HARNACHEMENT
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Un arrêté royal du 19 mai, porte vu
la démission donnée, le 17 de ce mois, par
M. Pirson, comme membre de la chambre
des représentants; sur le rapport de notre
ministre de l'intérieur, nous avons arrêté
et arrêtons
Le collège électoral de l'arrondissement
de Dinant est convoqué pour le mardi, 13
juin, l'effet d'élire un membre de la
chambre des représentants.
Il existe Nivelles, dans les cloîtres
qui entourent une partie de la collégiale,
un monument que les connaisseurs disent
admirable. C'est une foule de colonnettes,
avec leurs chapitaux gothiques, et des or
nements que le badigeonnage, et le plâ
trage, couvrent presqu'entièrement; eh
bien, tout cela menace ruine, le temps et
l'état d'abandon où tout est délaissé feront
peut-être bientôt un monceau de ruines
d'un monument qui serait si digne d'être
restauré.
Le vol considérable commis pen
dant la nuit du 19 au 20 dans la diligen
ce Briard, partant de Bruxelles, pour
Charleroi, a mis en mouvement toute la
police centrale de la capitale, ainsi qu'un
grand nombre d'officiers de police judi
ciaire et d'agents de la force publique
des environs.
Hier pendant la nuit, M. Van Beersel,
commissaire de police en chef, s'est ren
du sur les lieux Genappe pour coopé
rer l'enquête commencée immédiate
ment par les autorités locales. Hier matin
le chef de la brigade de gendarmerie éta
blie Waterloo, est arrivé Bruxelles,
où il a eu une longue conférence avec le
directeur des messageries Briard.
Déjà l'instruction a amené un résultat.
Certains indices font croire que la sous
traction du numéraire déposé dans le
coffre du coupé a dû avoir lieu dans le
trajet de Bruxelles la Grande-Espinette.
Le postillon qui a conduit la diligence
jusqu'à ce relais a été mis en état d'arres
tation en vertu d'un mandat d'amener du
magistrat instructeur. Après un premier
interrogatoire il a été écroué sous man
dat de dépôt la prison des Petits-Car
mes de Bruxelles.
Jeudi dernier, un individu bien mis
fut remarqué dans plusieurs endroits
Braine-le-Château; sa démarche, et les
discours incohérents qu'il tenait ne lais
saient aucun doute sur l'état d'aliénation
mentalede cet inconnuqui le soir
même, s'est jeté dans la petite rivière le
Hain, un des affluens de la Senne, et
y a trouvé la mort.
FRANCE. paris, 20 mai.
Le 18 mai, au palais de Neuilly, le roi a
reçu en audience de congé M. de Garri-
baldi, qui vient de terminer ses fonctions
d'internonce apostolique auprès de S. M.
Une précieuse découverte vient d'être
faite. Tout annonce que les investigations
qui vont suivre les indications déjà obte
nues, amèneront la confirmation de la dé
couverte du cœur de Saint-Louis.
Avant-hier, en exécutant les travaux de
la Sainte-Chapelle, on découvrit dans l'en
foncement derrière le maître-autel, sous
l'invocation de Saint-Louis, une boîte en
plomb. Aussitôt les ouvriers s'arrêtèrent,
et l'on fit prévenir l'architecte, M. Duban.
Immédiatement M. Duban fit prévenir M.
l'archevêque de Paris, qui envoya ses
grands vicaires pour faire la levée du
dépôt inconnu que pouvait renfermer la
boîte que l'on venait de découvrir dans la
maçonnerie.
L'ouverture en fut faite, et l'on trouva
dans la boîte une enveloppe dans laquelle
se trouvaient un cœur et un manuscrit sur
parchemin portant qu'en 1802, dans un
travail déjà fait, on avait trouvé ce cœur
enfermé dans une boîte entièrement oxi-
dée, qu'elle avait été remplacée par une
boîte en plomb et replacé religieusement
la place qu'elle occupait. Ce manuscrit
est un acte authentique signé de M. Camus,
archiviste général du royaume, de M. Ter
rasse, garde des archives, et du secrétaire
des archives.
Moreri dit que le cœur de Saint-Louis
fut transporté dans la Sainte-Chapelle, et
placé derrière l'autel.
On espère que les informations ordon
nées par le ministre des travaux publics de
concert avec M. l'archevêque de Paris éta
bliront, de la manière la plus complète, le
caractère d'authenticité de ces reliques du
saint roi.
On lit dans le National
II y a dans la prison de Doulens deux
quartiers dans l'un, le côté gauche, lo
gent les amis du prince Napoléon, con
damnés dans l'affaire de Boulogne, et M.
Dupoty; l'autre, le côté droit, renferme
exclusivement les prisonniers dits répu
blicains.
Dans ce dernier quartier, une tentative
d'évasion vient d'être faite. Un souterain
pratiqué sous un lit de l'une des chambres
avait déjà traversé une cour et la moitié du
chemin de ronde, lorsqu'il a été découvert,
on ignore encore comment.
On lit dans le Journal des Débats
l'annonce que voici
J'ai quarante-et-un ans, huit mille francs
de rentesde l'éducation; je désire me ma
rier, je ne veux pas courir le monde pour
chercher une femme; j'emploi ce moyen
qui paraîtra peut être original. Je la veux
de trente quarante ans, demoiselle ou
veuve, même avec un enfant. Rien des
bureaux. M'écrire franco M. Alfred, poste
restante.
On lit dans le Siècle
Une lettre particulière de Florence, da
tée du 12 mai et arrivée aujourd'hui
Paris, annonce qu'une scène violente a eu
lieu, dans la promenade du Cascine, entre
M. Alexandre Dumas et un M. Jules Le-
comte (que nous ne connaissons pas.) La
ville entière de Florence, qui porte un vif
intérêt M. Dumas, est tout en émoi de
cette scène déplorable, dont nous igno
rons la cause et les résultats.
On écrit d'Evreux, 18 mai
La ville d'Evreux est tout en émoi, de
puis quelques jours, par suite de la faillite
du sieur Péclet, notaire et président de la
chambre des notaires de l'arrondissement
d'Evreux. Ce fonctionnaire jouissait d'une
confiance illimitée, sous tous les rapports.
Les sommes déposées chez lui s'élevaient
un ou deux millions; tout est englouti
dans la débâcle. La catastrophe est im
mense; mais grâce la caisse d'épargnes,
elle frappe plutôt sur la classe aisée que
sur la classe ouvrière. Cependant des veu
ves, des domestiques, de petits capita
listes, se trouvent aussi par là sans moyens
d'existence. La foule assiège l'élude, mais
la caisse est vide et le titulaire est en fuite.
On lit dans le Journal du Loiret (Or
léans)
Un employé l'administration des voi
tures de l'Union Orléanaise vient de mou
rir des suites de la morsure d'un chien.
L'animal n'était pas enragé, mais la crainte
d'une attaque d'hydrophobie a tellement
agi sur l'imagination du blessé, qu'il n'a
Eas tardé être atteint d'une fièvre céré-
rale qui l'a emporté.
On écrit de Marseille, 15 mai
La maison Rodrigues, de cette ville, a
reçu une bien triste nouvelle. L'honorable
représentant de cette maison, Alicante,
a été assassiné en plein jour dans une des
rues de cette ville. Sur vingt-et-un coups
de poignard qui l'ont frappé, un seul a été
mortel. On attribue ce crime une jalou
sie de commerce.
On lit dans le Courrier de Lyon du 19
mai
Un correspondant de Turin nous écrit
de cette ville que le ministère du roi de
Sardaigne vient de faire une perte qui sera
vivement sentie dans le pays.
Samedi dernier, 13 mai, ont eu lieu,
avec tous les honneurs dus son rang,
les funérailles du comte de Barbaroux de
Langosco, garde des sceaux, homme de
savoir et de probité. Nous ne pouvons
affirmer si la mort du comte de Barba
roux doit être attribuée un suicide ou
un simple accident, car les termes de
la lettre de notre correspondant nous
laissent dans l'incertitude. Ce ministre
s'est, dit-il, donné la mort en se laissant
tomber d'un balcon dans la cour. Cette
rédaction fait tout d'abord croire un
suicide; mais comme notre correspon
dant ne nous donne point d'autres dé
tails, et que, d'un autre côté, on se ren
drait difficilement raison d'un acte sem
blable chez un personnage d'une position
si élevée, nous penchons croire que la
mort du comte de Barbaroux a été tout
simplement le résultat d'un déplorable
accident qui a privé le pays sarde de l'un
de ses hommes d'état les plus éclairés.
S. M. sarde n'est pas encore de retour
de son voyage en Sardaigne.
ADMINISTRATION
TiLisaDrr?aas.
WI^TI PgjJ 13 LONGUE
BAUDOUX.
H. NAGELS.
de l'enregistrement et des domaines.
D'MliKTN ni:
et autres.
An Mardi 3o Mai >843a 10 heures du
matin il sera procède Y Arsenal d'Ypres, par
le Receveur de l'Enregistrement et des Domaines,
en présente de M. BAUDOVXLt-Colonel
Commandant d'Armes, a la vente publique et
par enchères d'objets de HARNACHEMENT
et autres, consistant, en
savoir
i° 52 Harnais pour chevaux avec mors.
2° 1 Selle de devant Modèle e'tranger.
3° Bride de id. id.
4° t Bridon id. id.
5° Collier id. id.
6" 1 Trait id. id.
7* Selle de derrière id.
8* 1 Bride id. id.
g" Bridon id. id.
io° Collier id. id.
ii° Mangeoire id.
12° g4 Peaux de Mouton pour Selles.
i5° 72 Fouets de conducteurs.
Outre le prix principal de vente il sera payé
jo p. "je de ce prix pour subvenir aux frais
de la vente; le tout payable comptant.
Fait Ypres, le 17 Mai x 84 3.
Le E,'-Colonel Commandant d'Armes.
Le Receveur des Romaines,