Ja Charité ont été reçues Naples avec un
enthousiasme et un appareil extraordi
naire. Le roi a voule que les plus grands
honneurs fussent rendus aux Filles de
Saint-Vincent-de-Paul. Le corps municipal
a été leur rencontre, et son chef est allé
les complimenter sur le vaisseau même
qui les amenait. Il les a ensuite conduites
terre, où quatre dames du plus haut
rang, désignées par Sa Majesté, les ont
accueillies. Les voitures de gala les ont
transportées la première église. Le curé
leur a présenté l'eau bénie, puis il a en
tonné le Te Deum. De l'église, le cortège
presque royal les a escortées jusqu'à la
maison qu'elles devait habiter. Un déjeû
ner y était servi, et les quatre princesses
se sont assises leur table. Bientôt après,
le ministre de l'intérieur leur a donné au
dience, et, en les apercevant, il s'est félicité
de les posséder Naples. D'autres villes
envient la capitale le bonheur d'avoir un
établissement de Sœurs il faudra répon
dre leurs vives sollicitations et y en
voyer des Filles de la Charité. Sa Majesté
a voulu que les Sœurs, accordées Naples
dépendissent directement de la supérieure-
générale de Paris, et c'est Paris que
viendront faire leur noviciat les jeunes
Napolitaines que leur vocation détermi
nera entrer dans cet utile et pieux insti
tut. Ces faits parlent si haut, que toute
réflexion nous semble inutile.
Hier, le roi a reçu dans la soirée, au
château de Saint-Cloud, M. l'ambassadeur
de Belgique, Mme la princesse de Ligne,
MM. les généraux Saint-Simon et Hoc-
quet, et M. Vantout, député.
Une cérémonie a eu lieu, il y a peu
de jours, la chapelle de la Visitation, rue
de Vaugirard, M1" de Nieule, fille de M. le
marquis de Nieule, y a fait sa profession
entre les mains de M. l'archevêque de
Paris. Cette jeune personne est petite-nièce
de M. Lamoignon de Malesherbes, ancien
ministre de Louis XVI, qui défendit cou
rageusement cet infortuné monarque.
Une exhibition fort curieuse et qui
prouve que le fanatisme que quelques
Anglais portent la mémoire de Napoléon
est loin de s'éteindre, a lieu en ce moment
Londres. Voici la nomenclature des
principaux objets dont se compose cette
sorte de musée qui a coûté près de deux
cent mille francs, et qui, sous le titre un
peu emphatique de reliques de Napoléon,
attire un grand concours de curieux
Le lit de camp avec le coucher encore
taché de sang, sur lequel Napoléon est
mort; le manteau qu'il portait la bataille
de Marengo; une figure son image revê
tue d'un costume complet porté par lui
Sainte-Hélène; la robe de son couronne
ment et celle de Joséphine; le drapeau
donné par lui la garde nationale de l'île
d'Elbe; le sabre qu'il portait la bataille
des Pyramides; le sabre d'honneur qui lui
a été offert par le peuple français son
retour de l'Italie; le service en porcelaine
et le couvert dont il se servait Sainte-
Helène; la croix d'honneur qu'il a con
stamment portée l'île d'Elbe, avec la
tabatière en or ornée de son chiffre et la
bague qu'il offrit son frère Lucien lors
de leur réconciliation en 1815; son por
trait en pied, peint par Robert Lefèvre;
ceux, idem, de Marie-Louise, Joséphine,
Caroline, reine de Naples, sœur de Napo
léon, et Lucien, peints par Gérard, David
et Lethière, le superbe berceau du roi de
Rome; la voiture militaire de Napoléon
prise Waterloo, et achetée par M. Bullock
Georges VI pour 2,500 livres sterlings;
enfin la magnifique table des maréchaux,
chef-d'œuvre de la manufacture de Sèvres.
Mmela comtesse deToreno,qui voyage
avec une suite nombreuse, est passée
Bordeaux, le 15 au soir. Elle en est repar
tie le lendemain matin pour l'Espagne.
Parmi les condamnés arrivés récem
ment au bagne de Toulon, se trouve l'ex-
bey de Tlemeen, condamné par la cour
d'Alger aux travaux forcés perpétuité
pour crime d'assassinat. On se rappelle
que ce bey, ayant surpris l'une de ses fem
mes en conversation criminelle avec un aide-
major, se vengea sur celui-ci de l'injure
qu'il venait de recevoir.
ANGLETERRE. londres, 16 octobre.
On a reçu aujourd'hui Londres la nou
velle des poursuites dirigées contre O'Con-
nell, mais le public s'en est peu ému, sa
chant bien que le gouvernement est
même de parer tous les événemens.
Les troubles du pays de Galles sem
blent toucher leur fin, par suite d'un
meeting dans lequel les propriétaires ont
montré l'esprit le plus conciliant envers
leurs fermiers. Cependant la justice n'est
pas désarmée pour le passé. Une commis
sion spéciale a été nommée pour le juge
ment des pri ncipaux rebecaïtes déjà arrêtés.
Cette commission présidée tour tour par
M. le baron Gurney et par M. le juge
Creswell, se rendra Cardiff le jeudi 26
octobre.
VERKOOPING
HT
nOOGHLEDE EN STADES,
TE HOOGHLEDE.
Den notaris verblyvende le
Ledeghem, zal defmilivelyk Toewyzen, Dys-
sendag 3ien October 1843, ten twee ueren
namiddag, in de herberg bewoond door de
kinders van Karolus Gesquiere, ter plaets
van Dadizeele, de Goederen volgende
Staet op 49,000 francs.
Stacn op 3,050 francs.
Staet op 1,900 francs.
3
songe d'en enfant.
L'ombre des tilleuls, la grille
N'atteint pas eucor tout fait;
Depuis que ,1e soleil y brille,
Sur le bauo vert de la charmille,
Maman! quel beau rêve j'ai fait!
Je rêvais que sur la terrasse
Je cueillais du jasmin pour toi;
Quaud soudain, eu quittant la trace
Du sentier que le mur embrasse
Je vis un auge devaut moi.
L'ange, oli! l'ange étendit ses ailes,
Et tandis que je l'appelai,
Eutraiué malgré moi par elles,
A travers des routes nouvelles,
Auprès de lui je m'envolai.
J'entendis des accords étranges
Et cependant pleins de douceur;
C'étaient des voix de petits anges,
Qui de Dieu chantaient les louanges;
Je reconnus prés d'eux ma soeur!
Elle avait une robe blanche;
Je vis sur sou front pur et beau
Cette couronne de pervenche
Qu'avec toi je posai dimanche
Sous le rosier de son tombeau!
Te voilà donc enfin, mon frère!
Dit-elle, en venant nt'embrasser;
Et notre Maman, sur la terre
Elle est donc toujours solitaire,
Voudrait-elle au ciel nous laisser?.
Si c'est aussi ta dernière heure
Qui te ramène parmi nous,
Plions le bon Dieu qu'elle meure;
Qu'il nous rende en cette demeure
Le doux berceau de ses genoux.
Comme au soir la pâle éphémère
Fermant sa corolle demi,
Rendu sans doute sa chimère,
Déjà dans les bras de sa Mère,
L'enfant se penchait rendormi.
Les mains dans ses cheveux passées,
Elle bouclait leur blond trésor,
Et sur eux ses larmes versées
Semblaient des perles enchâssées
Dans un tissu de soie et d'or.
Poursuis un songe que j'envie
Disait-elle, essuyant ses yeux;
Jeune âme, hors de cette vie
Près de ta sœur je t'ai suivie
Et je vous accompagne aux cieux!
A. F.
van eenc sclioone en goede
In de genicenten zan
MITSGADERS
Xi. Eene hofstede, bekleed met Woonhuys,
Peerdenstallen, Koeystallen, Zwynskoten, Wa-
genhuys, Schuer en voordere gebouwen; ander
Huys, dienende voor twee Wooningen, voorder
geb'ouw en ovenbeur; groot 21 hectaren 83 aren
49 ceiitiaren, in bebouwden Grond, Hofplaets,
Bootngaerden, Moeshof, Zaeylanden, Meerscben,
Weyde en Boschgestaen en gelegen in de ge-
meeuten van Hooghlede en Staden, west der
kerk van Hooghlede en zuyd-oost der kerk van
Staden in pagt gehouden door Cecilici Van
Isackerweduwe van Ludovicus Nuttensmils
de jaerlyksche pagt soin van i,3o6 francs i3
centimen, boven de grondbelastingen en andere
bespreken, tôt den laetsten September i845.
3. Twee partyen zaeyland, te gader in-
houdende 92 aren 80 centiaren, gebruykt door
juffrouw de weduwe van den beer Ottevciere.
O. Eene party zaeyland, groot 42 aren 80
centiaren, gebruykt door Nicolaus-Antonius
Couppé.
De goederen onder B en C gelegen te Hoo
ghlede, west-noord-west des zelfs kerk.
Kennis te bekomen der conditien van verkoo-
ping en titels van eygendommen, hy den boven-
genoemden notaris DUFORT, te Ledeghem; als
00k by de notarissen LAGAEte Heule e
BRUNEEL,