Un escadron de cavalerie; des officiers d'ordonnance du Roi; Le Roi; Le lieutenant-général, adjudant-général du Roi et grand écuyer de S. M.; le géné ral en chef de la garde civique; le général major, gouverneur-militaire de Bruxelles; les aides-de-camp du Roi; les officiers-gé néraux présents Bruxelles; les officiers de I'état-major-général de la garde civique et de l'état-major de l'armée. Un escadron de cavalerie de la garde civique formera la marche. Une salve de 21 coups de canon annon cera le départ du Roi de son palais ainsi que sa sortie du palais de la Nation. Le cortège se dirigera par la place du Palais et la rue Royale. Il reviendra par la rue Ducale. Dans le cas où Sa Majesté se rendrait en voiture aux Chambres, les dispositions suivantes remplaceraient celles qui pré cèdent Un escadron de cavalerie; l'état-major delà place; l'état-major-général de la garde civique; les officiers-généraux présents Bruxelles; un écuyer, deux piqueurs et quatre palefreniers. Le lieutenant-général, adjudant-général du Roi et grand écuyer de Sa Majesté et le grand maréchal du palais, dans une voiture de la cour; A la droite du carosse de Sa Majesté, le général en chef de la garde civique. A la gauche, le général-major gouver neur militaire de Bruxelles; Derrière la voiture du Roi, les officiers de la maison militaire de Sa Majesté. Bruxelles, le 7 novembre 1845. Le ministrs de l'intérieur, Nothomb. Une bergère de la commune de Gesves a été vendredi dernier, bien malheureuse ment, victime d'un acte de courage et d'in trépidité. Deux vaches qu'elle gardait s'é- tant prises se battre, elle voulut les séparer; mais elle reçut elle-même dans la lutte de nombreuses blessures auxquelles elle succomba trois jours après. Cette in fortunée était âgée de 29 ans. On lit dans fOrgane de Flandres Dans les environs de Courtrai, dix éco les de village filent dans ce moment au nouveau rouet pour le magasin que M. l'abbé De Haerne a établi Moorseele et y envoient leur fil numéroté au tour d'un mètre. Il est probable qu'à cet égard nous sommes plus avancés qu'en Allemagne, puisque l'abbé De Haerne a reçu derniè rement une lettre de Hambourg dans la quelle on lui demande son rouet et ses instruments de numérotage. On écrit de Yerviers le 6 A partir d'hier le convoi de Yerviers Liège, dont le départ avait lieu cinq heures trois quart, est supprimé. Dès maintenant 25 convois seront tous les jours en mouvement entre Liège, Yerviers et Aix-la-Chapelle. On a quelque peine croire qu'un service aussi considérable et aussi compliqué puisse avoir une longue durée. Dans tous les cas on ne pourra le conserver qu'en augmentant le personnel de la station. Son insuffisance est telle que plusieurs ouvriers qui avaient sollicité comme une grâce d'être employés la station, ont dû renoncer leur position, affaissés qu'ils étaient sous le poids du tra vail rude et long dont ils étaient sur chargés. On écrit de Bruxelles, 10 novembre Le roi a reçu le 8, trois heures, au château de Laeken, MM. de Neuf-Hees- mans, M. Mertens et J. de Meulemeester, membres de la députation pour le réendi- guement du polder de Lillo. M. Vandersmissen, père du général, vieillard plus qu'octogénaire, est décédé samedi dernier Etterbeek, après une longue et douloureuse maladie. On vient de découvrir et d'arrêter l'un des auteurs présumés des nombreux vols d'église qui se commettent la nuit de puis près d'un an dans les communes voi sines de la capitale. Le 7 de ce mois, vers neuf heures du matin, la police de Molenbeek-St-Jean a été informé qu'un individu venait de dé poser un lourd fardeau dans le jardin de M. Wery, près le canal de Charleroi entre la 55e écluse et la porte de Ninove. S'étant rendu sur les lieux, M. le commissaire de police s'est assuré que le paquet contenait des chandeliers d'autel en cuivre. Une heure avant, un fripier de Bruxelles domicilié dans la rue d'Anderlecht, avait présenté en vente, un fondeur en cuivre de cette commune, des chandeliers en tout semblables; celui-ci les avait refusés, par ce qu'il avait cru qu'ils provenaient d'un vol. II est présumer qu'au sortir de chez le fondeur, le fripier était allé déposer son fardeau dans le jardin précité, dans la crainte d'être trouvé nanti de ces objets l'entrée de la ville. Le maréchal-des-Iogis dudit Molenbeek s'est rendu en toute hâte Bruxelles pour la justice. Une descente a été faite chez ce fripier, lequel, après avoir été reconnu pour être l'individu qui s'était présenté chez le fondeur avec des chandeliers d'au tel, a été conduit aux Petits-Carmes, où il a été mis au secret le plus rigoureux. FRANCE. Paris, 8 Novembre. On remarque que les journaux ministé riels n'ont pas encore annoncé officielle ment le départ pour Londres du duc et de la duchesse de Nemours, quoique ce dé part soit fixé demain ou après demain au plus tard. On écrit de Chartres Mra8 la du chesse d'Orléans avait fondé une rente perpétuelle pour l'entretien de deux cha pelains destinés faire le service de la chapelle royale de Dreux. Une ordonnance royale du 28 juin 1845 a constitué d'une manière définitive et plus étendue l'aumônerie de la chapelle. Ce service se compose d'un doyen et de quatre aumôniers. Par décision du 3 août dernier, ont été nommés doyen, Mgr. Cuillon, évêque de Maroc; aumôniers, MM. Boneteau, Daë- neu, jusqu'à ce jour attachés la chapelle en qualité de chapelains; MM. Garnault, 1™ vicaire de Dreux, et Moisson, chanoine d'Evreux. La reine Christine, d'Espagne, vient d'appeler auprès d'elle, comme dame d'honneur, la malheureuse veuve de don Diego Léon. Le prince de Polignac, qui est arrivé Paris, a, dit-on, l'intention de partir sous peu de jours pour Londres, afin de rendre visite au duc de Bordeaux. Un courrier extraordinaire est parti ce matin du ministère des affaires étran gères, avec des dépêches pour notre am bassadeur Rome. Une lettre de Livourne du 28 octobre porte que par suite de nouvelles dépèches que le duc d'Auraale a reçues de Paris, il a dû renoncer son voyage Naples, et qu'après avoir visité Rome et avoir remis au Saint-Père des dépêches du roi Louis- Philippe, il se rendra directement An- cône où il s'embarquera pour Constantine. Le bruit court, dit un journal anglais, qu'aussitôt que le voyage d'un prince dis tingué maintenant en Angleterre a été connu, certain personnage royal (la reine Yictoria) a adressé une lettre l'un de ses augustes alliés (Louis-Philippe). Dans cette lettre après avoir parlé de l'absence du duc de Nemours du château d'Eu, on in vitait le duc se rendre la cour d'Angle terre, s'il le jugeait agréable. D'un autre côté le Journal de la Cour se dit autorisé déclarer que la magnifique hospitalité d'Alton-Towers n'a rien de po litique et est exercée uniquement l'égard du comte de Chambord comme le repré sentant de la plus illustre familledu monde. L'arrivée du duc de Bordeaux Londres est fixée au 25 novembre. Il est arrivé la résidence du comte de Shrewsbury le di manche 5 novembre, il y passera par con séquent 19 20 jours. Yoici les noms des principaux personnages qui se trouveront Londres pour l'époque de son arrivée et qui doivent former sa maison. Ce sont MM. de Chateaubriand, Berryer, le prince Gas ton de Montmorency, le marquis de Pasto- rel, le duc de Valmy, le marquis de Coislin, M. de Civrac, le duc de Guiche, M. de Lar- cy, M. de Chapelle, M. de Flainarens, le duc de Fitz-James, le duc d'Escars et l'a miral Yillaret de Joyeuse. Plusieurs de ces personnages se rendent Alton-Towers, mais d'autres doivent at tendre le duc de Bordeaux Londres et une partie d'entr'eux sont déjà arrivés dans cette ville afin de faire les préparatifs pour la réception de leur prétendant. Il y a en France 14 archevêques dont 2 sont cardinaux, ils ont été nommés de puis 1830, 3 seulement ont été nommés sous la restauration, savoir l'archevêqne cardinal de Rouen, prince de Croï, nomme en 1843, l'archevêque de Sens, M. de Cos- nac, qui vient de mourir, nommé le 19 avril 1830et l'archevêque de Toulouse, M. Dastros, nommé le 16 mars 1830, Il y a 64 évêques dont 45 nommés de puis 1830 et 19 avant la révolution de juillet. (Ami de l'Ordre.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 2