KOOPDAG VAN BOOMl
HOLLANDE. La Haye, 10 janvier.
Le ministre de la marine a tout perdu
par suite de l'incendie qui a consumé
toute sa maison. Ce brave marin fut obligé
le soir même du sinistre, d'aller habiter
un simple hôtel avec sa femme, malade,
et ses deux filles. Le lendemain il reçut
du roi l'invitation d'aller occuper le palais
que sa majesté possède près du château
royal. En prenant possession des apparte
ments, le vice-amiral Ryk trouva sur une
table un portefeuille contenant 25,000 fr.
en billets de banque, et dans un meuble
côté se trouvait un grand nombre de piè
ces d'étoffes précieuses destinées com
poser une nouvelle garde-robe M"" Ryk
et ses filles.
FRANCE. Paris, le 13 Janvier.
M. le duc de Nemours, accompagné de
M. le prince et de Mme la princesse de
Joinville, part, sous quelques jours, pour
Bruxelles.
On assure que les négociations pour
le mariage projeté entre le duc d'Aumale
et la princesse Marie-Caroline-Ferdinande
de Naples sont rompues.
On assure que les cabinets du Nord
s'étant tous opposés au 'projet d'alliance
de la reine Isabelle II d'Espagne avec un
prince de la maison de Naples, la cour des
Tuileries serait revenue l'ancien projet
de mariage avec le prince des Asturies fils
de don Carlos. On ajoute que M. Guizot
aurait envoyé tout récemment M. Bres-
son de nouvelles instructions tendant
amener cette dernière alliance.
Si celte nouvelle est vraie, on doit s'at
tendre maintenant voir surgir de nou
velles difficultés de la part de don Carlos
qui ne se montre pas du tout disposé
renoncer ses droits personnels en faveur
de son fils aîné, les troubles de la Catalo
gne, la chute d'Espartéro, et l'affaire OIo-
gaza lui ont rendu l'espoir d'une future
restauration.
Dans son audience d'hier, la cour de
cassation, par arrêt motivé, a prononcé
contre M. Defontaine, juge suppléant de la
cour royale de Lille, qui est allé présenter
ses hommages au duc de Bordeaux,
Londres, la censure avec réprimande, et
l'a condamné aux frais de la citalion et de
la signification de l'arrêt.
Hier vers le milieu de la journée un
affreux accident a eu lieu dans la salle de
l'Opéra-Comique. Le grand lustre sus
pendu au cintre s'est détaché tout-à-coup,
et a écrasé, en tombant, un ouvrier lam
piste qui travaillait quelques réparations.
On frémit la pensée des malheurs qu'il y
aurait eu déplorer si un événement pa
reil était survenu le soir, l'heure de la
représentation.
Le chemin de fer de Saint-Germain
a coûté 14 millions; Versailles (rive droite),
17 millions; Versailles (rive gauche), 15
millions; de Rouen, 50 millions; de Corbeil
et d'Orléans, 50 millions; de Strasbourg
Bàle, 45 millious; du Gard, 10 millions;
total, 201 millions. Leur longueur totale
est de 558 kilomètres, et leurs produits en
1843 ont été d'environ 15,120,000 fr.
II se répand aujourd'hui des bruits
d'une nature grave sur certains incidents
qu'on dit devoir être soulevés l'occasion
des débats de l'adresse. On dit que M.
Guizot se prépare étaler la tribune une
masse de lettres interceptées la poste, et
demander la chambre l'expulsion de
M. Berreyer, et de plusieurs autres de ses
collègues légitimistes, en prouvant par les
dites lettres, qu'ils sont depuis 13 ans et
demi en conspiration flagrante contre le
gouvernement établi, et qu'ils sont par
conséquent en opposition directe avec le
serment qu'ils ont prêté la chambre.
ESPAGNE. madrid, 8 janvier.
La reine vient de rendre un décret qui
révoque celui par lequel Espartéro avait
suspendu le paiement de la pension de sa
mère.
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Eiken, Iepen, Esscben en Popelieren BOOMEN,
waer onder veel van byzonder diktedienstig
voor sebeep, molen eu andere zwaere werken, en
Et d'abord, l'on s'est fondé sur le peu de déve
loppement qu'a acquis le transit du bétail hollan-
!ais. Je fais a cet égard un raisonnement bien
iinple; Je dis Ce transit restera, a l'avenir,
nsigniliant, comme il paraît l'avoir été jusqu'à
résent; où il prendra un très grand développe-
ent. Si le transit reste insignifiant, je me demande
n quoi le trésor estintéressé'a ce que la mesure soit
iainteuue.II y a en tout environ 5oo têtes de bétail;
quel revenu cela a t-il pu produire? Cette goutte
d'eau jetée dans l'Océan des chemins de fers peut-
elle être mise en comparaison avec la lésion d'une
industrie aussi importante que l'est celle de l'élève
du bétail
Je suppose, au contraire, que le transit prenne
un développement immense; alors la lésion causée
cette industrie, sera proportionnelle au dévelop
pement que prendra le transit plus le transit sera
considérable, plus on s'éloignera des conditions
nposées par la loi a l'action du gouvernement.
Il est encore plusieurs autres points de fait qui
oivent être éclaircis. L'on conçoit qu'une mesure
e ce genre ne produise pas tous ses effets le jour
|nême où elle est prise. Les habitudes, en matière
e commerce, ou d'exportation, sont presque tout
t elles se forment lentement. Je voudrais donc
onnaître, non pas le nombre absolu de têtes de
étail qui ont été transportées jusqu'à présent mais
a progressionen quelque sorte, de ce mouvement;
je voudrais voir s'il y a un développement con
stant.
Je désire connaître, en second lieu, si toutefois
il est possible au gouvernement de fournir ce ren
seignement quel était, avant cette mesure le prix
moyen sur les marchés du département du Nord;
et quelle variation il a subi depuis plusieurs mois.
Il m'a été affirmé de très bonne source que la seule
présence de ce nouvel élément de concurrence pour
la vente, a opéré une réaction fâcheuse sur les
prix.
Je désire connaître encore quel a été le mouve
ment de l'exportation vers la France, lorsque l'ex
portation du bétail hollandais se faisait seulement
par eau, pour pouvoir le comparer celui qui a eu
lieu par le chemin de fer.
Il faut aussi qu'on constate quelle est la différence
du prix entre le transport tel qu'il se faisait avant
l'arrêté du 23 septembre 1843, et le transport qui
est autorisé par cet arrêté.
Ce sont là, messieurs, les principaux points qui
me reviennent en mémoire dans ce montent et sur
lesquels j'appelle l'attention de MM. les ministres
des finances et de l'intérieur.
Il est une considération morale que je ne puis
pas m'abstenir de présenter encore.
Pour toute la zone de notre territoire qui, dans
la Flandre occidentale, touche au territoire fran
çais, l'élève du bétail est l'industrie principale,
dans l'arrondissement de Furnes, plus encore que
dans celui d'Ypres. Ces populations se sont alarmées
de la mesure qui a été prise par le gouvernement
la fin de I 'année dernière. Je suppose un instant
et très gratuitement, que ce transit intéresse jusqu'à
un certain point le port d'Anvers et je demande si
un léger accroissement dans le mouvement de la
navigationque nécessite le transport du bétail,
peut etre mis en compensation avec les conséquences
fâcheuses, avec le désaffeclionneraent que peut
provoquer une mesure que les populations regar
dent, bon droit, comme leur étant fort nuisible.
Nous savons tous qu'en administration il ne faut
pas seulement tenir compte des faits, mais qu'il
faut encore quelquefois avoir égard des préjugés;
si donc vous n'avez pas un intérêt grave, national,
maintenir cette mesure, en admettant, malgré les
faits, qu'elle n'est pas immédiatement préjudiciable
il faut y renoncer, n'y eût-il même ici que des
préjugés.
M. Cogels prend ensuite la parole pour démon
trer que la ville d'Anvers n'est pour rien dans cet
arrêté qui a été pris spécialement dans l'intérêt du
trésor et du consommateur.
Messieurs Desmet et Delfhaye soutiennent
aussi que l'arrêté est préjudiciable aux Flandres et
même la province d'Anvers.
La chambre consultée, renvoi les pétitions
M. le ministre de l'intérieur avec demande d'ex
plications.
Séance du 13 janvier.
La chambre ne s'est point trouvée en nom
bre suffisant pour délibérerbien qu'elle vienne
peine de reprendre ses travaux 44 membres
seulement ont répondu l'appel nominal.
Séance du 14 janvier.
Rapport fait par M. Zoude, au nom de la com
mission des pétitions. Motion d'ordre faite par
M. Osy. Discussion générale du budget du
département des finances. Discussion des ar
ticles.
3
AUTORITÉ DE JUSTICE.
SAMEDI 20 JANVIER i844, n heures
du matinil sera procédé sur le Marché Public
d'Ypres, une Vente d'un beau Mobilier,
consistanten Tables. Chaises, FauteuilsBois
de Lits eu accajou et en cerisier) un beau
Piano, Batterie de Cuisine et plusieurs autres
objets trop long détailler.
L'Huissier DEWEERDT est chargé de cette
Vente, qui se fera argent comptant.
Qu'on se le dise.
VOORMEZEELE BY S^ELOI.