M. le prince Paul de Wurtemberg, veuf de la princesse Marie, vient d'arriver Paris. Une lettre de Rio-Janéiro annonce que la dote de la princesse de Joinville consiste en quatre millions de francs et vingt-cinq lieues carrées dans la province de Sainte-Cathérine. On dit ce matin que le roi a eu de puis quelques jours une nouvelle attaque d'hydropisie, et qu'une ponction a été pra tiquée hier. On ajoute, au reste, que depuis cette opération, le royal malade se sent beaucoup mieux. Un vol considérable a eu lieu cette nuit au ministère du commerce. Un journal annonce comme un bruit que le ministère a proposé la sanction du roi, un projet d'amnistie, qui serait publié l'occasion de l'anniversaire de la mort du duc d'Orléans. ANGLETERRE. Londres, 17 juin. On écrit d'Oxford, le 14 juin Le doc teur Pusey n'a point encore publié son fameux sermon qui l'a fait condamner comme hérétique et papistea une suspen sion de deux ans de ses fonctions de pro fesseur l'université. Les grands digni taires de ce corps, emploient tous les moyens en leur pouvoir pour décider le docteur ne point faire cette publication qui serait pour les chefs de l'Église une source des plus graves embarras. Depuis trois ans, le puseysme a fait d'immenses progrès dans l'Église angli cane on compte que sur 12,000 ecclésias tiques dont se compose le clergé de l'Église établie, près des trois quarts adhèrent plus ou moins aux doctrines du docteur Pusey. En Ecosse, la plus grande partie du clergé épiscopal est aussi partisan de ces doctri nes. Il en est de même du clergé anglican d'Irlande. C'est ce qui explique le haut in térêt qui s'attache tous les écrits, toutes les publications du docteur Pusey, et c'est ce qui explique aussi les mesures de ri gueur qui viennent d'être prises par les hauts bonnets de l'université contre le no- valeur dont les doctrines se rapprochent si fort de celles de l'Église catholique. Le rappel de l'union qui fait tant de progrès en Irlande, en fait d'aussi rapides Manchester. Le chef est un prêtre catho lique romain, M. Daniel Hearne, très-po pulaire parmi les catholiques romains ir landais de cette ville. Les membres du rappel se sont divisés en huit districts avec chacun un comité, ils tiennent des mee tings périodiques où sont lus et discutés les principaux articles des journaux ir landais. Déjà une somme de 100 liv. sterl. (2,500 fr. a été recueillie et envoyée en Irlande. Ces chartistes et dissidents se joignent au mouvement. Il parait qu'il y aura un grand meeting extra-muros au quel O'Connell sera invité. Ln nouvel incendie s'est déclaré le 15 Liverpool. Il a pris naissance dans une savonnerie de la rue Cornus. Malgré les secours promptement apportées, le feu s est communiqué immédiatement aux ma gasins voisins. On estime le dommage 20,000 liv. sterl. (500,000 fr.) (Times.) ESPAGNE. Madrid, 10 juin. Espartéro vient d'ordonner la mise en jugement du général José Santa-Cruz et de tous ceux qui ont pris part au mouvement de Grenade et de Malaga, bien qu'ils aient depuis abandonné les rangs des insurgés. On ne parle pas de la nomination prochaine d'un ministre des affaires étran gères. Dans le cas où le gouvernement se déciderait donner ce portefeuille, on croit que ce serait M. Gamboa qu'il le donnerait. Le ministère est dans la plus grande inquiétude relativement aux nouvelle des provinces, il impute aux journaux de l'op position tous les événements qui se pas sent, et toute sa colère va, dit-on retomber sur eux; on parle d'un coup d'état contre les imprimeurs de journaux. Il y a eu, le 10 juin Sarrogosse, une émeute violente. Les émeutiers ont surpris les premier et deuxième alcades dans leurs maisons, ainsi que les régidors syndics et les membres de la députation provinciale, avec les commandants de la garde natio nale. Ils ont conduit les prisonniers l'hô- tel-de-ville où ils s'étaient fortifiés avec de l'artillerie de la garde nationale. A 7 heu res le tambour battit le rappel, les gardes nationaux se rendirent leur poste, et la municipalité prisonnière publia le pro gramme qui lui était dicté par les émeu tiers; la masse qui savait que les autorités n'étaient pas libres, accueillit ce manifeste avec mépris. Ail heures, le capitaine-général d'ac cord avec les autorités municipales qui étaient restées libres, prit des mesures pour faire rentrer les émeutiers dans le devoir. Il conduisit la garnison et la garde nationale contre eux. Quant ils virent qu'on allait les attaquer, ils se sauvèrent par la porte de l'Ange descendant précipi tamment l'Ebre dans des barques qu'ils avaient eu soin de faire préparer. Un es cadron de cavalerie qui les suivit de très- près a été détaché leur poursuite et l'on ne doute pas que les cavaliers ne les attra peront la course. La municipalité a fait connaître toute la vérité aussitôt qu'elle a été libre, 8 heu res du soir la ville est rentré dans son état normal. On a ramené en ville plusieurs prisonniers. Deux des émeutiers ont été tués dans la poursuite. La municipalité de Sarrogosse, dans une proclamation, a retracté celle qu'elle avait été forcée de publier, elle a pris pour de vise Constitution 1837, la reine Isabelle II, régence duc de la victoire, jusqu'au 10 octobre 1844. L'insurrection a éclaté avec succès le 11 juin Valence, le 12 et le 13 Barce lone, le 13 Tarragone. Dans les deux pre mières villes les troupes se sont jointes au peuple. Les généraux Valdès, Villalonga, Liégar, et la femme du général Zurbano se sont embarqués bord du brick anglais le Savage, qui est sorti du port pour les con duire Port-Vendres, où il est arrivé ce matin. Zurbano a quitté la Catalogne, et s'est dirigé sur Saragosse la tête de qua torze bataillons. On lit dans YImparcial de Barcelone du 13 juin Ce matin le capitaine-général Cortinès s'est présenté au balcon devant une foule immense, laquelle il a adressé les paroles suivantes Messieurs, je suis du mouve ment depuis hier soir; ainsi que je l'ai annoncé au peuple, j'ai fait prévenir la junte que je suis sa disposition, et qu'elle peut venir quand elle voudra. Vive Isabelle II! vive la constitution! vive C union vive le soulèvement! D'après les journaux de Barcelone qui vont jusqu'au 13 au soir, la junte su prême s'était partagée en sections et avait intercepté la correspondance du gouver nement où le découragement de celui-ci était manifeste. Les commissaires des mu nicipalités ou juntes auxiliaires de Mataro, Igualado, Arens de Mar, Granollers, Man- resa, Badelona, étaient arrivés; on attend ceux de Cardona, Solsono, Villafranca, Villanueva et des autres villes qui se sont prononcées. Une bataille acharnée a eu lieu près de Reuss. Zurbano avait disposé devant la ville 24 pièces d'artillerie qu'il avait fait venir de la place de Tarragone. Le colonel Prim, pour ne pas exposer la ville aux horreurs d'un siège, en était sorti pour aller s'établir VilJaplana, une heure et demie de Reuss. Une capitulation avait été signée, qui garantissait la vie et les biens des assiégés. Au mépris de celte capitula tion, l'attaque n'en avait pas moins eu lieu, et voici ce qu'en dit YImparcial Les deux pièces de 24 ayant ouvert une brèche la muraille, deux compagnies sont entrées six hommes seulement sont sortis en vie, par suite d'une évolution de Prim. Subira s'est emparé deux reprises d'une batterie qui lui a été enlevée de nou veau par la cavalerie les assiégeants ont été forcés de se retirer. Surbano, pour gagner du temps, avait arboré le drapeau blanc sous le prétexte de recueillir les blessés. La ville a arboré le drapeau noir. La perte de Zurbano, s'élève, dit-on, 2,000 hommes hors de combat. Si Prim avait eu de la cavalerie opposer celle de Zurbano, il l'eut mis en déroute com plète. On dit que les quatre pièces, dont trois enclouées, qui sont entrées hier Tarragone, appartenaient la batterie la plus rapprochée de Reuss; elles ont été rendues inutiles par les assiégés, dans une des attaques dirigées contre la batterie. kantoor van den notaris T1C7C0B. te meessen. Maendag 17e11 July 843 om 4 uren naer middag in de herberg genaerad Sint-Hubrecht gestaen op de plaets van Wytschaete, nevens des zelfs Keike, zal den notaris V1CTOOR voortsvaren tôt den Instel i°Van een schoon spacieus HUIS van twee verdiepingen, goed gebouwen in Houplins steen, gedekt met pannenBierbrouwerie, Scheure, Koeye-en-Peerdeslallen en verdere edifitienten gebruike van herberg genaemd Sint-Hubrecht met 22 aren o5 centiaren Ervedaer medegaende, gelegn op de plaets van Wytschaete, bv de Kerke

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 3