chaîne session, un projet sur l'organisation de la liberté légale de l'instruction secon daire. La commission des pétitions, de son côté, laquelle d'abord avait proposé d'écarter la demande des pétitionnaires par l'ordre du jour, a fini par en proposer le renvoi au ministre. Ce renvoi a été pro noncé. Le 24 mai 1843, vers 3 heures de rele vée une lettre a été mise la poste de Liège, renfermant neuf Billets de Banque de la Société générale, savoir A. N° 630 fr. 50 J. 67 50 J. 888 50 P. 836 50 T. 921 100 Y. 536 100 B. 72 100 H. 842 1,000 N. 496 1,000 Total 2,300 fr. Cette lettre était adressée Monsieur L. Hollande, Bruxelles, et ne lui est point parvenue; les personnes qui auraient connaissance des Nos ci-dessus mentionnés sont priées d'en donner connaissance Bruxelles de l'adresse ci-dessus rue de la Magdelaine, Liège rue des Dominicains, n° 3, Gand chez M. Louis Legrand, ou aux Autorités compétentes. Les élèves en pharmacie dont nous avons publié les succès dans leur examen oral, n'ont pas moins bien réussi dans leurs opérations chimiques et pharma ceutiques. Tous trois ont été diplômés Henri Bossaert, de Langemarck, et Louis Van Der Ghote, d'Ypres, comme pharma ciens de ville de premier rang; Edmond Duclos, de Furnes, comme pharmacien de ville de deuxième rang. M. Louis Van Der Ghote, d'Ypres, a été reçu avec la plus grande distinction. (Nouvelliste.) On écrit de Courtrai L'on sait qu'à notre marché le bon beurre se rencontre surtout parmi les grandes pièces de cette denrée qu'on y apporte, les petites étant d'ordinaire mises en vente par de petits fermiers qui n'ont guère les moyens de le faire aussi bon. Aussi est-il d'usage chez nous que les petits bourgeois, l'effet de se procurer de bon beurre, achettent, deux ou trois, quelques fois même quatre, une grande pièce de cette denrée qu'ils se l'ont ensuite partager la balance pu blique. Hier, jour de marché, une personne avait acheté une de ces grandes pièces qu'elle devait partager avec sa voisine. Elle se rend donc la balance avec la fermière, fait peser le beurre et demande qu'on le partage en deux parties égales. On n'eut pas plustôt enfoncé le couteau dans le beurre qu'un obstacle insurmon table l'arrêta, deux pouces, de pro fondeur. Cependant on ouvrit la pièce. Grandes furent la surprise et l'indigna tion générales en apercevant le cadavre d'un jeune chat qui occupait le milieu. Tous les yeux cherchèrent alors la pay sanne coupable de cette prévarication; mais elle s'était esquivée. Toutefois on se mit sa poursuite et l'on parvint l'at teindre. Elle fut mise en prison. Petites Affiches.) Dans son audience du 26 mai, la cour d'assises séant Bruges a acquitté le nom mé Pierre-Jean Couteel, âgé de 36 ans, né Roulers et domicilié Dottignies, doua nier, accusé d'assassinat commis Dotti gnies le 3 avril 1843, sur le nommé Pierre Coene. On écrit d'Avesnes (Nord), le 22 mai, la Gazette de Flandre et d Artois Une trouvaille intéressante pour l'histoire lo cale a été faite dans une propriété de M. le comte de Mérode, située aux environs de la Chapelle. Par suite de fouilles, on a rencontré le tombeau d'un évêque de Laon, du nom de Barthélemi. M. de Mérode vou lant élever un digne monument ce prélat dans la cathédrale de Laon, a commandé un artiste de Glageou la statue en mar bre de l'évêque. La translation de ses res tes aura lieu le 13 août prochain; ce sera l'occasion d'une solennité pour le bourg de Trélon. Les dernières nouvelles de l'Amérique nous apprennent qu'un incendie terrible a détruit une partie de la ville de YVil- mington. Par suite de ce désastre les trois quarts de la population de cette ville se trouvaient sans asile. Les pertes sont éva luées 500,000 dollards. Un actionnaire des mines d'Anzin vient de mourir Lille, laissant une fortune de près de 3 millions. Cet homme avait, dès le principe, placé toute sa lortune (40,000 fr.) dans cette entreprise. Aucun héritier ne s'est encore présenté pour re cueillir sa succession. On sait qu'au nombre des victimes de la catastrophe du 3 mai se trouvait un voyageur allemand, M. Finger, proprié taire Hommersheim. Ces jours derniers les frères et les sœurs de M. Finger, ont publié, dans la Gazette de Cologne, une lettre dans laquelle ils témoignent leurs remerciments aux habitants de Liège, ainsi qu'à M. Kirsch, commissaire de po lice en chef, pour les honneurs funèbres qui ont été rendus Liège leur mal heureux frère. Une association contre le duel vient de se former Londres; elle compte en ce moment 326 membres, parmi lesquels 21 membres de la haute aristocratie, 13 fils de nobles, 16 membres du parlement, 15 baronnets, 30 amiraux et généraux, 44 capitaines de marine, 86 officiers de l'armée de terre et 24 avocats. Tous s'en gagent par serment aider, par leurs conseils et par leur exemple, déraciner le préjuge fatal du duel. L'association compte parmi ses membres plusieurs des tireurs les plus renommés de l'Angleterre au pistolet et l'escrime. (The Times.) On mande de Besançon, le 27 mai M. Warnkœnig, professeur en droit l'université de Fribourg en Brisgau, était ces jours derniers Besançon, où il se livrait dans notre bibliothèque des re cherches sur l'histoire de la jurispruden ce ancienne du comté de Bourgogne. M. Warnkœnig, en quittant notre ville, se rend Paris et Bruxelles, pour recueillir dans ces deux capitales de nou veaux matériaux. On écrit de Gand, 30 mai Ce matin l'on a retiré de l'eau dans la 5e section le cadavre du nommé François Gheers, cordonnier de profession, milicien en congé illimité. Un homme de l'art a été appelé pour constater la cause de la mort. Gheers portait sur diverses parties du corps plusieurs blessures produites l'ai de d'un instrument tranchant. La police a constaté que cet individu s'était présenté hier au soir dans divers cabarets et qu'il y avait eu des disputes avec d'autres per sonnes; mais on ignore jusqu'à ce moment si Gheers a été jeté l'eau ou bien s'il est mort par accident. Aucune blessure n'était mortelle. On écrit de Charleroi, 29 mai Hier, vers quatre heures après-midi, Ch. Roland, dit Chariot Simon, du faubourg, revenait de la fête de Notre-Dame-au-Bois, où il avait été exploiter l'aide de son carousel, les enfants des environs, lorsque le cheval qui traînait sa charette, voulant secouer sa charge, il se vit tout-à-coup jeté sous la roue et eut le ventre entièrement écrasé. L'animal continua sa route seul.... Quand on releva le corps de Roland, ce n'était plus qu'un cadavre! Le clergé a refusé l'entrée de l'église au corps de ce malheureux, en alléguant qu'il est mort sans confession. Le bourgmestre a fait transporter le cercueil l'hôpital, et l'aumônier de cet établissement procédera demain son inhumation. On écrit de Bruxelles, 1er juin Le roi et la reine partiront demain, 10 heures du matin, pour le château d'Ar- denne. Vendredi, M. le général d'Hane de Steen- huyse, Mme la baronne d'Hooghvorst et M. le docteur Rieken, médecin du roi, parti ront directement pour Bouillon. Les fourgons avec les bagages de L. M. et de leur suite sont partis aujourd'hui pour le Luxembourg. 11 y a quelques jours, un petit garçon paraissant âgé de trois ans et demie tout au plus fut confié au conducteur de la di ligence partant de Paris pour Bruxelles, messagerie Lalïïtte et Caillard, rue Saint- Honoré. Une lettre l'adresse de Madame Alexandre, Porte de Namur, Bruxelles, fut en même temps remise au conducteur; mais, malgré de soigneuses recherches, il fut impossible de trouver ici la destina taire. L'administration Van Gend a pris le pe tit délaissé en affection; elle l'a logé l'hôtel et lui a procuré des vêtements con venables. La lettre en question est ainsi conçue Paris le 23 mai 1843. Ma- dame, je vous envoie votre anfant le jour de mon dépard comme vous n'avez degner repondre ma letre ce que je regrette s'est l'anfant mais comme le voyag que je faist est tros Ion sans cela il viendrait avec moy. Je vous salue. Signé Laurenciau. On n'a pu savoir de cet enfant autre chose sinon que la personne qui l'a aban donné Paris était son papa nouricier qui disait devoir partir pour l'Algérie, il appe lait sa maman Madelaine. On avait eu soin de payer sa place la diligence avant son départ. HOLLANDE. La Haye, 51 mai. Le mois dernier, les états-généraux ont adopté une loi, mise en vigueur partir du 1er de ce mois, d'après laquelle la pa tente des voyageurs de commerce étran gers, qui était de 20 25 florins est portée de 60 160 florins, selon la classe la quelle ils appartiennent. Par suite des fortes amendes qu'elle commine, et de la sévère surveillance -

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Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 2