Dimanche dernier, vers onze heures et demie du matin, la charpente de la toiture d'un grand bâtiment en construction, la station d'Ans, destiné remiser les loco motives du chemin de fer, a été renversée par la violence du vent. Heureusement qu'aucun ouvrier ne s'y trouvait au mo ment de l'accident. Les dégâts sont éva lués 500 francs environ. Le ministre des travaux publics fait savoir que prochainement il sera procédé 1 adjudication publique de l'entreprise des travaux d'entretien exécuter, pen dant l'exercice courant, la partie de la Lys située dans la Flandre-Occidentale, ainsi que de l'entreprise des travaux d'en tretien exécuter, en 1843, au pont-Ievis de Wervicq et de Warnêton, établis sur la partie de la Lys mitoyenne entre la Belgi que et la France. M' le gouverneur de la Flandre-Occi dentale, par-devant qu'il sera procédé cette adjudication, en annoncera ultérieu- ment les jour et heure. Il y a quelques années, le nommé F.-A. Peeters, négociant Lierre, tomba en faillite. Son fils, pour échapper au dés honneur de la famille s'expatria et parvint force de zèle, d'activité et d'intelligence se mettre la tête d'une position respec tacle. Le jeune Peeters est aujourd'hui un négociant riche du Mexique il s'est rap pelé le désastre qui avait frappé sa famille et mû par un sentiment d'honneur, de justice et de dignité qui lui fait honneur, il s'est mis en mesure d'acquitter intégra lement les dettes laissées la faillite de son père. Il suffit d'enregistrer de semblables actes; leur éloge peut se passer de com mentaires. {Journal des Flandres.) M. Bernard Wallop, ancien curé de Vil- vorde, qui avait si amèrement affligé tous les cœurs catholiques par ses brochures impies, et par les égarements de sa con duite, vient d'être transporté notre hôpi tal civil, atteint d'une grave maladie. Tous les amis de la religion apprendront avec joie qu'il a fait volontairement une abju ration publique de toutes ses erreurs entre les mains de M. le chanoine V. D. W., curé de l'hôpital, en présence de M. son vicaire et de trois élèves, attachés au ser vice. (Organe des Flandres.) On écrit de Glatz (Silésie prussienne), le 1er octobre Jeudi dernier, un événement terrible est arrivé dans notre ville. Une famille composée de dix person nes passait la soirée dans le belvédère d'un pavillon situé au milieu d'un jardin. Un enfant de huit ans jouait dans un coin avec quelques allumettes chimiques dont une prit feu et tomba par terre; le père de cet enfant accourut pour l'éteindre; mais au moment où il voulut y poser le pied, l'allumette brûlante glissa par les jointures du plancher et tomba dans l'étage inférieur sur un baril de poudre. L'explosion fut terrible. Un enfants de douze ans fut lancé en l'air, et retomba sur l'une des barres pointues du grillage du jardin, où il est resté empalé, et où il a expiré sur-le-camp. Un autre enfant la mamelle, que sa mère tenait dans ses bras, et qu'elle ne déposa qu'au moment où le feu prit ses vêtemens, a reçu de très- fortes brûlures; un vieillard octogénaire a eu toutes les côtes fracturées, et ses jours sont en danger. Les autres sept personnes n'ont été blessées que légèrement. Toute la partie supérieure du pavillon est entièrement détruite. Par arrêtés royal du 3 octobre Un premier subside de quatre mille francs est accordé l'administration com munale de Langhemarck (Flandre occi dentale), pour l'aider faire paver le che min vicinal qui joint cette commune par Bixschote, la route provinciale de Dix- mude Ypres. Le roi Guillaume-Frédéric, comte de Nassaua fait don d'une somme de deux mille florins, la Société Philanthropique d'Amsterdamqui se charge de procurer du travail aux ouvriers qui sont sans ouvrage. La semaine dernière, ont été appor tés Scheveninghue, bord d'un des flibots de l'armateur A. Mos, les premiers harengs dits Steurharing, provenant de la pêche sur les côtes de la Grande-Bretagne. FRANCE. On écrit de Paris, II octobre Un bateau vapeur, venant directe ment de la Chine, apporte une proclama tion de l'empereur du Céleste Empire sa nation. Par cet acte, le traité sera mis exécution la lettre. Il y nomme les consuls et désigne les différentes villes où ils devront résider. Les correspondances ayant été impré gnée d'eau de mer, il m'est impossible de la déchiffrer pour vous en donner la traduction. Le 21 de ce mois aura lieu l'adjudica tion en cinq lots de l'entreprise de la con struction du grand débarcadère du che min de Belgique, rue Lafayette, sur le terrain de Saint-Lazare. Cette entreprise est d'une importance totale de un million 200,000 fr., savoir terrasse et maçonne rie, 770,700 francs, charpente et menuise rie, 210,000 fr. serrurerie, 120,000 fr. plomberie, 156,000 fr. peinture et vitre rie, 40,000 fr., 50,000 francs de caution nement devront être fournis par les adju dicataires. conditions propres a amener le résultat or c'est l'autorité ecclésiastique qui en juge même d'après les termes de la loi civile. Il serait facile d'ex pliquer les contradictions du Progrès, il y religion et religion. Lorsque cette feuille parle d'une religion qu'elle ne craint pas, ce n'est pas coup sûr de celle qu'elle a choisie pour but de ses attaques journalières ni par conséquent de celle qui est professée par les habitants de la ville d'Ypres. Mais revenons a l'administration, il est fort possible qu'elle n'écoute pas les conseils de la raison de peur de contrarier des hommes empreints des préjugés d'une époque de déplorable mémoire; il est fort possible qu'elle laisse échapper une oc casion favorable pour mettre un terme a l'orage qu'elle a provoqué et que ses administrés tiennent suspendu sur sa tête j il est fort possible qu'elle crée des obstacles, ou refuse tout net le bienfait de la fondation d'une école primaire supérieure au sein de sa cité. Non seulement tout cela est possible, mais la reprise par le Progrès des atta ques contre la religion et contre l'instruction religieuse, et contre le principe de l'éducation posé dans la loi sur l'instruction primaire, h l'épo que où l'administration devait être saisie de la question selon toutes les apparences, porte h croire que cette possibilité se convertira en réalité. Le défenseur s'est ménagé des prémisses pour en tirer des conséquences, et ces conséquences pourront être que les magistrats doivent éluder la loi ou se passer des bienfaits qu'elle leur offre. C'est cette fatale résolution que nous disions, en commençant, être contraire h la dignité des magistrats, aux in térêts de leurs administrés, et h ceux de l'instruc tion. Puissent nos prévisions ne pas se vérifier! Bruges, 12 octobre. Des renseigne ments que nous avons obtenus de plusieurs points de la province nous permettent de dire que la récolte des pommes de terre est cette année des plus abondantes. Ce tubercule est heureusement de la meil leure qualité possible, et surpasse beau- Coup en quantité les années communes. Avant la pluie de cette semaine, les fer miers étaient en pleine récolte, mais les travaux ont dû être momentanément aban donnés cause de l'humidité. Espérons que ce contretemps n'apportera point de malheur aux richesses enfouies encore dans la terre. Ce produit constitue comme on sait la nourriture exclusive du pauvre, sur la pomme de terre se fonde l'espoir de l'ouvrier campagnard déjà si rudement éprouvé par suite de la crise linière. Un fait étonnant et dont nous laissons l'expli cation nos magistrats qui ont quelquefois eu recours l'établissement de primes pour rendre les prix normaux au marché de Bruges, samedi dernier il a haussé con sidérablement. (Nouvelliste.) Anvers, 10 octobre. Un malheureux événement vient de jeter la consternation dans tout une famille. Hier soir la femme du nommé Verschueren, demeurant dans la 4m" section, étant dans un violent accès de fièvre a pris son plus jeune enfant sur le bras, et sortie de chez elle sans qu'on s'en soit aperçu et est allée se précipiter dans l'Escaut. Un employé de la douane, ayant entendu les cris de l'enfant, a donné aussitôt l'alarme, mais on n'a pu les se courir, car tous deux avaient peu après disparu dans les flots. HOLLANDE. La Haye, 10 octobre. La reine d'Espagne Isabelle II accomplit aujourd'hui sa i3° anne'e. Le roi, la reine et la famille royale, le roi et la reine des Belges, se sont vendus h l'hôtel de Courcelles pour présenter cette occasion leurs félicitations la reine Chris tine. On s'est déjà livré a bien des conjectures sur les intentions du duc de Bordeaux mais toutes semblaient tendre a attribuer au jeune prétendant l'idée de faire quelques tentatives pour rentrer en France. Un journal prétend savoir au contraire que désespérant d'avoir jamais aucune chance de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 2