été en général plus bas de deux trois mètres qu'il ne l'est aujourd'hui et que malgré cela une vigoureuse végétation y a existé, puisque la forêt souterraine dont on vient de découvrir l'existence nous montre des arbres qui accusent une cir conférence de 8 9 pieds. On écrit de Courtrai Le 29 de ce mois, les nommés Jean Hof- man et Louis Neirinck, tous deux habitants de celte ville, ont été arrêtés pour émission de fausse monnaie (pièces de 2 francs l'effigie de Louis-Philippe, portant millési me de 1843. L'arrestation a eu lieu sur les plaintes faites la police par un paysan qui Hof- man avait acheté lundi, au marché des poulets qu'il paya en fausse monnaie. Plusieurs fausses pièces déjà en circula tion ont été saisies par la police. L'autorité judiciaire a fait une descente dans la maison de Neirinck et d'Hofman. Chez ce dernier, elle a trouvé un petit pot de fer dont les bords paraissaient encore chargés d'une petite composition. Il paraît que dimanche dernier deux in dividus étrangers, arrêtés d'adord sous prévention de désertion et relâchés en suite, étaient nantis d'une grande quantité de fausse monnaie. (Petites Affiches.) M. Ampe, vicaire Ruddervoorde, est transféré Iseghem, sous la même qualité et il est remplacé par M. Plancqueel, vi caire Dranoutre. M. Yan Der Heeren, vicaire Desselghem, passe Poelca- pelle, et M. Verhaeghe, vicaire dans cette dernière paroisse, le remplace. M. Yervol, vicaire Iseghem, passe Dranoutre. Des esturgeons d'une forte taille, re montent souvent l'Escaut bien loin de son embouchure. On écrit de Tournai un journal français, que plusieurs de ces poissons qui avaient suivi un bateau de salpêtre, viennent d'être pris Kain, com mune située sur l'Escaut, aux environs de cette ville. L'un d'eux, d'une grosseur peu commune, avait, dit-on, près de trois mè tres de longueur et pesait 125 kilogram mes. Ce devait être un fort beau poisson. Un journal publie ce qui suit comme extrait d'une correspondance de Londres, sous la date du 24 juin Quoique le projet d'une union doua nière soit pour le moment écarté entre la France et la Belgique, le cabinet anglais n'en craint pas moins qu'il ne soit repris plus tard et qu'il ne devienne le précur seur de l'union politique de ces deux pays. Aussi lord Aberdeen a expédié dernière ment des instructions sir Hamilton Sey- mour, ministre anglais Bruxelles, pour appeler l'attention du cabinet belge sur les articles et termes positifs du traité de 1831lesquels portaient expressément et positivement la démolition des forteresses de Menin, d'Ath, de Mons, de Philippeville et de Mariembourg, stipulations signées par les représentants des quatre grandes puissances aussi bien que par les repré sentants de la France et de la Belgique. L'Angleterre demande donc positive ment la démolition de ces 5 forteresses et cela par suite d'un traité formel. Les représentants de l'Autriche et de la Prusse Bruxelles, ont demandé ce sujet des instructions leurs cabinets respectifs. On écrit de Tessenderloo Dimanche dernier, deux heures de l'après-midi, l'épouse Huveneers, de cette commune, a été frappée de la foudre au moment où accompagnée de son mari, elle se dirigeait vers un pré situé quel que distance de la commune. Cette mal heureuse était enceinte de six mois. Le corps ne porte aucune trace de lésions ex térieures. Une croix d'or et une petite chaîne du même métal, qu'elle portait au cou, ont disparu. Ce qu'il y a de remarquable, c'est que le mari, qui marchait quelques pas en avant, ne s'était aucunement aperçu du passage de la foudre. Il crut au premier abord que sa femme avait fait une chute. Grand fut son étonnement lorsque, s'étant approché pour la relever, il ne trouva qu'un cadavre! L'orage était si peu considérable que, pour ainsi dire, il a passé inapperçu. On écrit de Bruxelles, 29 juin L'incendie qui vient de consumer qua rante maisons dans la commune de Habay- la-Neuve (Luxembourg), s'est déclaré dans la nuit du 23 au 24 de ce mois, vers une heure du matin. On ignore encore la cau se de ce sinistre. Toutes les maisons in cendiées sont assurées l'exception de deux. La perte est considérable, car pres que toutes ces maisons appartiennent de bons propriétaires et étaient fort bien bâties. La maison d'école est détruite, l'église a été préservée. Lorsque les se cours envoyés d'Arlon sont arrivés sur le lieu du sinistre, les habitants s'étaient ren dus maîtres du feu. On écrit de Lonchamps, canton d'E- ghézée, le 23 juin Le bruit se répand que la nuit dernière la maison de feu François Laurent, Pelit-Bosière, a été incendiée. Aucune partie du bâtiment n'a pu être sauvée. Le bétail a été préservé. Quand aux habitants, surpris par le feu, il n'ont eu que le temps de se dérober au sinistre, quittant leurs lits presque nus; ils ont dû emprunter des vêtements chez leurs voisins. La maison était assurée. On a malheureusement des raisons de croire que la malveillance n'est pas étran gère celte catastrophe; car, après avoir été menacée d'essassinat, par lettre ano nyme, la famille incendiée avait été som mée de déposer dans un endroit désigné la somme de 200 fr. P. S. La nouvelle d'un autre incendie me parvient l'instant, celui de la maison des époux Graine, Eghézée. Je manque de détails. L'intention du gouvernement est, dit-on d'établir Liège une école primaire supérieure avec adjonction de cours nor maux destinés aux garçons seulement, le gouvernement se réservant de fonder, plus tard, des écoles semblables pour les filles. Les cours normaux seraient permanents et destinés une douzaine d'élèves inter nes seulement, réunis dans un pensionnat. On pense que les élèves payant une rétribution annuelle de 60 fr. pourraient être admis l'école primaire modèle. Les cours seraient de 4 années et de 8 années, pour la section, normale. Dix bourses seraient fondées pour le cours normal. La dépense générale de l'école est éva luée 20,000 fr. annuellement; elle serait couverte par des subsides du gouverne ment (3,000 fr.), de la ville et de la provin ce par la rétribution des élèves (12,000 fr.). La ville fournirait le local. Le bruit court généralement qu'un plan de réorganisation de l'armée, aurait été arrêté ces jours derniers; on dit qu'un ré giment d'infanterie, une partie d'un ré giment de cavalerie et quelques batteries d'artellerie volante seraient supprimés. Le troisième bataillon de chaque régiment serait dissous et incorporé dans les autres bataillons de campagne qui compteraient alors six compagnies; par là on économi serait les frais d'élat-major de dix batail lons. On parle aussi de supprimer un bataillon du régiment des chasseur et de la mise la pension de plusieurs officiers, qui cause de leur âge ne peuvent plus compter sur de l'avancement. Six officiers d'infanterie ont été détachés au bataillon de sapeurs-mineurs en gar nison Arnhem, pour se familiariser, en les suivant pendant cet été, avec différents exercices pratiques de ce corps, après quoi ils rejoindront leurs régiments respectifs. Il est aisé de conclure de là que M. le mi nistre de la guerre ne laisse échapper au cune occasion pour fournir aux officiers des différentes armes les moyens de s'ins truire dans tout ce qui, pendant le cours de leur carrière militaire, peut leur être utile. Le roi et la reine des Belges sont atten dus Paris pour assister la réception de la princesse de Joinville. Mlle Lenormand, la célèbre tireuse de cartes, est morte aujourd'hui Paris, l'âge de soixante-douze ans. Elle laisse une fortune qu'on peut évaluer 500,000 francs environ. Elle n'a d'autre héritier qu'un neveu actuellement au service. Un individu âgé d'une soixantaine d'années a été arrêté hier pour mendicité par des agents de la police municipale. Conduit devant le commissaire de police de la Chapelle, on a trouvé 14,000 fr. en pièces d'or, qu'il portait dans une ceinture. Le nommé Th. Hubas, piqueur de grès, demeurant La Chapelle-Saint-De nis, venait de rentrer chez lui le 25 juin, au soir, quand tout-à-coup des cris terri bles se firent entendre dans la chambre qu'il occupait. Presque aussitôt la fenêtre de cette chambre, située au troisième éta ge s'ouvrit violemment, et l'on entendit le bruit d'un corps tombant sur le pavé. HOLLANDE. La Haye, 28 juin. FRANCE. paris, 27 juin.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 2