANCE. paris, 8 mai. Un affreux accident est arrivé Je 1er mai Marseille. Le soir, neuf heures, un feu d'artifice a été tiré; le bouquet final a re présenté l'éruption d'un volcan. Ce specta cle avait attiré la plaine Saint-Michel une foule immense, que le Sud n'évalue pas moins de 60,000 âmes. Après le feu d'artifice, la foule se préci pita par les issues, qui étaient trop étroites pour l'innombrable cohue des spectateurs, un grand nombre de personnes ont été foulées aux pieds, meurtries, et plus ou moins grièvement blessées. Des femmes, des enfants, sont restés privés de connais sance. Au milieu du désordre s'élevaient ces cris N'avancez pasil y a des morts! On a improvisé des brancards pour les victimes. Sept blessés ont été transportés chez M. Magol, directeur du télégraphe. Parmi ces personnes, plusieurs étaient affreusement écorchées aux mains, aux bras, sur différentes parties du corps une femme avait reçu un violent coup dans la poitrine, M. le docteur Villeneuve a prodi gué des secours tous ces malheureux. Le gouvernement vient d'envoyer le portrait en pied de l'archi-chancelier de l'empire, duc de Cambacérès, la ville de Montpellier, où il était né, et au nom de laquelle la demande en avait été fyile par M. J. Granier, maire et membre de la chambre des députés. Le conseil munici pal de cette ville a décidé, pour honorer la mémoire de l'un de ses plus illustres citoyens, que ce portrait serait placé dans la salle principale de l'Hôtel-de-Ville. Il s'y trouvera entouré de souvenirs de fa mille le père de l'archi-chancelier a en effet exercé pendant longtemps et avec distinction les fonctions de premier ma gistrat municipal de Montpellier. Le tribunal correctionnel de Paris vient de condamner Yidocq cinq années d'emprisonnement et 3,000 fr. d'amende pour escroquerie. Dans la nuit du 2 courant, un orage épouvantable a éclaté sur Brantôme et les communes environnantes (Dordogne). Les débordements de la Drôme ont causé d'im menses dommages sur les deux bords de cette rivière. Les fameuses portes du temple de Somnauth ne resteront pas dans l'Inde. Il est certain maintant que les Indous n'ont pas du tout compris l'importance du ca deau qu'on voulait leur faire. Ce trophée de la vengeance des Anglais sera donc transporté Londres, et déposé dans le musée britannique, où il excitera la cu riosité publique, bien moins sans doute par lui-même, qu'à cause de la proclama tion de lord Ellenborougli. Staet op 1,660 francs. 20 Een HUIS EN ERVE ten dienste van Herberg, genaemd de Goede Hoopaen den vrestkant van de Neer-straet, n° 29. Staet op 2,800 francs. En 5° Een ander HUIS EN ERVE aen den vrestkant van de Neer-straet, n° 5o; met drie agter HUIZEKENS op den Kour. Gebruikt door verscheide inwooners. Staet op 2,010 francs. Den Absoluten Overslagzal plaets hebben binnen de stad Ypre, in de afspanning het Stad Huis, Dinsdag 16° Mey i843, om 5 euren na middag, ingevolge de voorwaerden berustende ten kantoore van den notaris VANDERMEERSCH te Ypre. (1) OPENBAERE VERPACIITESG ARMBESTUER EN DE KERKFABRIEK Le Canton Register du 20 février contient ce qui suit Hier nous avons reçu par le Semi- nario Filipino du 5 courant des lettres parti culières qui nous apprennent que les soldats du 3me régiment de ligne en garnison a Manille, qui s'étaient révoltés, ont été fusillés. Le 5 février, 80 rebelles furent condamnés mort comme traîtres. Le 9 on en fusilla 4iet les autres le 11 courant. Chaque jour a 7 heures du matin. La veille de l'exécution ces condamnés avaient été emprisonnés dans des bâtiments situés près du Polygone de l'artillerie. Leur confesseur était au près d'eux et les hommes chargés de les fusiller étaient préposés leur surveillance. A 6 heures 172 du matin, on leur ôtait les menottes, on leur liait les bras, puis on les faisait marcher entre deux filles de soldats vers le poligoneoù se trouvaient 3ooo hommes de troupes formant les trois côtés d'un carré. A leur arrivée un officier déclarait hautement aux troupes qu'on fusilerait sur-le-champ quiconque oserait demander la grâce des criminels. Le reste du régiment auquel appartenaient les condamnés formait le fond du carré. Derrière eux était posté un corps de cavalerie devant lequel on conduisait ces malheureux pour entendre leur sentence, puis on les plaçait sur une ligne en face, du côté ouvert du carréa genoux vis-â-vis une petite hauteur. Les soldats se plaçaient derrière eux. Ils enlevaient la baïonnette du fusilpuis a un signal donné, les condamnés tombaient simul tanément comme un pan de mur. Il y avait un mètre de distance entre les fusils et les condamnés. Quelques-uns de ces malheureux poussaient en core des gémissements sur le terrainmais on n'entendait aucun bruit, sinon l'ordre de rechar ger les fusils, en sorte que l'agonie de ces infor tunés se prolongeait; les troupes faisaient un feu roulant, chaque soldat avait l'ordre de tirer sur le condamné qui se trouvait devant lui. La même scène terrible eut lieu le 11. Ce jour-lâ le sergent qui avait embauché les rebelles a été étranglé sur le poligone, puis on lui a coupé la main droite. Après l'exécution, les régiments ont défilé, musique en tête et sont retournés dans leurs quartiers. Le 9 février, les condamnés avaient été placés les uns près des autres, niais le 11 on trouva plus convenable de laisser entre eux un mètre de dis tance. Ainsi s'est terminée la révolte du 5me régi ment de ligne. S. M. Louis-Philippe, accompagné de toute la famille royale, est parti aujourd'hui pour Neuilly, où il doit passer une partie de la belle saison. Lord Cowley, désirant être près du chef de l'Etat, se loge, la fin du mois, la ville Saint- James. Ma,e la duchesse d'Orléans habitera au parc de Neuilly un pavillon séparé. Le départ de sa belle-mère, Miae la grande-duchesse douairière de Meckleinbourgparaît beaucoup affecter Mme la duchesse d'Orléansqui passe toutes ses jour nées avec elle. Il paraît que la santé de Mu,e la duchesse d'Or léans est toujours très-chancelanteet que ses médecins lui ont recommandé un régime très- sévère. On croit même qu'elle partira cet été pour les eaux où elle restera un mois ou deux. Le comte de Paris sera amené Neuilly, où restera le petit prince de Wurtemberg. On remarque que le roi a repris depuis quelque temps l'habitude de se promener incog nito dans la capitale. Plusieurs personnes l'ont vu hier qui se promenait rue Richelieu avec le duc de Nemours. Une voiture sans armoiries les suivait peu de distance. Le 4 mai au soir, 'a huit heures et demie, il est arrivé, au chemin de fer de Saint-Germain, un accident qui aurait pu avoir de déplorables ré sultats. Le tender, au moment où le convoi venait de démarrer pour se mettre en marche, est sorti des rails. Heureusement qu'on s'en aperçut assez tôt pour arrêter de suite la locomotive. Ce dérail lement a fait éprouver aux waggons une telle secousse, que la plupart des voyageurs ont été renversés les uns sur les autres. Les dames se croyaient perdues; elles poussaient des cris qui ont jeté pour uu instant l'alarme. Leur frayeur a été telle que beaucoup ont demandé 'a descendre pour s'en retourner. Personne n'a été blessé. 1QMEIN] WKI, OPEABA.ERLYK TE KOOPElf. i° Een HUIS EN ERVE aen den noordkant van de Vleeschhauwer-straet, n° i3; gebruikt door de vreduwe Cartier. Le Sieur CASTOR, jeune, successeur de M. Coter, Oculiste Opticien, seul possesseur des Verres en Caillou du Brésil, Cristal de Ro che au Silex (diaphanisé) vient d'arriver en cette Ville avec un assortiment complet de ses Verres, propre a toute espèce de vue faible ou ma lade. Le Sieur Castor, ayant fait une étude toute spéciale de la Dioptrique, il garantit d'a vance aux personnes qui auront recours ses Verres, qu'ils trouveront une grande amélio ration, tant du côté de la vision que du bien-être que l'on éprouve a l'instant même. Etant attendu a Bruges, il ne pourra rester en ville que très peu de temps, il se transportera avec ses Lunettes, chez les personnes qui le feront demander; Hôtel des Trois Rois, Grande-Place, Ypres. (1) van de competeerende aen iiet van de GEMEENTE YLAMERTIUGHE. Op Donderdag wezende den i8cn Mey 1845 ten 9 ueren voor middag, in het Gemeenle Huys te Vlamertinghe, onder de directie van L. VEYS, agent van affeyrens te Vlamertinghezal'er door de ambts bediening van den notaris VERMINCK, der residentie van Vlamertinghe, van wege en ten verzoeke van de heeren leden van het ge- sticht van de Weldadigheyd en van de heeren Kerkmeesters der genaemde gemeente Vlamer tinghe, overgegaen worden tôt de opeDbaere ver- pachting voor eenen termyn van 9 jaren, in te gaen icn October i845; bestaende i° in 4o lolen, toebehoorende aen het Geslicht van fVel- daedigheyden 20 in 4o loten, toebehoorende aen de KerLJabriek. De tegenvvoordige gebruykers van de te ver-

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 2